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Nouvelles confirmées : Le cannibale chapitre 18 partie 2
Publié par saulot le 24-05-2017 09:25:05 ( 762 lectures ) Articles du même auteur



Justin : Marco j’ai laissé une trace d’ADN sur le lieu de mon dernier meurtre, et la police à cette heure doit être en train de l’analyser. Y’a-t-il un moyen d’éviter la prison ?
Marco : Si tu t’enfuis, tu seras comme une bête traquée, sauf si tu caches sur un autre continent que l’Europe, et encore ce n’est pas sûr que tu demeures libre longtemps. Quant à voler la preuve t’incriminant cela me semble impossible, il faudrait savoir dans quel laboratoire, elle sera analysée, et même en sachant cela, il y a de sacrés obstacles à surmonter. Pour limiter les erreurs judiciaires, ce sont au moins deux voire trois laboratoires qui sont sollicités, déjà que s’attaquer à un seul laboratoire en moins de vingt quatre heures, c’est beaucoup, tenter le coup sur deux ou trois structures de ce genre s’avère suicidaire. A moins que ?
Justin : A quoi penses-tu Marco ?
Marco : Je connais un hacker génial qui pourrait peut-être nous aider, mais je ne te promets rien, même pour lui, ce problème pourrait lui sembler insoluble.

Marco expliqua le problème de Justin à Lucien le pirate informatique, celui-ci lui communiqua les lieux où auraient lieu les analyses des échantillons de salive, et leur remit un outil spécial. Comme il fallait agir vite, et que trois laboratoires effectuaient les analyses, Marco demanda l’aide de son mère Laure. Le cannibale, sa génitrice, et Justin se chargeaient chacun d’un laboratoire. Laure et le disciple avaient le plus facile, ils devaient s’introduire dans des laboratoires privés, où la sécurité avait été revue à la baisse suite à plusieurs sérieuses coupes budgétaires.

Par contre Marco avait droit à quelque chose de très costaud, le laboratoire du trois boulevard Génemix, le bâtiment d’analyse des preuves le plus sécurisé de France. Le propriétaire de la forteresse imprenable comme l’appelaient les policiers, était très précautionneux. Comme le laboratoire avait fait l’objet de quinze attaques ces dix dernières années par des criminels, afin de récupérer des preuves, il était compréhensible que l’on cherche à renforcer au maximum la sécurité. Chaque fenêtre de la forteresse était dotée de barreaux en acier trempé, et les vitres étaient en verre blindé dernière génération, même une balle de magnum 354 n’arrivait pas à leur causer d’éraflure. Chaque employé devait dire un mot de passe qui changeait toutes les semaines. Le personnel de sécurité disposait en plus de pistolets, de fusils à pompe, qui tiraient des projectiles qui passaient à travers les gilets pare-balle les plus récents, ainsi que des mitraillettes.

Dans chaque pièce de la forteresse une alarme silencieuse directement reliée au commissariat le plus proche pouvait être activée. Si un commando arrivait à tenir en échec les cinquante vigiles qui montaient la garde, du gaz soporifique pouvait être diffusé dans tout le laboratoire. Pour isoler les gredins qui s’attaqueraient à la forteresse, il y avait un système de fermeture automatique des portes. Quand on savait que c’était au troisième étage que les preuves étaient gardées, et qu’il fallait se coltiner au minimum vingt portes blindées pour y accéder, cela faisait beaucoup de portes solides qu’il fallait réussir à ouvrir quand l’alarme était donnée. Les gardiens pouvaient ouvrir les portes en quelques secondes grâce à leur carte magnétique. Tandis que les intrus même s’ils étaient équipés d’explosifs pouvaient mettre longtemps avant de venir à bout d’une seule porte. Quant à pénétrer de nuit par les égouts dans le laboratoire, cela était quasi impossible, des détecteurs de bruit capables de capter un chuchotement étaient posés un peu partout. De plus il faudrait des mois pour percer avec une foreuse, un tunnel des égouts au laboratoire, le sous-sol de la forteresse était composé d’adamantium.

Cela fut difficile, mais grâce à un reprogrammateur, un ordinateur spécial ayant la capacité de prendre le contrôle d’un autre ordinateur, situé à moins de cinq mètres de distance ; Laure, Marco et Justin modifièrent les résultats qu’auraient dû donner les ordinateurs, chargés d’analyser la salive laissée par le disciple. Au lieu de faire le lien avec Justin, les machines informatiques indiquèrent que la salive trouvée sur le verre au domicile de Clémentine, la cinquième victime du disciple appartenait à un inconnu, qui n’était pas fiché. Les trois assassins étaient intervenus à temps, s’ils avaient attendu une heure, le commissaire Jive aurait découvert le secret de Justin. D’ailleurs il sentait que quelque chose clochait, il faillit redemander une analyse, mais comme les résultats des trois laboratoires concordaient, Jive se dit qu’il devait se faire des idées. Justin avait eu très peur, mais il avait ressenti aussi beaucoup de plaisir en flirtant avec le danger, pénétrer dans un lieu fréquenté par des policiers le mit dans un état proche de l’extase. Laure faillit faire une crise cardiaque, elle tomba sur une collègue de la personne dont elle avait usurpée l’identité, qui voulut bavarder avec elle. Heureusement Laure n’échangea que des banalités, parla de sport et de la pluie et du beau temps, pas d’informations personnelles sur celle qu’elle avait tuée, et dont elle avait pris l’apparence.

Marco eut aussi le droit à sa dose de sueur froide, il fut convoqué par un chef d’équipe qui lui passa un savon, et lui demandait des explications sur une analyse mal faite. Le cannibale se répandit en excuses, ce qui surprit le chef qui se montra magnanime, et se contenta de lui infliger un simple avertissement, au lieu d’un licenciement. Justin n’avait pas de très bonnes capacités d’imitateur de voix, cependant en se collant au niveau de la gorge un Voixpox miniature, il obtint la même voix que le salarié dont il avait pris la vie. Les trois tueurs avaient planqué les corps de leurs victimes, en les enterrant à plus de deux mètres sous terre dans un bois, afin que les charognards ne les déterrent pas. Marco avait espéré que l'aventure des laboratoires ferait mûrir Justin, lui ferait perdre son insouciance. Il était vrai que Justin changea mais d'une manière qui déplut profondément au cannibale.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 18-09-2013 16:32  Mis à jour: 18-09-2013 16:32
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Le cannibale chapitre 18 partie 2
Il y a longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles de ton salopiot.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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