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Nouvelles : Superbia
Publié par Loretta le 12-06-2013 13:30:00 ( 1459 lectures ) Articles du même auteur



« Allez, prosternez-vous ! »

Il était une fois dans un monde lointain, un inique et insidieux royaume, et régnait à son sommet une frêle princesse d’à peine 14 ans. Elle pouvait dépenser sans compter car, si l’argent lui manquait, elle n’avait qu’à le ravir à son insignifiant peuple. Elle contraint alors de nombreux habitants à vivre dans la misère et en proie à la famine.

Un jour, alors qu’elle se promenait dans son fastueux jardin, elle fit la connaissance du prince Bleu d’outremer. Il ne fallut que quelques paroles pour que la princesse tombe sous son charme. Malheureusement, ce prince était déjà promis à la souveraine Verte du pays voisin. Aveuglée par la jalousie, la tyrannique princesse convoqua son magistrat et, d’un ton calme elle annonça « Anéantissez le pays Vert ».
D’innombrables maisons brûlèrent. D’innombrables vies furent arrachées pour le bon plaisir de la princesse.

Epuisés par la guerre incessante, soldats et villageois se soulevèrent contre la frêle dirigeante. Le château assiégé, la plupart des valets et des serviteurs s’étaient enfuit en toute hâte. La faible princesse fut bien aisément renversée. « Impudents ! Quelle insolence ! » Leur lançait-elle la tête haute.
L’exécution de la tyrannique infante était statuée à 16 heures tapantes. Séquestrée dans une misérable cellule, la jeune princesse s’occupait à ajuster sa somptueuse robe, lorsque l’on vint la chercher. La Grand Place était pleine de ses anciens sujets, soldats et villageois. Tous étaient venus assister à la chute de la souveraine. Lorsqu’elle grimpa sur l’estrade, près de la guillotine, la tête relevée, elle ne daigna pas adresser un simple regard à ses misérables qui s’en prenait à elle.
Avant que sa tête ne tombe, elle déclara « Allez, prosternez-vous ! »

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Superbia est, une fois de plus, une chanson que j'ai adapté en nouvelle.
Superbia désigne le péché capital de l'Orgueil.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
aliv
Posté le: 12-06-2013 19:20  Mis à jour: 12-06-2013 19:20
Plume d'Argent
Inscrit le: 25-03-2013
De:
Contributions: 290
 Re: Superbia
Une bien triste histoire pour une si jeune femme.
Comme toujours j'ai beaucoup aimé.
Loretta
Posté le: 12-06-2013 21:13  Mis à jour: 12-06-2013 21:13
Plume d'Argent
Inscrit le: 22-05-2013
De: Mulhouse
Contributions: 104
 Re: Superbia
Merci beaucoup :)
Ce fut un destin tragique à la hauteur de son péché, je dois dire..
Loriane
Posté le: 14-06-2013 13:48  Mis à jour: 14-06-2013 13:50
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Superbia
Je hais les guillotines, et je suis contre la peine de mort.
Bon je vais assurer la défense de cette pôvre fille :
Mesdames, messieurs les jurés, cette jeune femme est très malade, elle souffre visiblement d'une schizophrénie aiguë qui la prive de jugement et de sensibilité ....... ta ta ta .... ta et ta ta ....
Aussi vous aurez à coeur de gracier ma cliente et de la faire soigner comme sont état l'exige.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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