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Nouvelles : SIRIUS
Publié par cuga le 11-11-2013 16:12:49 ( 941 lectures ) Articles du même auteur



SIRIUS
( EPISODE 2 )


Alphonse,


Le vieux bonhomme marche penché, une main
sur sa canne et l'autre dans le dos. Il avance
voûté, doucement, à petits pas.Un soleil criard
et pesant alourdit l'atmosphère du petit village
de Ste LUCE adossé aux contreforts des monts
du Vivarais. La chaleur est épuisante.
Alphonse vient de recevoir le coup de téléphone
de sa sœur lui annonçant la triste nouvelle.
Cela l'a chagriné. " André mort ! Et bien Léontine
n'avait pas besoin de çà ...". Oh il n'était pas
chagriné pour André, il l'était pour sa sœur.
Alphonse le grand frère a quatre vingt un ans,
seize ans de plus que sa cadette. Il est dans
l'hiver de sa vie comme il dit. Alphonse est un
poète.
Il n'a jamais beaucoup aimé son fainéant de beau-
frère,trop content de trouver Léontine et la ferme
qu'elle a voulu garder à la mort de leurs parents.
En classe Alphonse excellait, et très vite la petite
école communale de Haute-Loire devint trop petite
pour lui, alors qu'elle fût rapidement trop grande
pour Léontine :non pas qu'elle manquât d'aptitudes
à apprendre, non, mais tout simplement parce que
sa soeur préféra très tôt les travaux des champs
au travail scolaire,et, au fond de lui même,il
l'admirait pour çà, mais ne trouva jamais le courage
de lui dire. Alphonse intégrera l'école normale
et fit une carrière honnête d'instituteur. Il s'éloigna
longtemps au gré de ses affectations, se maria et
fût rapidement veuf, sans enfant,puis se retira en
Ardèche sans jamais revoir son village natal du Velay.
Il sua à grosses gouttes en remontant vers le haut
du village sa baguette sous le bras, et réfléchit à la
conduite à tenir.Il hésita le reste de la journée, mais
le fait de revoir Léontine l'encouragea, finalement, à
cesser momentanément les contacts épistolaires et
à faire le voyage.
Il avait un peu peur de la fatigue que tout cela
engendrerait mais sa décision était prise.


A suivre .....

Cuga

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 12-11-2013 13:17  Mis à jour: 12-11-2013 13:17
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: SIRIUS
Le retour vers sa famille, le rapprochement des frères et soeurs sont toujours des instants chargés d'émotion.
Dommage qu'il faille un décès pour que les humains sentent le désir de se retrouver.
Ce récit est chargé d’humanité.
Sur la forme ,
Citation :
Alphonse le grand frère a quatre vingt un ans,
seize ans de plus que sa cadette.


Cette phrase est bancale.
Et pourquoi cette présentation en lignes courtes comme des vers, alors que c'est écrit en prose ?
La suite ...
Merci
aliv
Posté le: 16-11-2013 19:21  Mis à jour: 16-11-2013 19:21
Plume d'Argent
Inscrit le: 25-03-2013
De:
Contributions: 290
 Re: SIRIUS
Une suite assez réaliste. J'attends d'en lire plus.
couscous
Posté le: 17-11-2013 15:03  Mis à jour: 17-11-2013 15:03
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: SIRIUS
Un nouveau personnage, bien sympatique au demeurant. On découvre la fratrie de Léontine et un morceau de son histoire. J'attends la suite

Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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