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Poèmes : La raison en campagne
Publié par modepoete le 15-03-2018 16:30:00 ( 625 lectures ) Articles du même auteur



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Deux amis inséparables
Marchaient sur la frontière
De leur raison confinée au mystère
Mitoyen d’une sagesse aimable

Ligne du bel imaginaire
Elle acceptait à ses cotés
Deux pays différents d’aspect
En somme bien rudimentaires

Les amis tournèrent la tête
À gauche, à droite rêveurs
Où se trouvaient les saveurs
Pour le plaisir d’être de la fête

Chacun ravi se mit à penser
Duvrai dit : – Chacun d’eux est louable
Dufaux dit : - chacun d’eux est estimable
Où devons nous au mieux aller

Duvrai voulu partir au pays du vrai
Ce pays aux fleurs splendides
Cadeau spatial des éphémérides
Décor raisonné qu’il lorgnait

Dufaux se pencha sur l’autre bord
Conquit par le faux de la réalité
Des contrées inexploitées rêvées
Un constat pour ne pas avoir tord

Duvrai s’enquit auprès de Dufaux
Tu n’as pas tord, mais regarde le vrai
Ne me dit pas ! Regarde ces beautés
Es-tu conscient que là, tout est beau

Cela est toujours vrai, mais mon pays
Faux, il est lui aussi une terre du beau
Regarde et écoute-le, dans son repos
Il t’appelle, il te voudrait un être ébahi

Je ne comprends plus s’exclama Duvrai
Ton pays du faux est d’autant mirifique
Mais pourrai-je d’un regard prolifique
Quitter la parure de ma vue inimité

Comment sortir de ma frontière gelée
Adossé sur ton pays, regard sur mon vrai
Que ne puis-je te dire, rallume ta vérité
Et viens te serrer contre mon authenticité

Dufaux s’emballa, pourquoi serait-il moi
Qui devrait t’accompagner à ton assuré
Mon faux est un vrai paysage admiré
Pourquoi toi ne viens-tu pas à ma sincérité

Nous avons suivi cette voie en Amitié
Frontière de nos silences de toutes vérités
Devrons-nous, nous quitter d’animosités
Pour des pays vrai ou faux à nos sensibilités

Si tu le veux expérimentons nos voyages
Allons ensemble au pays du vrai et du faux
Constatons, différencions, analysons du haut
D’une pensée la frontière raison et son usage

Au retour de notre campagne nous pourrons
Dans la plénitude de nos expériences, décider
Du pays où nous poserons nos bagages usés
Par ces plaisirs de se retrouver enfin baron

Duvrai et Dufaux heureux se congratulèrent
Ils avaient gagné chacun sur le large front
De leur instabilité, ce droit d’une bonne décision
Unique, insécable, irréversible pour leur ère

Dufaux manda, et si nous n’avions été d’accord
Qu’aurions nous décider pour être communauté
Nous aurions suivi notre frontière dit Duvrai
Jusqu’à trouver le chemin de la raison juste d’alors

Méfies toi ! Tu sais souvent, la raison n’est que
Pure subjectivité, on la croit vrai, elle se faufile
Dans les méandres de fausses connaissances inutiles
Qui obèrent sans vergogne votre pensée trop cynique.
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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