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Nouvelles confirmées : Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente quatrième Partie
Publié par dominic913 le 18-04-2012 15:01:10 ( 861 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles confirmées



La bataille se poursuit dès lors pendant une bonne partie de la nuit. Nombre d’habitants sont massacrés au cours de ces heures sombres. Le village est la proie des flammes ; ses maisons sont dévastées. Puis, finalement, au terme de ce laps de temps, il est évident que ce sont Tristan, ses soldats, ainsi que les Héros, qui prennent définitivement l’avantage sur leurs adversaires. Au final, ils réussissent à faire refluer la cinquantaine de Soldats de Dieu qui sont éparpillés un peu partout à l’intérieur de Gressac. Ils en délogent certains des habitations au cœur desquelles ils se sont repliés. Parfois, les combats pour les en faire sortir sont particulièrement violents, et des dizaines d’hommes en armes sont tués du coté des partisans de Tristan, avant que leurs confrères ne réussissent à les tuer ou a les capturer. D’autres fois, ils en découvrent, cachés au fond de caves, qui se rendent immédiatement. Ils en affrontent d’autres encore, qui refusent leur défaite et se battent jusqu'à ce qu’ils tombent sans vie sous les coups répétés de leurs adversaires. Car aucun de ces derniers résistants n’accepte la reddition. Pire encore, ils enragent de voir les habitants du village se rendre sans résistance. De se rendre compte qu’ils accueillent les soldats accompagnant Tristan en leur ouvrant les bras, et en les considérants comme des sauveurs. Dès lors, ils se laissent assassiner, et criant une dernière fois : « Vive la Vraie Foi ; à bas les Hérétiques et les Frondeurs ».
De fait, au final, un immense hurlement de joie s’élève parmi la population de Gressac ; elle est bientôt accompagnée par les vivats des soldats de Tristan. Les Personnages, qui se trouvent certainement non loin de là, rejoignent donc le commandant en chef de cette expédition. C’est à ce moment là qu’ils s’aperçoivent que celui-ci est en train de discuter avec un de ses seconds. Il lui demande de se rendre immédiatement auprès du comte de Lamoricière, afin de l’informer de la prise de Gressac par ses troupes.
Evidemment, les Héros peuvent décider d’accompagner ce messager jusqu'à la caravane armée installée en haut de la colline la plus proche du village. De ce fait, ils parcourent le sentier qu’ils connaissent déjà en sa compagnie. En chemin, ils rencontrent plusieurs dizaines d’hommes armés portant les couleurs du comte, qui vont et viennent dans les deux sens. Ceux-ci fouillent les alentours du village a la recherche d’éventuels fuyards, semble t’il. Par endroits, se discernent d’ailleurs quelques cadavres de catholiques éventrés ou égorgés. Du sang frais macule le sol. A un moment donné au cours de leur progression, ils aperçoivent une trentaine de soldats du compte de Lamoricière. Ces derniers sont en train de poursuivre plusieurs Soldats de Dieu qui tentent de s’enfuir. Mais ils sont très vite rattrapés par leurs poursuivants, avant d’être égorgés sur place ; un hurlement de peu et de souffrance ce répercute un instant, avant de s’éteindre aussi brusquement qu’il est apparu. Et ils sont remplacés par des cris de victoire et de joie.
Malgré tout, en quelques minutes, le messager de Tristan, ainsi que les Personnages, arrivent aux abords de la caravane armée du comte de Lamoricière. Aussitôt, un soldat non loin de là les prend en charge. Et il les amène devant le chariot e ce dernier, et les invite à y monter d’un geste.
Si les Héros ont décidé de rester à l’intérieur de la caravane à l’issue de l’attaque des Soldats de Dieu à l’encontre du comte de Lamoricière, ils ont quartier libre durant tout ce temps. Et ce n’est que lorsque le Messager de Tristan approche du chariot du chef de l’armée Frondeuse, que ceux-ci se rendent compte de la situation. En effet, en observant au loin, ils s’aperçoivent que l’assaut est terminé. Il n’y a plus beaucoup de bruits en provenance du village ; et encore moins, de bruits de combats. Seules des fumeroles s’échappent du toit de certaines habitations, ainsi que de la place centrale du bourg. Des cris de joie se perçoivent également ici ou la. Les Héros écoutent et observent un moment le décor qui se dresse donc un peu plus bas dans la vallée. Puis, ils pénètrent une nouvelle fois à l’intérieur de la carriole du comte de Lamoricière.
Au moment ou ils pénètrent dans son chariot, le comte discute avec plusieurs des capitaines que les Personnages ont déjà aperçu a ses cotés par le passé. Le Messager de Tristan s’approche alors révérencieusement de lui. Le comte de Lamoricière lui fait un léger signe de tète. Et le Messager commence dès lors a détailler ce qui s’est passé à Gressac peu de temps auparavant. Il commence par déclarer que le nettoyage du village est maintenant terminé. Le régiment commandé par Tristan a tout de même perdu une petite centaine d’hommes – morts ou blessés. Mais celui-ci a réussi à chasser les Catholiques réfugiés à Gressac avec une relative facilité. Il a tué ceux qui ont tenté de lui résister ; et il a encore fait, environ, une dizaine de prisonniers. Le Messager conclut en disant que Tristan considère cette expédition comme une victoire totale ; il n’attend plus que les ordres du comte de Lamoricière pour revenir auprès de ce dernier avec ses troupes, lorsqu’il lui en aura donné l’ordre.
