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Poèmes : L'étranger
Publié par modepoete le 04-06-2018 13:50:00 ( 590 lectures ) Articles du même auteur



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L’étranger

Dans la morne vallée, l’étranger
Paradait sur mon fond de candeur
Au profit de sa vivifiante verdeur
Besace fournie, d’une bonne égrisée

Au terme d’un périple, il s’échouait
Dans le pays des chemins sinueux
Aux montées de monticules rugueux
Il avait la patience, il s’en targuait

Il souhaitait son bon savoir, le fédérer
Mais au long du voyage, il se sentait chassé
À la frontière de l’abusif, on l’avait lynché
Pour une bouteille d’eau fraîche clissée

Sa docilité lui extirpa, une grande stupeur
Devait-il lui humain, devenir être bestial
Il ne ressentait que le vomissement glacial
De ces vils congénères, arides et sabreurs

Il distinguait l’instinct, de ces voix coassant
Qui lui infligeaient, la sentence avec roideur
Son intégrité, sa charité, il n’en était bradeur
Il ignorait ces êtres inhumains le haïssant

Une douleur irradia, son muscle poplité
Il fut poursuivi maudit, par un piqueux
Le visage tuméfié, aigri, d’animal pesteux
Il s’enfuit sans regard, cœur horrifié

Il lanternait depuis des mois, sans renouer
Avec la bonté de quidams, à l’aspect trivial
Il ne demandait qu’un peu de paix cruciale
Le ramenant à la survie, de vils jours à châtier

Il était fier, parlait chaud, sans aigreur
Voulait altruiste, votre pierre hausser
Contre un instant de pure intensité
D’échanges chaleureux, hors de la terreur

Il comprit que dans le chalet, le feu brûlait
Pour tous les passagers, du monde sincère
De la flamme ignée, de la générosité austère
S’éleva sa prière: ne lui tendre paresse aisée

Il repartit, dans le silence vers son destin
Seule sa missive sur la table prés de la cheminée
-Votre flamme m’a souri comme source désirée
On ne l’a revu, disparu dans son éternité
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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