Eternel recommencement

Date 13-10-2014 00:36:08 | Catégorie : Poèmes



Cri de malheur dans la joie de ma naissance un beau printemps
Petit cœur en porcelaine, j’admirais la lune et le soleil
Jouait avec des serpents à sonnette et des abeilles naissantes
Admirais l’habit des moines et les fervents croyants
Contemplais les fleurs fanées
J’aimais le monsieur qui dormait dans une boite
Même celui du cimetière que je voyais chaque années
J’avais peur de la mer donc je m’accrochais à ma mère
Peur des Etoiles de mer mais pas de celles aux au ciel

Je me rappelais de ce soir rouge de cadeaux
De ce dieu tout en rouge
Ce rouge me rappelait les fraises

Mais une nuit d’éclipse ,

J’ai poussé un cri de malheur dans ce soir d’été naissant
Oui ! La lune essayait de s’emparer du soleil
Mes abeilles s’éloignaient dans ces temps
Je tombais à cause de la morsure du serpent
Je me suis vu aimer la haine et haïr l’amour
Ils avaient tous le cœur en fer mais disaient être croyant
J’ai vu que l’habit ne fais pas le moine
Je coupais désormais les fleurs fanées
Je me suis rendu compte que le monsieur qui dormais ne se réveillerai jamais
Même celui que je voyais dans la rue chaque années
J’avais plus peur de la mer grâce à ma mère
J’avais plus peur des étoiles de mer mais de celles dans le ciel

Un soir rouge, j’ai compris que ce dieu rouge était néant
J’aimais plus ce rouge car il me rappelait mon sang

A cause du serpent, j’ai maintenant des enfants
Je crois que mes taches s’empilent dans cet automne
Homme autonome, J’ai envie de construire un empire
Comme un noctambule buvant du vin rouge, je suis un vampire
Je n’aime pas le moine mais je soigne mon apparence
Aujourd’hui Je hais le monsieur qui dort
Et je ris de celui qui est au cimetière
La plage d’étoile de mer ne m’intéresse plus , je rêve maintenant d’oscar
Dans mon monde, seul,
La moralité porte un costard et les enfants portent des linceuls
Le serpent s’attaque même à l’arbre généalogique
Que faire !
Mon monde est désormais froid et triste

Un soir rouge d’hiver j'ai compris qu'il Ya qu'un seul Dieu mais qu'il est néant

Allongé sur cette route, mon sang s’étale avec talent
Il n’y a plus de cri à présent
Cœur en paille, j’admire la lune et le soleil
Je rêve de renouveau dans ma vie ce soir de printemps
J’attends que le serpent se morde la queue car tout cela est un éternel recommencement


Jules Stéphane



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