Dans la froideur automnale, il rentre seul, La hotte pleine de rêves d’enfants, enfouis. La nuque courbée, le pas lourd, vieil aïeul Abandonné. Grande est la tombe de l’oubli.
L’érosion de la vie, a forgé son récif, Patelins inconscients qui l’aiment par défaut, Comme une vieille habitude, un réflexe instinctif. Nul n’envisage prendre le vent sur son bateau.
Si le vide se fait, en lui plus que dehors, C’est qu’il en a tellement, bras ouverts, comme en croix D’amour à proposer et même à recevoir. Le voici désormais, naufragé sous son toit.
Il referme la porte, dépose son manteau, Prends la plume et un verre et entame le combat. Quel que soit l’antiroi, sa vie comme un drapeau Il crie en capitaine : « Il peut compter sur moi !»
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