
Paofai 22 Octobre 1984
Date 27-08-2020 21:10:00 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Éléonore-Moeata le 22 Octobre 1984 Tahiti
A Paofai
Les frissons de la nuit, la collante moiteur Enténébraient d'obscur le silence tropical Tropique du capricorne lenteur, senteur Je vibrais en attente dans l'ombre florale.
Émotion silencieuse octobre fut fécond J'entendais le mystère dans la Sorgue assombrie Là -bas les pics de Moorea sous l'horizon Et sous mes yeux, mon ventre montagne durcie
Mon corps tout entier est au supplice et tremble Il vit le prodige, la douleur création Le temps s'écoule pour nos deux corps ensemble Ton corps en cachette, future révélation.
Tu étais encore secret, profondeur, incréé Désir informel, simple souhait discrétion De mon désir, de mon rêve simple émanation Encore irréel, mon bébé n'est pas né.
Je garde mes cris, j'ai voulu cette merveille Calme je vis le surnaturel, la magie. En alerte, aux abois et soudain ... l'air s'éveille... Le soleil inonde, sort du mont Rotui
Ce miracle est pour toi, un appel, un signal, Contraction finale, et ta clandestinité est finie Éléonore est née au jour ...c'est le Graal ! Le soleil est sorti sur le diadème de Tahiti.
Le soleil t'as appelé, venu du mont Orohena Le souffle du temps a changé, d'être c'est l'heure Tu es venue avec la lumière du mont Tohiea Ton corps était vitalité, couleur et vigueur
C'est la belle révélation d'un esprit qui naît Une ardeur nouvelle qui va vers sa destinée. Au lever du jour au pays du tamuré Au pied des pics, aiguilles, dents, comme doigts dressés.
Le mont Tohiea, culmine à 1207m, dessinent une ligne de crêtes déchiquetées qui se déploie sur un axe nord-ouest, sud, nord-est. Le coeur de Moorea est inhabité car inaccessible, mise à part la zone qui s'étend à l'arrière du mont Rotui et où se rejoignent les vallées de Paopao et d'Opunohu, recouverte en partie de cultures.
Le diademe et le Mont Orohena mont Orohai Diadème à Tahiti, ou le pito de Ua Pou, l’Orohena, plus haut sommet de l’île via le Pito Hiti., Belvédére Aorai, Marau Crêtes en lame de couteau, diadèmes, pics, aiguilles, dents, doigts dressés, hautes murailles, parois déchiquetées, trouées....les cascades et réchauffer les goyaviers et lantanas
Loriane Lydia Maleville
|
|