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Poèmes : Il n'était qu'un Homme
Publié par Basile le 01-08-2017 13:50:21 ( 853 lectures ) Articles du même auteur



Il n’était qu’un homme,


Ce jour-là il a donné cinq fois sa vie
Ce jour-là il est entré éternellement dans leur mémoire
Cinq fois mon cœur ce jour-là a saigné
Mais à chaque fois de plus en plus fort.

Qui était-il pour oser sacrifier sa vie
Que croyait-il faire en bravant la mort
Nul ne sera à jamais ce qu’il a voulu prouver
Mais au fond de nous-même nous le savons.

Ce jour-là il a donné cinq fois sa vie
Pour ces cinq survivants il sera à jamais dans leur mémoire
Incrusté pour toute une éternité
Pour eux il ne sera jamais plus mort.

Il n’était qu’un homme mais il a donné sa vie
Cinq fois il a pu déjouer la mort
Aujourd’hui cinq d’entre nous ont pu être sauvés
Pourtant pour rien au monde nous ne l’envions.



Basile Béranger Chaleil

Mercredi 27 janvier 1982
(rectifié le 01.08.2017)

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Auteur Commentaire en débat
Basile
Posté le: 01-08-2017 18:26  Mis à jour: 01-08-2017 18:26
Régulier
Inscrit le: 03-07-2017
De: L'Univers
Contributions: 60
 Re: Il n'était qu'un Homme
C'est l'histoire véridique du vol 90 Air Florida, assuré par un Boeing 737-222 de la compagnie américaine Air Florida, qui heurta un pont au-dessus du fleuve Potomac à Washington (DC), suite à une tempête de neige.
Il s'est abîmé dans les eaux gelées du fleuve le 13 janvier 1982 juste après son décollage de l'aéroport national de Washington en Virginie. Le Boeing 737 devait rallier Fort Lauderdale via Tampa en Floride.

L'accident causa la mort de 78 personnes dont 4 automobilistes qui se trouvaient dans leur véhicule sur le pont. L'avion transportait 74 passagers et cinq membres d'équipage, seules 5 personnes survécurent à l'accident. L'avion heurta sept véhicules et arracha une partie de la barrière de sécurité du pont de l'Interstate 395 qui relie Washington à Arlington, avant de s'écraser dans les eaux gelées du fleuve. L'accident se produisit à moins de 3 kilomètres de la Maison-Blanche et était visible depuis le Pentagone.

Quelques survivants furent secourus par des personnes présentes aux alentours puis par les services de secours, mais les glaces flottantes rendaient l'accès à l'épave de l'avion difficile.

Les pilotes et la majorité des passagers perdent la vie sous le choc. Quelques uns, assis à l’arrière, réussissent à sortir de l’avion pour se retrouver dans l’eau. Un hélicoptère Bell qui passait par hasard descend à un mètre au dessus de l’eau et son pilote jette une corde. Une personne s’y accroche et elle est tirée vers la berge. Plusieurs fois elle lâche la corde et plusieurs fois l’hélico revient au-dessus de sa tête.

Un homme sort du Boeing, mais il revient aider d’autres. Il sort une personne puis revient en chercher une autre. Il sera vaincu par le froid et ne ressortira plus. Il comptera parmi les victimes sans que l’on ne puisse jamais déterminer qui c’était.



https://youtu.be/FGNf-GRKnaE

C'est en l'honneur de cet homme inconnu faisant partie des 6 survivants en début du crach, que j'ai écris ce poème.
Il y laissera la vie pour avoir donné cinq fois son tour...

Basile
Istenozot
Posté le: 03-08-2017 13:06  Mis à jour: 03-08-2017 13:06
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Il n'était qu'un Homme
Bonjour Basile,

Ce témoignage historique sous sa forme poétique lui donne une valeur émouvante.
Merci pour cet hommage poétique rendu à l'humanisme d'un homme courageux.

Je vous souhaite une très belle fin de semaine.
Bien à vous.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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