Sur un chemin étroit parcourant la préoccupante réforme Glisse sur des nuages gris la foule ; Hostile fronde Contre cette pluie de grêlons, chiffrée qui s’abat en ronde Elle dévaste ces lits d’épargne sans souci de leur méforme
Maladie si tu me prends que pourrai-je t’empêcher De me vaincre mais je t’en prie ne me vole pas Déjà la vie ordinaire est pour nous un grand tracas Devrai-je me sentir coupable, me laisser crever pour t’éviter
Dans leur délire de la compétitivité les magnats Auraient plaisir à vous voir licencier pour leur santé Entasser encore plus de dividendes pour vous presser Ils sont lasses de vous voir gémir au bonheur, vous les parias
Un jour de votre temps demain vous compterez soucieux Ce petit pécule économisé avec l’effort de la sueur ruineuse De votre santé ; Vous permettra t’elle de vivre sage et heureux Ces jours vous tirant en fin de vie sans souci du pernicieux
Nos enfants bien sages, faciles à éduquer ne rencontrent pas Dans leur éducation de difficultés particulières en somme Ils suivent avec normalité le programme proposé des tomes Chacun n’a pas la même performance, le même attrait, à chacun son pas
Il est des métiers où le travail permanent est difficile à conserver On ne doit pas pour cela les considérer comme de vils pestiférés On doit leur permettre de combler ce manque qu’ils n’ont espéré Pour cela les indemniser où leur procurer un emploi assuré
Les cris frondeurs s’élèvent sur toutes les pensées opprimées Quand elles entendent du pouvoir : -Taisez vous, pourquoi revendiquer Nous sommes élus, nous gouvernerons ; il a raison, nous savons plier Politique n’oublie pas, la démocratie appartient au peuple, c’en est assez….
Il est un domaine dont vous ne tenez aucun compte Avez-vous fait les statistiques de ces nombreux bénévoles Du monde associatif qui tentent d’assurer au vol Ce travail moral, souvent en grattant sur leur part d’économie
Je voudrai que cela soit une bonne réforme Faire de l’association une entité à part entière Lui donner tous les moyens de ne pas être ratière Politique avez-vous compté ces économies d’état
Que les charges sociales et fiscales soient proportionnelles Aux richesses accumulées par le travail et le non travail Moins d’impôts, moins de charges sociales, ce nouvel attirail Taxe de la consommation répartie entre nécessaire et luxe référentiel.
Ô vous, éditeurs de lois en politique Le libéralisme sera-t-il la faille De la faillite du monde prospère Evitez-nous de subir le sévère D’une déchéance qui nous guette Sachez que vous serez en hypocrites Les responsables à devoir vous sacrifier Quand notre demain se voilera D’incertitudes, de désagréments, de rixes Comme en seront nos futures générations Evitez-nous tous ces malheurs en devenir Cƒ

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