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Essais confirmés : Ma mêre, mes états d'âme et moi
Publié par dominic913 le 10-12-2014 12:28:09 ( 1037 lectures ) Articles du même auteur
Essais confirmés



Ma mère, qui est également inscrite depuis un certain temps sur Facebook - nous y avons quelques amis en commun -, lit de temps en temps les textes que je publie ici ou ailleurs. Pas tous, bien entendu. Il faut bien avouer que je suis extrêmement prolifique, et que les sujets qui m’intéresse ne sont pas toujours forcément ceux que nous avons en commun. Elle les trouve presque systématiquement trop touffus, trop longs, trop "alambiqués" comme elle aime à me le répéter. Elle dit aussi que je m'y plains trop souvent des aléas de mon existence, de mes souffrances passées ou actuelles, de mes "états d'âme", comme elle aime à me le répéter également. Cela ne veux pourtant pas dire qu'elle n'apprécie pas les sujets que j'aborde, les thèmes qui me sont chers. Mais, comme je l'ai déjà expliqué dans un texte précédent, ma mère est quelqu'un de très terre à terre, pour qui le matérialisme, les nécessités financières, les problèmes du quotidien, priment sur toute autre considération philosophique, spirituelle, ou sur les souffrances morales, psychologiques, etc.
C'est souvent qu'elle me bouscule, qu'elle me secoue, pour que je dépasse mes difficultés, les épreuves que la vie m'a infligées depuis que je suis enfant. Et Dieu sait que, moi comme l'ensemble de ma famille, avons traversé de nombreuses tempêtes qui auraient mis à bas des personnes moins solides moralement et psychologiquement ; qui en aurait conduit certaines à la folie ou au suicide.
Car, ce que j'évoque régulièrement ici dans mes souvenirs, dans mes réflexions personnelles concernant ma propre histoire, mon vécu, n'est qu'une goutte d'eau comparé à tous les événements auxquels nous avons tous été confronté dans ma famille. Malgré tout, peu à peu, je m'ouvre lentement à tout ceci en le mettant par écrit. Et cela me fait énormément de bien, quoiqu'elle en dise. C'est un moyen pour moi - du moins partiellement - de me libérer de mes démons, de m'affranchir de mes souffrances passées ou actuelles. Je sais que cela n'est pas suffisant, que j'ai un énorme travail à effectuer intérieurement. Mais cela me soulage ; un peu comme si je déposais une partie du fardeau installé depuis des dizaines d'années parfois sur mes épaules, sur le sol. Et que ce simple geste m'aidait à reprendre des forces avant de retourner au cœur de ce combat farouche, sans pitié, sans répit, continuel, qu'est ma lutte quotidienne pour la survie, dans un monde qui ne m'a jamais fait aucun cadeau.
Je suis parfaitement conscient que je ne suis pas l'homme le plus malheureux du monde. Il y a toujours plus malheureux que soi ; une personne qui a affronté davantage d'épreuves ou de malheurs que soi. J'ai un bel appartement ; j'ai des revenus réguliers ; je suis passionné par tout un tas de sujets ; je suis intelligent, cultivé ; j'ai une famille qui m'aime et que j'aime. Nier que je suis plus avantagé que d'autres serait une aberration. Ce serait coupable de ma part, égoïste, monstrueux. Quand on voit toute la misère qui existe autour de soi, la pauvreté, la maladie, la mort, la guerre, j'en passe, quelle audace de se plaindre de ses petites difficultés personnelles, si insignifiantes face à tant de malheurs et de souffrances.
Contrairement à moi, ma mère n'est pas dotée d'une sensibilité aussi exacerbée que la mienne. Elle est sensible à sa manière. Mais elle ne le montre que très peu ; pratiquement jamais en fait. Dans ma famille, montrer sa sensibilité, pleurer, "se plaindre" des épreuves que la vie vous inflige, est considéré comme une faiblesse. Et il ne faut pas se montrer faible ; il faut aller de l'avant coûte que coûte, mème lorsqu'on est épuisé, à bout de forces, terrorisé, blessé. Ces considérations sont des handicaps qu'il est indispensable de surmonter, mème si on y est pas préparé, mème si on ne sait pas comment faire.
