Au liseré de mon attentive pensée Les sieurs chineurs quand leur vérité abonde Voudraient que je l’accepte à la seconde Ils délaissent ma raison qui tente de les maîtriser
Persuadés plus fort que ma raison en sa pureté Ils ont tenté contournement de cette lumière féconde Par trop d’idées liées à leur excessive faconde Que rejette de sagesse mon esprit disert du mal fait
Ma pensée ne se ferme jamais à tout argument Mais elle fuit le poison des mots insensés Et se rebelle aux images de ces hérétiques déments
Leur vérité: Ces bonheurs exportés au fil des tourments Quand ma raison me dit: - Pensée tu t’exondes Et de ta raison s’élève ta vérité; ô bonheur ardent ! ☼ƑƇ
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