L'instant présent

Date 06-04-2020 15:37:15 | Catégorie : Poèmes


L'instant présent

1,2,3,4,5,6,7,8,9,10. Le nombre de pas entre mon destin et moi.
La scène est là, fait ses avances, me serre la pince, elle tourne, mon œil !
Perte du spectre anonymal. J’y suis, mince le public c’était moi.
J’ deviens acteur de je ne sais quoi. Dans le jeu on ne sait pas.
Instant bizarre, étrange.
Heureusement les couleurs se gorgent de lumière, l’art apparaît, nous accompagne.
12 aine d’âmes, 40 minutes, deux centaine d’œil, voilà pour l’univers.
A présent, l’instant est déjà passé pour fuir.
Pour le futur c’est pire, éternelle projection de l’esprit,
calcul de tout ce qu’arrivera pas.
C’est la réalité que tu prendras dans la gueule, celle incalculable.
L’instant présent voué a s’accomplir en complicité pour transformer la matière.
Les acteurs seuls disparaissent,
individuel le passé se colle pour toujours à leurs os.
Concept de freestyle pour les mots, notés au présent si j’y arrive,
Impro textuelle, les dadas apréçieront. (…)

Pas de nivellement, ni, le travail de dénuement.
Eliminer, révéler, mettre en lumière.
Interné à l’instinct, éternel instant, épuration du dénouement.
Un con qu’exelle dans farniente. Qu’espionne les âmes décharnées des hommes, des femmes. Qui prose l’égalité, abolir les règles inutiles, s’mettre d’accord sur les bonnes. Vider, remplir. Garder l’esprit clair, le corps libre.
Esprit libre. Rester sur la terre ferme, les pieds sur le sol.
Libre, tête sur les épaules. Idées moins fortes que les actes.
Libre, comédie humaine et théatrale. Les vivants ont droit au spectacle, pour les morts c’est plutôt les cérémoniales.
C’est que la lumière à toujours donné sa part à l’art, sa part à l’arbre.
Pas de palabre sur l’ombre, la chair perd toujours.
Libre instant présent, pressé, précieux et spécifique.
Lié à l’espèce, son espace, l’Homme son récipient.
Liberté, vie, poésie. Ce récital. Urbaine, comme vie, elle part dans tous les sens. C’est pas mes exams mais j’passe à l’oral, oubli l’instant. Tout peut foirer.Le stress englue ma capacité a réussir ou celle des mots choisis à, vous émouvoir. A cet instant nous discutions, Apollinaire, faf et moi de tout ce qu’il y a dans le monde, et ce, au même moment. Il y a tous ces mots qu’on ne peut écrire. Y’a t’il toutes ces choses qui vont de travers ? A tous ces êtres qu’on laisse échouer quelque part. Y’a le temps perdu, il. Et tout ce qu’on aurait puuu…Enfer.



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