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Accueil >> xnews >> Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjtiti, Bacchus, Christophe, Cuga, Tagazou et ... et .. - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjtiti, Bacchus, Christophe, Cuga, Tagazou et ... et ..
Publié par Loriane le 07-11-2013 14:10:00 ( 1525 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



Mes chers papy poèts' sont déjà sur le pont
Doués, sans baguette rois des divinations
Ils ont de loin tout su, des dures souffrances
Qu'en ces lieux je vécus, pour mon droit de créance.

Elle me vola mes sous, fille sans vergogne !
Je l'ai eu dans le chou, et je fus en rogne
Je portai mon courroux devant l'autorité
Dans ces lieux de filous, sinistre humanité.

J'ai souffert mille morts, seule mal assise
Dans ce triste décor emplit d' âmes grises
Et saisit d'angoisse mon âme attristée
Disait, stop la poisse je veux revoir l'orée !

Je rêvais des amis, gentils papy-poets
Écrivaines amies, et auteurs arpètes
Tous ces gardiens du beau sis en belle assemblée
Est loin de cet étau, heureuse panacée


Lydia Maleville

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Bacchus
Posté le: 07-11-2013 15:03  Mis à jour: 07-11-2013 15:03
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti...
Voilà ! je m'en doutais ! toujours tu te complais
A vouloir retourner le couteau dans la plaie;
Mais je ne savais pas que c'était à l'hôtel
Que tu mènes tes pas lorsque tu interpelles !

Le voir, en toutes lettres, écrit sur le béton,
M'a plongé dans les transes et la stupéfaction.
T'y a-t'on torturée, afin que tu avoues
Le nom de la méchante qui t'a pris tes sous ?

T'on t'ils tenue à trois pour te faire accoucher
Du lieu où, tous les soirs, tu aimes te coucher ?
Ont t'ils su t'extorquer le nom de tes parents,
La date où tu perdis, las ! ta première dent ?

J'avoue, je me suis vu, dans l'interrogatoire.
J'en ai un grand frisson, encor, jubilatoire.
J'en avais oublié le pourquoi tu venais
Et me voyais rimer, tirant des vers du nez.

Quand c'est-ti que t'y vas, à l'hôtel de Police ?
Je pense t'y attendre, avec quelques complices,
Quelques vieux de la vieille, tu saisis l'allusion ?
N'en attends rien de bon. Chasse tes illusions .

Auteur Commentaire en débat
tagazou
Posté le: 07-11-2013 15:52  Mis à jour: 07-11-2013 15:52
Plume d'Or
Inscrit le: 17-07-2013
De: aulnay sous bois
Contributions: 524
 Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti...
Si ce n'était pas si bien dit , ce serait sinistre! Déjà sur la façade : Hôtel de police" tranche comme une guillotine! Les papys-poèts sont à "bonne portée" si j'ose dire...Et surtout à ton écoute...Difficile de t'imaginer après cette lecture !

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti... Bacchus 07-11-2013 16:46
    Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti... cuga 07-11-2013 17:46
      Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti... Loriane 07-11-2013 18:07
        Re: Il y a bien de la misère pour tous. dédié à Kjti... Christophe 07-11-2013 20:26
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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