Venez ! Levez vos mouchoirs Qui titubent dans le vent Ivre d 'amitiés falsifée Car il est cette heure fatidique Pour réciter vos aux revoir Sincère et triste devoir Quand silhouette obscure vogue Vers un phantasme sombre Loin de l’écrin précieux Des trésors d’une riche vie
Il est des temps clos Où soleil trouble vie A ne donner bel espoir Sa main tremble au soir De ne plus offrir lumière Pour vous conduire sain Dans le ventre dynamique D’un tendre projet attendu Pour engendrer bonheur
Il est au loin, loin d’ici delà Là -bas privé de toute vie Encerclé par fantômes Qui offrent leurs pas Pour guider un esprit Traumatisée par la folie D’un monde trop cruel Qui n’a de vrai Qu’un artificiel d’âme Prêt à rogner tout bien Ceux que temps vous a offerts Dans la conduite charitable De toutes vos relations à l’autre Biens entassés comme digue Pour s’éviter catastrophe
Mais le temps n’a rien protégé Et la digue c’est brisée Pour laisser là héritage Qu’au demain les malfrats Ont emporté, protégés Par une justice aveugle Sa bonté, sa sincérité Sa générosité, son humilité Une joue il ne tend Quand l’autre on lui fend Alors rien ne restera trésor Si ce n’est cette aigreur Pour ses yeux affolés Ancrés à la triste réalité Alors hissez vos mouchoirs Car il part, sac sur le dos Il emporte sa saine lucidité Chargée d’une douce paix
Cela le conduira ascète Débarrassé de tout tumulte Ainsi il se va vers la déréliction Pour n’écouter que son moi Qui chante douceur de sa vérité Pour n’être dans sa cache, agressé Par tous ces pernicieux affamés Qui dépècent, camouflés dans leur naturel, Toute la vigueur populaire de votre esprit Ils vous avilissent, escroquent, étranglent Quand espoir est votre plus fou désir Celui de pouvoir jouir d’une paix méritée Alors il est, sera jusqu’au temps demain Il s’enferme dans sa solitude ☼ƇƑ
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