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Accueil >> xnews >> Flamboyante ingratitude - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Flamboyante ingratitude
Publié par tagazou le 22-06-2014 16:18:53 ( 785 lectures ) Articles du même auteur



Gare ! A celui qui vous acclame
Le même qui vous porte aux nues
Un de ces quatre au lance-flammes
Il vous en aura descendu

Gare ! A celui qui vous encense
Vous perche sur un piédestal
Demain avec un plein d’essence
Son briquet vous sera fatal

Gare ! A celui qui vous louange
Il sera le pire d’entre eux
En jetant l’huile de vidange
De sa voiture sur le feu

Un incendiaire en filigrane
Veille dans votre admirateur
Et sachez que le pyromane
N’a pas d’eau dans le radiateur…

C’est bien connu que l’homme immole
Ce que jeune il a vénéré
Et commençant par ses idoles
Brûle ce qu’il a adoré

L’amour pareil sur l’avant-scène
Brûle ceux qui s’aimaient hier
Et qui se vouent à la géhenne
Leur paradis devient l’enfer.

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Auteur Commentaire en débat
Bacchus
Posté le: 26-06-2014 22:30  Mis à jour: 26-06-2014 22:30
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Flamboyante ingratitude
Tu as tout à fait raison, Tagazou.
Tiens, disons-le tout net : qui trop embrasse mal étreint. Malles et trains, comme on dit à la SNCF, qui n'est pas du tout garante de la fidélité.
Comment vas-tu ? Toi aussi, tu as tes petites pannes d'intermittents ?
Amitiés Bacchus
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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