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Poèmes : La Vieille Passante
Publié par Hossip le 09-04-2016 17:57:49 ( 942 lectures ) Articles du même auteur



La vieille passante


Une vieille femme passa, canne à la main dans sa décrépitude,
Son visage figé, bloqué solidement,
Elle marchait dans une opiniâtre solitude,
Les yeux trop cernés pour pleurer, elle périssait lentement

Le regard axé sur le sol et le temps qui s’en allait,
Mollement et sans qu’elle ne le vît, dans le grincement des heures,
Dans l’inanité lourde des secondes sèches elle mourrait
Trop vieille, trop usée, trop fripée pour encore en avoir peur

Le corps pourrissant comme l’humanité
Le sang coulait de son esprit
Elle ne cessait de souffrir, impuissante, le dos rabaissé
Le ventre maigre qui pourrit !

Sans que personne n’ais pu le voir dans l’ennui du soir
Déchue, elle ne put empêcher ses muscles de choir !



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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 18-04-2016 06:07  Mis à jour: 18-04-2016 06:07
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: La Vieille Passante
Cet univers glauque et douloureux et puissant.
J'aime cette écriture, d'un réalisme qui parle de nous
Citation :
Les yeux trop cernés pour pleurer, elle périssait lentement

Ton spleen réaliste est bien "humain"..
Très belle lecture
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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