Les rythmes changent au gré du temps. Parfois cela m'écorche le coeur (et l'esprit), mais la nécessité de l'ambiance s'élève ici en loi absolue.
Une rue assourdissante envahie de gens, De klaxons, de bruits, de cris de tant d'hurlements, S'étend, infinie, vers le port, vers le Pirée Où s'ancraient les nefs des tourmentes retirées.
Lorsque point l'aurore et la fuite des étoiles, Enveloppe la cité un pénible voile. Les maisons sont ombragées et les murs noircis, Et l'air suffoquant et les regards imprécis.
Athènes la voici, celle du temps moderne. Où sont donc ses allées bordées de mille fleurs Et ses oliveraies, et leur douce senteur,
Et ses charmants chemins éclairés de lanternes? La voici disparue, au gré des vents, Au gré du temps.
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