Cri de malheur dans la joie de ma naissance un beau printemps Petit cœur en porcelaine, j’admirais la lune et le soleil Jouait avec des serpents à sonnette et des abeilles naissantes Admirais l’habit des moines et les fervents croyants Contemplais les fleurs fanées J’aimais le monsieur qui dormait dans une boite Même celui du cimetière que je voyais chaque années J’avais peur de la mer donc je m’accrochais à ma mère Peur des Etoiles de mer mais pas de celles aux au ciel
Je me rappelais de ce soir rouge de cadeaux De ce dieu tout en rouge Ce rouge me rappelait les fraises
Mais une nuit d’éclipse ,
J’ai poussé un cri de malheur dans ce soir d’été naissant Oui ! La lune essayait de s’emparer du soleil Mes abeilles s’éloignaient dans ces temps Je tombais à cause de la morsure du serpent Je me suis vu aimer la haine et haïr l’amour Ils avaient tous le cœur en fer mais disaient être croyant J’ai vu que l’habit ne fais pas le moine Je coupais désormais les fleurs fanées Je me suis rendu compte que le monsieur qui dormais ne se réveillerai jamais Même celui que je voyais dans la rue chaque années J’avais plus peur de la mer grâce à ma mère J’avais plus peur des étoiles de mer mais de celles dans le ciel
Un soir rouge, j’ai compris que ce dieu rouge était néant J’aimais plus ce rouge car il me rappelait mon sang
A cause du serpent, j’ai maintenant des enfants Je crois que mes taches s’empilent dans cet automne Homme autonome, J’ai envie de construire un empire Comme un noctambule buvant du vin rouge, je suis un vampire Je n’aime pas le moine mais je soigne mon apparence Aujourd’hui Je hais le monsieur qui dort Et je ris de celui qui est au cimetière La plage d’étoile de mer ne m’intéresse plus , je rêve maintenant d’oscar Dans mon monde, seul, La moralité porte un costard et les enfants portent des linceuls Le serpent s’attaque même à l’arbre généalogique Que faire ! Mon monde est désormais froid et triste
Un soir rouge d’hiver j'ai compris qu'il Ya qu'un seul Dieu mais qu'il est néant
Allongé sur cette route, mon sang s’étale avec talent Il n’y a plus de cri à présent Cœur en paille, j’admire la lune et le soleil Je rêve de renouveau dans ma vie ce soir de printemps J’attends que le serpent se morde la queue car tout cela est un éternel recommencement
Jules Stéphane
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