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Poèmes : Enfant du mystère
Publié par modepoete le 14-08-2017 22:10:00 ( 732 lectures ) Articles du même auteur



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Je gravissais les collines ralliant ce parvis
Quand soudain, je vis au grand tréfonds
De l’autre versant, un revêche lac profond
Embourbant occulte, les signets de la vie

Passerelle de la mort à la vie, je surgis
Hanté par les fantômes, qui me repoussent vers ce fond
D’un canal où coule à la nuit, la résurgence d’un fécond
D’un appel à la frontière d’être ou ne pas être, pour la vie

Abords luxuriants, générant une nouvelle présence
Enfant inquisiteur du où, profanation du mystère
Tu joues avec la terre, moule inquiet de l’humain d’hier
Qui restera de pierre, et toi de chair pour ta naissance

A tes premiers pas du savoir, tu cherches sur l’horizon
Ce soleil naissant, qui se couche congénital, sans te dire
Où il dort quand soudain, la lune dans la nuit se met à luire
Tu voudrais l’entremettre, de tes petits bisous bien ronds

Seul dans ta solitude, tu endosses le bel apparat
De Zorro, protecteurs des humbles, dans ta cachette
Justicier du rien, le monde où est-il? Tu le guettes
Le connaîtras-tu ? Si tu t’endors sur les nuages trop ras

Endormi sur un pommier, qui te protége alerte
Tu sens sur son dos, la croissance de ses fruits
Comment se fait-il ? Comment fait-il ? Sans pleur de pluie
Toi aussi tu es un mystère, Tu le serres à éviter sa perte

Pourquoi moi ? Enfant j’aimerai siffler en beau rossignol
Parcourir les vastes contrées où je ne puis aisé, aller
Voler, voler au plus haut dans les cieux pour rattraper
La lumière de mon soleil avant que la nuit ne miaule
*
Aller là bas, au pays des grands parents, tous oubliés
Dans ces cimetières froids où la ronde perpétuelle des ages
Ne pourra revenir me donner la main comme une présence sage
Je resterai sur ma colline, pour rêver de l’au delà des amitiés

Oh mon enfant ! Rêve-toi, ange pour tous les demains
Parcours le petit chemin où la vie chante de douces mélodies
Quand tu souris à la tranquillité et que tu parles en poésie
Ne t’arrêtes pas sur les turpitudes, longes celles-ci toujours serein.

Ô bel Enfant de demain
Seras-tu, viendras-tu
Courir sur cette terre
Tu n’es pas né, mais
Sois le salutaire avenir
De notre méphistophélique humanité
CÆ’

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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