
O ma violence!
O ma violence! Je respire essoufflé Quand tu surgis leste des barricades Luttant à mes souffrances fugitives Qui fortes s’imprègnent affectives A mon destin en longues sérénades ¤ Mon ombre délicate, sage se repose Sur la couette tendre qui s’impose A la pathétique quiétude immobile Qui s’interpose muette en mesure Entre la frappe des foudres agiles ¤ Quand les lumières saines se disloquent Alors le grand noir adepte m’invoque Le violent retour à la poussière du néant J’entrevois serein tous ces bonheurs d’hier Quand mes aïeux me récitaient des prières Pour prédire sûr, mon bel avenir radieux
O ma violence surgit de mon indolence Tu me dois de m’offrir audience Pour m’éviter de rester prisonnier Au fond de ma vile somnolence Qui paralyse mes désirs de confiance Quand je voudrai au monde tendre assistance
Il est ces jours où se doit être présente La guerre des idées, des opinions qu’argumente Au quotidien la détresse des fins de mois De tous ces gens oubliés par l’indifférente Cette collusion du pouvoir et la richesse intransigeante Qui broie la pauvreté au moulin d’une rigueur coïncidente ƒC
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