Ce que ma mère n'a jamais réalisé, je pense - est t'elle capable de le comprendre iy de l'admettre ? -, c'est que dans ce domaine, comme dans bien d'autres, nous ne sommes pas tous égaux. Certaines personnes parviennent à s'affranchir de leur sensibilité, de leurs douleurs, de leur passé, de leurs blessures, pour avancer ; d'autres moins ; d'autres pas du tout. Certaines personnes sont fortes dans quelques uns des aspects de leur personnalité pour progresser. Par contre, pour d'autres aspects de celle-ci, elles sont incapables de trouver les moyens et les solutions pour franchir les obstacles qui se dressent devant elles. Pour ma mère, "qui veux peut", c'est aussi simple que cela. En ce qui me concerne, j'appartiens d'ailleurs à cette dernière catégorie. Autant je suis capable d'endurer certaines formes de douleurs morales ou physiques, autant d'autres me paralysent, me terrifient, me rendent incapables de réagir ou de trouver les solutions adéquates pour y mettre un terme. C'est ainsi, je n'y peux rien ; j'ai beau faire tous les efforts que je suis capable pour "changer", "évoluer" dans le sens que ma mère souhaiterait me voir suivre, je ne peux pas transformer la personne que je suis en profondeur. Mon passé, mon vécu, ma personnalité, mes rêves, mes espoirs, mes blessures, mes joies, mes victoires ou mes défaites, ont fait de moi l'individu à part entière que je suis aujourd'hui. Je suis certain que l'on peux évoluer sur un certain nombre de points ; mais se transformer totalement, c'est impossible.
En outre, ce que ma mère n'a jamais compris, c'est que chacun des textes que je publie ici ou ailleurs - celui-ci également -, n'est qu'un témoignage. Il s'agit de témoignages soulignant certains aspects de ma personnalité, de mon passé, de mes ambitions, de mes sentiments, de mes désirs, etc. Il s'agit aussi de témoignages relatant d'infimes fragments de mon existence, et de la manière dont je les ai vécu au moment où ils se sont déroulé, ainsi que les conséquences qu'ils ont eu sur ce qui en a découlé jusqu’à aujourd'hui parfois.
Depuis mon adolescence, je n'ai jamais cessé d'écrire. Autant par plaisir que par besoin.
Par plaisir, lorsque mon imagination sans limites, lorsque mes connaissances livresques dans tel ou tel domaine, me donnent l'occasion de créer des récits fantastiques teintés d'Histoire, de Mythes, de Légendes. Lorsqu'ils me permettent d'inventer des histoires fantastiques où, comme je l'écris "le Mythe rejoint l'Histoire, il y a un instant magique où la Réalité n'existe plus que pour être emportée par le Souffle d'une Légendaire Épopée". Cette phrase, à elle seule, résume parfaitement les multiples Savoirs, Imaginaires, perceptions, fragments de ma personnalité, de mes expériences passées ou présentes, les innombrables sources littéraires ou cinématographiques, qui sont les miennes. Elle évoque comment je les enrichit jour après jour par de nouveaux apports, par l'intermédiaire d’œuvres qui m'ont particulièrement et profondément marquées.
Par besoin, parce que n'ayant en face de moi que peu - ou pas - de personnes qui se préoccupent de ce que je ressens, de mes peurs et mes angoisses les plus noires et les plus profondes, de mes cicatrices visibles ou invisibles, actuelles ou passées, j'ai très vite éprouvé le besoin vital de les décrire, de les disséquer, de tenter de les comprendre ou de les appréhender, de les apprivoiser, de cette manière. Et plus les épreuves se sont accumulées, plus les souffrances, les étapes de mon existence, ont été dures, ont laissé leur empreinte sure mon corps et dans mon esprit, plus ce besoin s'est accentué. Et aujourd'hui, plus qu'hier, c'est devenu un une nécessité aussi fondamentale que le fait de manger, de dormir, ou de boire par exemple.
