Quand l’amour éperdu, éperdu ! est perdu En ce cœur qui se dit, qui se dit : j’aurais dû, Il est temps que beau temps soit autant de froidure Qu’on endure et endure, et qui dure, et qui dure. Il faut se résigner, résigner à signer Le contrat, ce contrat qui nous fut assigné Tant à tort, tant à tort ! Sur les flots de l’eau verte Dont le cri, c’est écrit, sort de la bouche ouverte. Que dire d’icelui qui ne fut pas fidèle ? Qui mourut amour sans, le poison dans son sang Et sur sa langue oblongue, un serpent le perçant. Et que dire de moi qui ne fis pas fi d’elle ? Pour chasser le remord je ne pus m’empêcher D’aller me dépêcher de courir le péché.
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