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Poèmes confirmés : Cornemuse
Publié par Loriane le 31-03-2014 23:30:00 ( 998 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés




Cornemuse


Cornemuse tu m'amuses,
Obèse toilée, tu t'hérisses,
Cruelle tu crisses,
Puis, dégonflée tu ruses,
Tes tuyaux pendants mugissent,
Soufflent, sifflent, rugissent
Miaulent et nous usent
Tu cries aigre, me dévisses.
Raidie comme drisse.
Aiguë comme bec de buse.


Miracle !, l'homme de vent t'inspire, te déplisse,
Nataraj Shiva dans tes bras se glisse,
Redressés tes pendants serpents font excuse.
Musiciennes rondeurs de douceur s'esquissent.
Oubliées les notes qui glapissent et gémissent.
Ta mélodie gracieuse féline stimule, la vie fuse.


Quadrilles et gigues, les joues rosissent,
Country dancing, entrechats, de joie frémissent.
Toi entraîneuse aimée, jamais ils ne te refusent.
Tartans, kilts sur le bouclier de MacBeth bondissent,
Brumes, châteaux en Ecosse, fantômes, et vieilles bâtisses.
En chaîne ils dansent sous tes cris, joyeuse cornemuse.


Mais cornemuse je t'accuse, tu abuses.
Tu les mènes au pas, les haines s'alourdissent.
Ton corps hurle les menaces qui sévissent,
Tu conduis aux combats, la paix est une intruse.
Les airs de marches guerrières s'emplissent.
En cadence avance, que l'ennemi te maudisse.
Pour toi ils sortent tous des casernes, des cambuses,
Charmés de ta voix s'étourdissent, s'enhardissent.
Sous leurs étendards, marchent droits, obéissent.
Matrice bruyante des conquérantes muses.
Cornemuse dans cet emploi, jamais tu ne m'amuses.


Lydia Maleville



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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
maurizioB
Posté le: 31-03-2014 23:54  Mis à jour: 31-03-2014 23:54
Plume d'Argent
Inscrit le: 02-03-2014
De:
Contributions: 426
 Re: Cornemuse
Bonsoir Loriane, c'est bien vrai quand elle joue pour la guerre elle est pas drôle, mais quand elle enchante les fêtes ( dont la fête celtique à Lorient, c'est un enchantement )
J'ai aussi un petit penchant pour ce pays et cette culture écossaise pleine de jolies traditions
Amitiés, Maurizio
Titi
Posté le: 01-04-2014 09:09  Mis à jour: 01-04-2014 09:09
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Cornemuse
Belle ode Chère loriane à cet aérophones à anches, que les hommes ont détourné de sa fonction première qui était de distraire, pour en faire un élément en charge de sonner..... la charge

Pour ma part , grand amateur de sport que je suis , je me régale tous les deux ans, lors de la rencontre de rugby France Ecosse au stade de France, ou les supporters écossais nous abreuvent, avec leur gentillesse coutumière de ces volutes de son,sortis de leurs sac à musique.!!

A cet occasion ,je me réconcilie avec les choses du sport et ses supporters, qui pour le reste du temps, m’exaspèrent avec leurs cris et leurs vociférations animales !!!

Peut on d'ailleurs parler de supporters , pour tous ces C...., avinés et violents

Woody Allen prétendait qu'un gentleman était une personne qui savait jouer de la cornemuse, mais qui s'en abstenait, je pense pour ma part qu'un Écossais qui joue de la cet instrument est obligatoirement un gentleman
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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