Tu écris avec beaucoup d'émotion.
Quand on a perdu un enfant quelque soit la raison, on le porte en soi, toujours, toujours, chaque année, chaque jour.
La douleur aiguë devient une douleur sourde mais jamais ne vient l'oubli.
Juste sur la forme :
Citation :
Je ne l'ai jamais vue, être autrement vêtue,
Ce vers accroche un peu à la diction : tr ... tr
J'aurais écrit :
Je ne l'ai jamais vue, aller autrement vêtue,
C'est plus fluide.
Pour éviter la répétition des "vétue", qui alourdit
J'aurais écrit :
Depuis ce jour si loin, elle est toute de noir, (pour le sens enjambement au vers suivant)
Vêtue de son chagrin, vêtue de désespoir. ( là , la répétition est à conserver, une anaphore amplifie toujours le sens )
Autrement habillée, jamais je ne l'ai vue
Depuis que dans son cœur, toute sa vie s'est tue.
Mais ce n'est que mon avis.
Il est impossible de lire ce poème sans une grande émotion.
Merci