Poire et Billard à cause de leurs palabres se retrouvèrent encerclés par 10 scélérats. Avant que les malandrins ne les encerclent, le chevalier et son écuyer avaient eu le temps de dégainer leur épée. Le chef des bandits Paul, prit la parole.

Paul : Puisque il y a un risque que vous connaissiez nos visages, n’espérez pas vous en tirez vivants. Toutefois si vous le désirez, je vous accorde une minute pour prier. Je vous conseille de rengainer vos épées, nous sommes cinq fois plus nombreux que vous. Tout ce que vous gagnerez en nous affrontant c’est une mort lente et douloureuse. Si vous vous laissez faire, je vous promets un trépas rapide.
Poire : Montjoie Saint Denis.
Paul : Espèce de sot. Meurs donc. Pendant un instant la situation fut confuse, puis finalement les vainqueurs furent Billard et Poire, le seul survivant parmi les bandits s'avérait Paul.

Poire : Vous êtes seul et blessé, je vous conseille de vous rendre.
Paul : Cela ne servirait à rien que je fasse cela, sinon à garantir que je serai tuer à petit feu.
Poire : Je parlerai en votre faveur aux autorités du village de Noirot, et puis vous ne serez pas forcément mis à mort, d’après les noiriens vous n’avez tué personne.
Paul : Très bien je me rends.
Billard : Poire ne fait pas de promesse que tu n’es pas sûr de tenir. Le chevalier jette un couteau de lancer qui atteint Paul au cœur.
Paul : Argh !
Poire : Pourquoi avoir tué un adversaire désarmé ? C’est une conduite indigne d’un chevalier.
Billard : Le code de la chevalerie ne s’applique qu’aux adversaires de sang noble, il ne concerne pas un bandit de grand chemin. Et puis laisser en vie un brigand qui sait que j’ai fui serait mauvais pour ma réputation. Il aurait pu colporter une nouvelle nuisible pour ma renommée.
Poire : Tout de même, il n’était pas nécessaire de le tuer, j’aurais pu effacer de sa mémoire ce qui c’était passé grâce à la bouteille d’alpium, que vous possédez.
Billard : L’alpium coûte cher et, puis je préfère l’utiliser sur des personnes qui méritent un secours.

Après s’être reposé une heure pour se remettre de leur dur combat, Poire et Billard cheminèrent jusqu’au village de Noirot où ils furent accueillis comme des héros, ils eurent une discussion avec Léon le chef du village.

Léon : Racontez-moi comment vous êtes venu à bout de Paul le malfaisant et de sa bande.
Billard : j’ai pris par surprise Paul et ses comparses, ce qui m’a permis d’en tuer deux avec mes couteaux de lancer, puis j’ai chargé et tué un troisième malandrin, mon écuyer pendant ma charge est venu silencieusement par derrière et avec deux couteaux de lancer à tuer deux autres bandits. Le mort de plusieurs de leurs compagnons ont plongé dans l’indécision les scélérats, ce qui a permis à mon écuyer et à moi de tuer encore deux bandits. Finalement les voleurs ont repris leurs esprits, et se sont mis à nous attaquer, je me suis chargé de leur chef Paul, et d’un de ses sbires, tandis que mon écuyer était occupé avec un autre bandit. Une fois que je me suis débarrassé de mes deux opposants, je suis parti au secours de Poire, qui se faisait dominer.
Léon : Je vois que vous avez fait honneur à votre réputation de stratège et de chevalier héroïque. Comme convenu je vous verse cinquante pièces d’or pour vos services, et je vous invite à dîner ce soir chez moi. Mh que se passe t-il ?
Villageois : Seigneur, j’ai une grave nouvelle, une terrible menace pèse sur le village.

En vérité celui qui a fait le plus gros du boulot était Poire puisqu’il a tué 8 des 10 sbires de Paul, et que sans lui Billard aurait trépassé. A part une grosse fatigue, l’aforci fut sans conséquence néfaste sur Poire. Quelle est la menace qui pèse sur le village de Noirot ? Vous le saurez peut-être en lisant l’épisode 4 de Billard le chevalier aux cent peurs et aux cent poches.