Hélas pour moi, bien que ma mère ait fait beaucoup d'efforts au fil des ans pour essayer de me comprendre, de m'accepter tel que je suis, elle a toujours énormément de difficultés pour appréhender cette extrême sensibilité qui est la mienne. Ce besoin impérieux de me réfugier dans un monde qui n'appartient qu'à moi, où je puisse m'exprimer librement, sans être jugé, regardé comme un homme différent qui a du mal à s'intégrer dans la quotidienneté dont je me sens prisonnier le plus souvent lorsque je me retrouve en famille. Je sais que les membres de ma famille n'en sont pas conscients, que c'est une façon de fonctionner qui les dépasse. Et cette incompréhension, ce fossé, me fait énormément souffrir. Alors que j'aimerai partager tout ce que je suis, tout ce que je sais, tout ce que j'aime, tout ce que je révèle dans mes textes notamment, je me sens souvent isolé, incompris.
Cela n'a rien à voir avec l'amour qu'ils ont pour moi, ou que moi j'ai pour eux. Car, je ne sais pas si elle le sait, si elle le ressent, si elle en a conscience aussi fondamentalement que je souhaiterai lui transmettre par mes mots, mais je l'aime du plus profond de mon cœur et de mon âme. Je serai perdu, je me sentirai abandonné. On m'arracherait l'autre morceau de mon cœur qui est morte avec le décès de mon petit frère Aymeric. Tout ce que j'aimerai, c'est qu'elle soit autant fière de moi qu'elle l'est pour l'ensemble des autres membres de notre famille ; ou, en tout cas, qu'elle le montre. C'est que ma famille réalise tous les efforts que je tente d'effectuer au quotidien pour essayer de les satisfaire au mieux de mes capacités et de mes possibilités. Alors, même si je ne me considère pas comme le plus malheureux du monde, loin de là, cette fracture, essentielle, enracinée au plus profond de ma personnalité, me ronge, et me détruit parfois. Le fait qu'il faut en permanence cacher ses "états d'âme", ses souffrances, ses peurs, accentue ce sentiment de solitude. Il accentue aussi ce besoin de me réfugier derrière mon ordinateur.
Car c'est le seul moyen que j'ai depuis toujours pour décharger tout ce que je ne peux pas partager dans la réalité avec les gens qui m'entourent. Ce n'est pas l'idéal, j'en conviens. Il serait largement préférable de verbaliser tout ce que j'écris dans mes récits les plus personnels. Mais, comme je l'ai déjà spécifié, c'est impossible. Ma famille est "intolérante" envers ceux qui montrent qu'ils souffrent, qui en parlent. Cela "saoule" ma mère, et elle fuit ce genre de choses. Qui plus est, parce que ma grand-mère vit avec elle, et qu'il ne faut surtout pas l’embêter avec des "peccadilles psychologiques", avec des "états d'âme" auxquels cette dernière n'accorde que peu d'importance. "Mémé est vieille, vois tu, ne cesse t'on de me répéter. Et tes états d'âme nous fatiguent. Nous, c'est pour profiter de la joie et du bonheur de se retrouver tous ensemble, autour d'un bon repas, à parler de choses que mémé comprend et aime. Ce n'est pas pour t'entendre te plaindre et geindre.". De fait, je me réfugie dans le bureau, avec mon ordinateur, où j'écris beaucoup, où je discute sur Facebook avec des personnes avec lesquelles je peux communiquer et qui acceptent l'homme que je suis dans toute sa complexité et sa multiplicité. Et chaque repas familial devient une corvée où je n'ai pas ma place, puisque ce qui devrait être un moment de joie et de bonheur partagé se transforme systématiquement en monopolisation de la conversation par quelques uns. D'ailleurs, pour le peu de fois où j'ai l’occasion d'y prendre la parole, j'ai l'impression d’être un