| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Roselyne - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Roselyne
Publié par tchano le 18-04-2012 22:40:00 ( 1128 lectures ) Articles du même auteur



Dans une chambre blanche
Poudrée de jour traînant
Le tulle blanc ondoie
Des sentiments de vent

Sur le bois scarifié
la page à demi blanche
N'attrape plus les mots

Sur les murs à peau blanche
A repassé une ombre
Une ombre
Deux coeurs rouges
Elle patine une valse lente
Guidée par des rires d'alcôve.

La valse se dépose
Sur le lit blanc défait
Par des odeurs d'arbre grinçant
De cire pétrie
De terre fouillée
De craquelures de mer
Par des odeurs de coeurs rougis

Dans une chambre blanche
L'amour a métissé

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Iktomi
Posté le: 27-04-2012 19:57  Mis à jour: 27-04-2012 19:57
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: Roselyne
Quasiment chaque vers fait naître une image un peu mystérieuse mais pleine de sens en même temps.

Un concentré de pure poésie.

J'admire et m'incline bien bas.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
52 Personne(s) en ligne (17 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 52

Plus ...