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Date 15-09-2019 16:00:00 | Catégorie : Poèmes confirmés


Dans sa flasque de plastique
Le vin triste se morfond
Avec l’air d’un éthylique
Qui aurait touché le fond…

Chapeauté de cellophane
Un bouquet cadeau défunt
Le pétale qui se fane
Exhale un dernier parfum

Et ma poupée synthétique
Que je gonfle par l’anus
Avec ses poils acryliques
M’électrise le phallus !

Ô ! Musset quelle misère
A l’époque du tergal
De la fibre élastomère
Que d’ouïr ce madrigal

Où tu prônes que l’ivresse
N’a que faire du flacon
Et qu’ensuite la maîtresse
En amour vient en second

Imagine ! J’anticipe
Ta compagne Georges Sand
En train de fumer sa pipe
Engoncée dans le rilsan

Tu dirais comme moi-même
Mieux vaut parée de volants
Dans la soie celle qu’on aime
Que dans un autocollant…

Mieux vaut le suc de la treille
Scintillant comme un rubis
Dans une dive bouteille
Plutôt que dans un « cubi »

Mieux vaut le bouton de rose
Dans la rosée du matin
Que cerné de cellulose
Celui d’une qui s’éteint

Mieux vaut cent fois ma maîtresse
Que ma poupée à la con
Comment concevoir l’ivresse ?
S’il rebute le flacon !



































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