intrus, un gêneur dont les mots sonnent dans le vide. J'ai l'impression que nul n'entend ce que je dis, et qu'ils n'ont qu'une hâte, c'est que je me taise pour les laisser retourner à leurs opinions ou dialogues habituels ; répétés et remâchés depuis des années sur les mêmes thèmes. Je suis d'ailleurs intimement, viscéralement, convaincu, que si cette monopolisation n'existait pas, que je pouvais parler plus librement, de sujets qui sont importants à mes yeux, sur lesquels je pourrais m'étendre et échanger, je ne serais pas aussi réticent à participer de bon cœur à ces réunions de famille. Car, à chaque fois que j'ai eu l'occasion de me mettre un peu en avant, à dévoiler un tant soi peu mes centres d’intérêts, mes passions, etc, aux gens de passage lorsque je suis en famille, ceux-ci ont vu en moi quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas, dont ils ne soupçonnaient pas l'existence, puisque ce n'est pas dans les habitudes de chez nous de mettre en avant ce que je dissimule depuis si longtemps en moi. C'est d'autant plus injuste que ces mêmes gens sont le plus souvent dès lors intéressés par ces aspects de ma personnalité, de mes passions, habituellement muselés.
Ma mère a été éduquée dans l'idée qu'il est normal de se soumettre à ses aînés, de ne pas les contrarier ou les contredire. Il est exceptionnel que celle-ci intervienne vis à vis de ma grand-mère. Et, comme elle a cette attitude envers elle, ma mère juge qu'il est normal que j'en fasse de même. J'ai beau avoir quarante-cinq ans aujourd'hui, à chaque fois que j'ai tenté de me débarrasser un tant soi peu de ce carcan qui m'étouffe, à chaque fois que j'ai essayé d'élever le voix pour faire entendre mon opinion ou que je n'étais pas d'accord sur tel ou tel point, ma mère m'a "remis à ma place". Elle n'accepte pas que je puisse bousculer l'ordre établi. C'est alors des larmes. Puis, c'est ma grand-mère qui se met à pleurer en disant qu'elle est un fardeau, qu'elle ne sert plus a rien. Or, comme ma grand-mère est aisée financièrement et qu'elle paye beaucoup de choses à ma mère - ou à moi -, elle estime naturel que nous nous soumettions sans rechigner à son bon vouloir. Moi, je pense que l'amour, la tendresse, l'attention, etc, ne s'achètent pas. Que l'on soit généreux envers les membres de sa famille est louable. Mais que l'on ait ce geste en pensant que, de cette manière, on peux diriger chacun selon sa volonté, est intolérable, insupportable. On est généreux parce que l'on a envie de faire plaisir à l'autre, sans rien en attendre en retour. Évidemment, il ne faut pas être ingrat. Il faut se montrer respectueux envers la personne qui est généreuse envers nous. Il faut la remercier, chaleureusement. Mais cela n'a rien à voir avec l'amour que l'on attend de la part de l'un ou de l'autre.
Or, depuis que nous sommes enfants, c'est ce principe sur lequel s'est en partie bâtie la relation que nous avons tous entretenu avec nos grands-parents ; et aujourd'hui avec ma grand-mère. Ma mère est prisonnière de ce système, et si jamais elle avait l'audace de s'élever contre ce diktat, elle sait très bien que la manne financière dont elle est bénéficiaire disparaîtrait ; ce qui handicaperait énormément dans son quotidien, matériellement parlant. Moi, j'en suis prisonnier parce que ma mère m'a éduqué pour que je garde en permanence à l'esprit que je suis redevable à vie de tout ce que mes grands-parents nous ont apporté matériellement. Et que se soumettre à eux est un moindre mal. Et que, de fait, mes "états d'âme", je ne dois pas les montrer afin de ne pas contrarier mes aînés.
