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Poèmes confirmés : Vision double
Publié par tagazou le 28-04-2015 16:40:05 ( 1206 lectures ) Articles du même auteur




Avec ma « mie » camerounaise
Nous louons un appartement
Dans le cossu quatre-vingt-treize
Le plus snob des départements

Bien logés à la même enseigne…
Nous avons sur un calicot
Décalqué l’un une châtaigne
Et l’autre une noix de coco

S’il est pour moi un pied-à-terre
Ce nid est une aire d’envol
Pour elle et son regard s’éclaire
En voyant des départs le hall

Elle y voit la tour de contrôle
Et moi Roissy quand il fait beau
Et tous les deux : Charles de Gaulle
Quand on a bu un coup en trop !

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Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 28-04-2015 19:20  Mis à jour: 28-04-2015 19:20
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Vision double
cher tagazou,
j'ai également l'honneur d'investir ce merveilleux département. Mes enfants surtout aiment à voir décoller les avions et courir les lapins près des pistes. J'ai pour ma part perdu un peu de cette fraicheur d'enfance...

Amitié,

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Vision double tagazou 29-04-2015 14:31
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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