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Poèmes confirmés : Le seuil,
Publié par Ermite le 26-07-2015 10:51:36 ( 735 lectures ) Articles du même auteur



Il parlait pour ne rien dire,
C'était sa façon d'être muet,

Il pouvait parler de tout
Jusqu'au seuil de lui-même,

Il était devenu sourd
A la voix de son être.

De la psychologie, il fit son affaire,
C'était sa façon de se taire,
Il écoutait alors, la voix de son maître,

C'est ainsi qu'il vivait,
C'était sa façon d'être.

On peut être heureux,
Au seuil de soi-même,

Mais il suffit d'un mot,
Pour franchir le seuil.

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Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 26-07-2015 12:14  Mis à jour: 26-07-2015 12:14
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Le seuil,
"Il parlait pour ne rien dire,
C'était sa façon d'être muet,"

Très juste, j'en connais beaucoup des comme ça. je les trouve d'ailleurs très reposants. Qu'on les écoute ou qu'on ne les écoute pas : rien de transcendant !

merci pour cette fine psychologie,
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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