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Poèmes confirmés : Tu étais mon ami, un frére
Publié par Titi le 23-06-2018 11:30:00 ( 728 lectures ) Articles du même auteur



(Poème pour un concours de poésie: thème: amitié))


Tu étais mon Ami, un frère.

Tu étais mon Ami, mon compagnon, mon frère,
Tu savais mes humeurs, partageais mes colères,
Toi que le ciel envieux a privé d’avenir,
Quand l’impatient demain nous sommait de venir.

Elle t’a pris la main, l’habile Philotès ,
Muse de l’amitié, mais en ce jour traitresse,
Pour t’assoir près des Dieux, toi dont l’unique crime,
Etait d’aimer la vie aux portes de l’ultime.

Il leur manquait sans doute, aux Dieux de l’Empyrée,
Cet Ami que d’aucuns aspirent à rencontrer,
Ayant châtié Tantale qui les avait trahi,
En attente étaient-ils, depuis son infamie.

Trop d’années ont passé depuis ce vil départ,
Mais si le temps s’efface et s’érige en rempart
Au commun des mortels, contre les souvenirs,
Jamais notre amitié ne saurait en pâtir.

Tu étais mon Ami à la vie, à la mort,
Tu me donnais raison, même quand j’avais tort,
Celui qui crie courage quand le sort malveillant
Teinte du bleu au gris le ciel des innocents.

Une vieille amitié ne craint pas l’érosion,
Prône un sage dicton, la nôtre étant fusion
Ne risque pas la rouille, encore moins l’oubli,
Il est des affections à jamais établies.

Je garde en tête Ami, nos sorties de jeunesse,
Alors que l’insouciance était notre maitresse,
Ou nous usions du temps avec avidité,
En faisant de nos rêves, une réalité.

T’en souvient-il alors, quand le jour en partance,
Laissait place à la nuit, de nos folles errances,
Nous tracions le chemin d’inédits lendemains
Sur des sentes pavées d’un futur en commun.

J’ai le doux souvenir de tes poèmes et rimes,
Que je relis le soir, quand le chagrin m’anime,
Mais au petit matin, orphelin de ta plume,
Je refuse l’idée qu’elle est, hélas, posthume.

Ma jeunesse se fane à l’horloge du temps
Et solde mes hier au grand livre des ans,
Demain quand Atropos cognera à ma porte,
Auprès de toi Ami, je veux qu’elle m’emporte.



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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