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Nouvelles : SOS
Publié par Sissi78 le 16-10-2014 18:30:00 ( 972 lectures ) Articles du même auteur



Je me sens lasse ce matin en me levant, encore une journée où je sens cette boule au niveau du ventre et de la gorge. Je n'ai ni envie de boire, ni envie de manger. Il faut juste que je m'habille et me coiffe pour être un minimum descente à regarder. Mon rendez-vous est dans 1h et je suis déjà toute tremblante. Je tourne en rond mais avant de partir je pense tout de même à nourrir le chat, heureusement qu'il sait se faire entendre le pauvre! Il est l'heure de me rendre à l'arrêt de bus, j'arrive au bon moment je le vois au loin. Je monte, je m'assoies près de la fenêtre. Une demi heure après j'arrive à l'arrêt auquel je dois descendre. Mais là je suis prise d'un vertige , je n'arrive plus à avancer. Le chauffeur me demande si ça va je lui fais signe de la tête que oui mais là je tombe en avant, mes jambes m'ont lâché. Un homme se précipite vers moi me demande si tout va bien, rien de casser. Le chauffeur arrive à son tour. Il me dit qu'il va appeler les pompiers je lui fais signe de la tête que non ce n'est pas la peine. Je me relève tant bien que mal, je descends les 2 marches, je me retrouve sur le trottoir, toutes les personnes du bus me regardent avec étonnement, ils ont les yeux écarquillés. Je leur fais signe avec mon pouce que tout va bien. Je commence à marcher, à essayer du moins. Je sens bien que quelque chose n'est pas normal mais j'avance quand même. Mon rdv est dans 10 mn. Je sonne, je monte, j'arrive devant la porte. On m'ouvre et là je m'effondre de tout mon long sur le parquet et je lance un cri aiguë de douleur. Dix minutes plus tard les pompiers sont là, je suis allongée toujours sur le parquet, je pleure. J'entends la voix de ma psy qui me rassure, qui me dit que tout va s'arranger. Je suis sur le brancard, elle s'approche de moi et me dit qu'ils vont bien s'occuper de moi , j'ai sûrement quelque chose de casser, elle me dit à l'oreille: vous avez toucher le fond mais vous allez remonter à la surface. On me transporte à l'hôpital le plus proche et je n'ai que cette image en tête celle de ma psy qui me sourit. Elle me suit depuis 6 mois, tous les lundis, elle me connaît assez bien.
Elle m'a alerté sur le fait qu'un jour mon corps dirait stop à toute cette souffrance que je lui inflige. Je mesure 1m70 pour 30 kg. Oui, aujourd'hui il a parlé pour moi, il a dit: SOS, STOP! je ne pouvais pas le faire seule. A présent je n'ai plus qu'à accepter de me battre et d'aller de l'avant.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 17-10-2014 15:44  Mis à jour: 17-10-2014 15:44
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: SOS
Un SOS qui finit bien. Texte triste mais rempli d'espoir.
couscous
Posté le: 18-10-2014 17:14  Mis à jour: 18-10-2014 17:14
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: SOS
Une triste réalité pour de nombreuses jeunes femmes et jeunes filles victimes de cette affreuse maladie.

Tu l'as bien dénoncée. Un texte qui porte l'espoir.

Juste un bémol concernant les fautes.

Merci

Couscous
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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