Une banane à une orange Amère, tenait ces propos : Vois-tu : les « zoreilles » nous mangent Mais ils dénigrent notre peau… La mienne est réputée glissante Perfide au pas du promeneur La tienne est plus qu’envahissante Gaufrant des hanches les rondeurs
Heureusement que d’une pomme L’épluchure criblée de trous Leur dit mes sœurs : je suis des hommes Une victime comme vous
J’ai perdu ma pulpe sapide Et le parfum de mes aïeux Empoisonnée de pesticides Affadissant mes sucs précieux
Aussi avant que d’être en ruines Je m’en vais venger notre honneur Et les gavant de mes toxines Mon « épiderme » aura le leur !
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