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Poèmes : Si tu revenais
Publié par estebanzia le 05-11-2013 17:50:09 ( 989 lectures ) Articles du même auteur



Le grain de peau durci par ces longues années,
Laisse toujours paraître la joie de ce passé.
Si là tu revenais hanter mon quotidien,
Serais-tu encore celle dont mon cœur se souvient.

Tes cheveux sentent-ils comme ils sentaient jadis,
Aussi bon que peut l’être l’effluve d’une épice.
Et ton sourire d’ange qui me faisait rêver,
Habille-t-il toujours ton visage de fée ?

Ma douce ma rien qu’à moi, je voudrais ces émois,
Allongée dans mon lit, je n’aimerais que toi.
Mais si tu revenais devrais-je changer de vie,
Ou suivrais-tu, heureuse, mes petites folies ?

Quand je ferme les yeux et que se serre mon ventre,
Mes visions vagabondent et mon cœur se concentre.
Le contour de tes seins, la douceur de tes fesses,
Sont en moi tout le temps comme grandes faiblesses.

Mes sanglots vont et viennent lorsque j’erre dans les rues,
Je cherche des réponses et ne t’y trouve plus.
Pourtant sous mes paupières tant d’embruns te réclament,
S’ils tombent par terre, ils éteindront ma flamme.

Mais si tu revenais embrasser de mon corps,
L’orée en un matin quand t’appelle l’aurore,
Aimerais-tu autant le goût de mes baisers,
Au réveil sur ton ventre aux pores acidulés ?

Suis-je toujours le même aujourd’hui également,
Serais-je à mon âge encore un bel amant ?
Toi qui savais si bien développer ma force,
J’ai gravé mille fois ton nom dans mon écorce.

Et si tu revenais partager mes humeurs,
Aimerais-tu me voir mélanger les couleurs,
Proposer au marron une touche de vert,
Quand le blanc s’évapore, me laisse sans repères.

Est-ce que mes mains sauront encore te caresser,
Trouverai-je de tes sens le portail fermé ?
Nos cœurs sont identiques et saignent nos souvenirs,
Lorsque l’étoile est là et que la nuit s’étire.

Le jour de ton départ a laissé mon cœur choir,
J’ai posé ton soleil tout en haut du perchoir,
Cachées dans un tiroir mes larmes n’ont pu sécher,
Sauras-tu reconnaître celles qui t’ont aimée ?

Ton visage endormi sous le jour de la lune,
Sourirait-il encore sous le joug de ma plume ?
Aimerais-tu encore écouter les paroles,
Qui de mon cœur la nuit en sanglotant s’envolent ?

Mais si tu revenais il nous faudrait du temps,
Pour que l’osmose encore habille nos printemps.
Plairait-il à ta peau comme par le passé,
De se laisser surprendre par cent mille baisers ?

Les doux traits de ta bouche et ton rire explosif,
Sont en moi comme le sang qui me laisse pensif.
Alors s’il faut attendre pour qu’il puisse jaillir,
Je reste les bras croisés et le laisse bouillir.

Mais si tu revenais je serais là, crois-moi
Car l’amour est plus fort lorsque l’âme s’emploie.

Stéphane

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 07-11-2013 21:36  Mis à jour: 07-11-2013 21:36
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Si tu revenais
Cette longue suite d'interrogations est très belle.
Les images évocatrices sont empreintes de passion.

Citation :
Nos cœurs sont identiques et saignent nos souvenirs,
Lorsque l’étoile est là et que la nuit s’étire.

C'est une belle lecture.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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