Mais, plus les années passent, plus ce système de fonctionnement est de plus en plus pesant. C'est un fardeau, un carcan dont je suis prisonnier et dont je ne parviens à me libérer qu'en le mettant pas écrit, et en partageant mes pensées les plus intimes, les plus lourdes, ici ou ailleurs. Ma mère n'a certainement pas conscience de ce poids qui pèse sur mes épaules depuis tant d'années. Je ne lui en veux pas, bien entendu. Il est très difficile de remettre en cause une façon de fonctionner qui nous a été inculquée depuis notre plus tendre enfance. Elle s'est construite ainsi, elle s'en est accommodée, elle y a trouvé une forme d'équilibre certainement depuis que ma grand-mère vit avec elle. D'autres membres de ma famille s'y sont également habitué ; ils ne souffrent pas aussi intensément que moi de devoir plier devant les exigences de ma grand-mère, et par ricochet, de ma mère. Mais moi, je ne suis pas comme eux. Ma sensibilité, dont je ne peux me défaire, et qui est exacerbée, se transforme dès lors en torture morale. D'un coté, je souhaite correspondre à l'image que l'on attend de moi parce que je suis bien élevé, respectueux, ouvert. Parce que, tout simplement, je les aime et je les accepte comme ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts, avec leurs différences et leurs personnalités. D'un autre coté, je souffre de cette situation qui perdure depuis des dizaines d'années, et qui me blesse profondément ; sans qu'ils aient véritablement conscience des dégâts que cette façon de faire ont engendré en moi. Du fait que je ne sais plus comment me comporter, que j'ai parfois l'impression d’être un étranger dans ma propre famille. Que ce que je suis en plus profond de mon cœur et de mon âme est à chaque fois remis en question, en cause, au cours de nos réunions de famille.
Je le répète, je ne suis pas l'homme le plus malheureux du monde, loin de là. Je ne souhaite pas que ce texte soit compris comme une plainte, une manière de m'épancher sur mes malheurs - bien que je sais pertinemment que si ma mère le lit, c'est ainsi qu'elle va le percevoir -. Mais peut t'on être objectif lorsqu'on est personnellement concerné par un texte, quel qu'il soit ? Je ne le crois pas. On a toujours des attitudes différentes lorsque ce sont les autres qui sont décrits, interpellés. Quand il s'agit de nous, on est forcément de parti pris. Moi même, je l'avoue en songeant à tout ce que je viens de divulguer, je m'interroge : je me dis : "n'es tu pas allé trop loin ? Devais tu révéler tout cela ? Est ce que tu ne vas pas blesser les personnes que tu aime le plus au monde ?" J'ai peur, parce que ce n'est pas le but de ce récit. J'en est presque les larmes aux yeux en y pensant parce que je ne veux pas faire de mal, ni à ma mère, ni à ma grand-mère, ni à quiconque d'ailleurs. Mais, je me dis aussi que ma mère, si elle m'aime aussi profondément que je l'aime, comprendras ; qu'elle réalisera que mes "états d'âme" ne sont pas de simples plaintes d'un homme qui fait le "malheureux", alors qu'il y en a tant d'autres qui le sont plus que lui. Nous sommes tous différents, nous réagissons tous différemment face aux événements, aux épreuves, face à notre passé, notre présent ou notre avenir. Nous ne sommes pas tous égaux face aux duretés de l'existence, face au comportement de telle ou telle personne, qu'elle nous soit proche ou pas. Il y a des choses qui nous marquent au fer rouge à vie. Moi, il y a beaucoup de choses qui se sont gravées à jamais dans mon âme et dont je ne parviens pas à me libérer. J'attends uniquement de la compréhension, de la tolérance, de l'ouverture d'esprit, et surtout, de l'aide, de la part de cette mère sans qui, aujourd'hui, je ne serai rien...

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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