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Poèmes confirmés : Supplication,
Publié par Ermite le 16-10-2015 09:51:03 ( 1157 lectures ) Articles du même auteur



( Pour toutes ces femmes, d'Arabie Saoudite et d'ailleurs qui luttent pour exister. )


Elle a perdu la tête,
Elle ne voulait qu'être elle,
Suppliant l'homme,
Que sa lame, il retienne.

Elle était en noir,
Il était en blanc
Et la loi a jailli d'une tête
Et la terre était en sang.

L'homme se met un voile sur la tête,
Afin de ne pas voir ce visage,
Afin de cacher ce regard
Qui risquerait de lui faire perdre la tête,

Alors, il la tue,
Comme on tue une bête.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Marco
Posté le: 16-10-2015 11:40  Mis à jour: 16-10-2015 11:40
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: Supplication,

Oui, on assiste aux plus belles heures de l'horreur ; Ils enterrent des enfants vivants,
crucifient et torturent à " tour de bras" au nom d'un Dieu.

Les femmes sont les premières victimes de ces fous ; ton poème leur rend hommage
et dénonce la folie de l'homme.

Avec des mots simples ce poème est concis. Excellent !

Bravo Louis ! bonne journée !

Amitiés
Marco



PS : je te remercie pour ton commentaire et je suis heureux que tu m'accompagnes
dans cette poésie faite de joie, de vérité, de beauté et d'amour mais aussi de tant de
souffrances et d'incompréhensions.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Supplication, Istenozot 17-10-2015 23:34
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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