
Que noël soit en ce jour, Ô mes seigneurs ! Que les lumières des cieux, ne soient plus Chapelets de lucioles, pour ces innocents élus Qui se meurent, au bas fond des frayeurs
Fête des enfants, descend instant magique Bruit de ces tendres pétards qu’ils ne soient Mines destructrices, de leurs belles voix Elles voudraient entonner, de gais cantiques
Chargez les ruines, de vitrines ruisselantes De ces guirlandes, de puissants rubans d’amour Mais ne les dessinez, galon sanguinolent du labour De vos ambitions, laissez rêver, le bonheur en ce jour
Donnez à chacun de s’endimancher, costume de joie De parader dans leurs beautés, enfants d’innocence Assez ! Ne les blessez plus, arrachez ces pansements Ils ne peuvent être effrayés, de la vie donnez leur la foi
Faites monter au ciel, les sapins qui consacrent la paix Pour ces enfants émerveillés, par les éternelles bontés Rapatriez vos fusées, de la panique, senteurs larvées De la mort que vous ne pouvez offrir, bien soulagés
De la nativité accueillez heureux, l’enfant des sincérités Donnez lui le lit, de la vie, dans sa vallée d’aimé Ne chassez pas, de votre perversion d’imbécillité Son bonheur d’enfance, engendrez son plaisir à jouer
De vos erreurs, ils ont tout perdu, devenus orphelins Vous bourgeois de l’inimaginable, vous vous souriez Au coin d’une cheminée chaleureuse, regardez-les! Maudits! Faites de ce jour un grand jour, de bonne charité
Eteignez les bruits, mettez en sourdines, les vils fluors Sortez les bonheurs, ouvrez les portes de douces chaleurs Laissez parler vos sermons, à la délicatesse de vos cœurs Donnez sans retour, à l’enfant la paix, enfin il rêve et s’endort. ƒC
|