« Une prison pour mon cœur »

Toi, ma douce Dame qui, un jour, emprisonna mon cœur,
En un coffre de bois aux senteurs d’amour et d’espérance,
Tu es devenue ainsi, par cette capture, son unique bonheur.
Dont se passer serait pour lui une ignominieuse souffrance.

Depuis ce jour où tu es devenue, pour la vie, ma belle geôlière,
Mon cœur n’a jamais subi l’entrave, comme mauvaise manière,
Ton tendre baiser, chaque matin, le fait s’évader au-delà du réel,
Pour rejoindre ton monde, rempli de parfums et de jolies dentelles.

Quand, quelquefois, de tes yeux noisette, coulent tes pleures,
Tes larmes ne sont que gouttes de pluie pour effacer ses peurs.
Quand tes rires chaleureux se transforment, en éclats de tes joies,
Cette charmante gaieté, pour lui, ne devient qu’une caresse de soie.

Ma Douce Dame !
Ma jolie geôlière !
Tu as délicatement, en ce coffre capturé mon cœur et mon âme,
pour que tu sois ainsi, pour eux, l’objet de leur unique flamme.
Alors ce sera avec le tien, qu’ils mélangeront leur sommeil,
Afin que toi, et eux, ressentent, ainsi, les troublants charmes
Que procurent les rêves submergés par un amour en éveil.

Johan (JR.).