Le silence s’installe alors durant quelques secondes. Puis, le comte de Lamoricière prend à son tour la parole. Il explique que, de son coté également, les opérations militaires qu’il a présidé depuis ici, sont maintenant victorieuses. En effet, au même moment ou Tristan et ses hommes partaient en direction de Gressac, il a envoyé une partie de son armée bloquer l’avancée du régiment que l’Evêque de Cahors a lancé depuis Villemur. Ses soldats ont aisément repoussé les assauts de celui-ci ; d’autant qu’il était en sous-effectif, comparé au nombre de soldats composant sa propre troupe. De fait, le régiment de Monseigneur de Beaujeu n’a même pas eu la possibilité de descendre a l’intérieur de la vallée. Ses soldats l’ont attaqué alors qu’il se trouvait encore a mi-pente, et donc, dans une position particulièrement inconfortable. Il n’a pas pu se défendre convenablement, et il a rapidement été obligé de reculer. Et il a fini par se débander. Les soldats qui le composaient se sont très vite dispersés dans les champs alentours, tandis que les siens continuaient à les harceler. Ils ont donc fini par disparaître ; et il leur faudra du temps avant de pouvoir se rassembler de nouveau. Le comte de Lamoricière est en outre convaincu qu’ils ne feront pas d’autre tentative afin de porter secours à Gressac. En effet, fait t’il, si les Catholiques ayant échappé au courroux de Tristan et de ses soldats ont pris la même direction qu’eux, ils seront certainement très vite informé qu’il est désormais vain de venir en aide a ce village. Ils sauront très vite que le bourg est entièrement contrôlé par le comte et son armée Frondeuse ; et qu’ils n’ont pas assez de renforts pour essayer de lancer une contre-attaque efficace. Leur seule option sera donc de repartir en direction de Gressac. Et il est certain que le Père Gaétan de Montdidier maudira le comte de Lamoricière lorsqu’il sera obligé de faire un rapport détaillé à l’Evêque de Cahors, des événements qui viennent de s’y dérouler.
De fait, le comte de Lamoricière semble satisfait de la situation telle qu’elle se présente. Et, il déclare qu’il va faire camper l’ensemble des hommes de son armée tout autour de Gressac pour le reste de la nuit ; afin qu’ils puissent s’y reposer quelques heures avant de reprendre la route de Toulouse. Il écrit donc cet ordre sur un feuillet, qu’il signe de sa main, avant de le transmettre à l’un de ses capitaines présents dans son chariot durant cette conversation. Ce dernier se nomme Michel, d’après ce que les Personnages perçoivent de la conversation entre le comte et celui-ci, à ce moment là. Une fois le document en main, l’individu quitte le chariot pour transmettre ses instructions à qui de droit.
Durant la dizaine de minutes qui suivent, plusieurs autres coursiers se succèdent auprès du comte de Lamoricière. Ceux-ci lui font part de la manière dont Tristan gère la situation à l’intérieur de Gressac. Les Héros assistent évidemment à ses entretiens, puisque le comte souhaitent qu’ils soient présents ; si jamais ceux-ci souhaitent, à un moment ou a un autre, le laisser à ses affaires et s’adonner à d’autres occupations. De fait, l’un de ces Messagers explique que les exactions des soldats de Tristan, envers les sympathisants Catholiques encore cachés à Gressac et à ses alentours, se poursuivent ; malgré tout, elles sont désormais de moins en moins nombreuses. Un second rapporte que trois ou quatre viols et meurtres, viennent d’avoir lieu. Tristan demande des instructions précises à son supérieur, afin de châtier les coupables. Le compte fait transmettre à Tristan, par le même canal de communication, que la mort est le seul châtiment adéquat pour de tels méfaits. Finalement, au bout de ce laps de temps, les Personnages sentent le chariot dans lequel ils sont, se mettre en mouvement. Et le comte suppose qu’ils sont désormais en route pour le bourg qu’ils viennent de délivrer de la tyrannie du parti Catholique soumis à Mazarin et à Anne d’Autriche.
Le trajet dure une bonne demi-heure. Puis, finalement, le véhicule s’arrête, et lorsque les Héros jettent un coup d’œil à l’exterieur, ils reconnaissent immédiatement la place centrale de Gressac. Un instant plus tard, le comte de Lamoricière en descend. Il se dirige immédiatement vers Tristan, qui se discerne à proximité de là, entouré de quelques uns de ses soldats. Ils discutent ensemble avec animation ; la joie se lit sur leurs visages. Une fois arrivé devant lui, le comte félicite chaleureusement son lieutenant, en lui disant qu’il a fait un excellent travail. Il a agit héroïquement, et la Fronde peut être fière de lui, insiste t’il.
Le comte s’éloigne alors. Il pénètre dans une des maisons qui borde la place. Il choisit l’une de celles que les flammes n’ont pas touché, et qui est apparemment en assez bon état pour qu’il puisse y installer sa base de commandement pour les heures qui viennent. Plusieurs de ses capitaines l’y suivent immédiatement. Tristan, Michel, ainsi que Mahaubert l’y rejoignent à leur tour. Et les Personnages peuvent à leur tour rallier le petit groupe qui est en train de s’y former. Deux ou trois hommes remettent d’ailleurs les lieux en état en relevant deux tables, quelques chaises ; en repoussant des gravas ou en nettoyant le sol des salissures qui s’y accumulent, afin de les rendre un peu plus présentables et vivables.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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