La Roue du Temps

Date 25-03-2013 14:40:11 | Catégorie : Poèmes


Il y a un million d'années de cela, alors que le Monde était jeune et que l'Humanité entamait sans lente ascension vers un Age auquel elle n'était pas destinée ; j'ai rêvé d'un Avenir sans Peur, Mort, ni Démons capables de transformer ; en Cauchemar cette illusion que j'ai longtemps pourchassé de mes vœux effrénés ; et qui, depuis, de Territoires Interdits en Songes idylliques, m'a toujours échappé. Or, aujourd'hui que je suis condamné à un Exil empreint de Noirs Désirs ; je ne peux que constater que cette Race qui anéantit toujours son propre Avenir ; a perdu en chemin cette Foi en celui qui jadis ; lui a ouverte les Portes du Paradis.
Comment puis-je oublier, alors que je suis sur le point de franchir cette Frontière Cataclysmique ; que se dessine sous mes yeux obscurcis se détournant de ses suppliques ; l'image d'une Civilisation entrainant vers l'extinction ? Car, ceux et celles qui l'ont fait renaitre de ses cendres en écartant d'elle cette Malédiction ; qui la suis depuis son apparition ; 'a plusieurs fois déjà entrainé au bord d'un anéantissement sans possibilité de régénération.
Qui aujourd'hui se souvient de ces Empires mutilés qui ont disparu ; dans les limbes d'une Histoire évoquant ces événements à la fois terribles et inconnus ; de contemporains que je quitte sans regrets ? Je ne verse ni pleurs, ni souille de mon sang ce Temple aux murs d'Or et d'Argent ; puisque je sais désormais qu'on ne peut plus attendre d'eux aucun progrès ; dans la compréhension de ce qu'ils sont réellement, ces Survivants. Incapables de se remémorer les jours précédant la disparition de ce Continent sans équivalent ; qui a vu l'émergence de cette Société aux Symboles stimulants ; ils négligent son héritage qui lui a été transmis ; lorsque Mu et Atlantis ont se sont affronté à l'Aube de ces Ages insoumis.
Et maintenant que je songe à ces Temps issus de guerres sans nom et de Contrées aux Légendes bouleversantes ; je me rends compte qu'il n'y a qu’une façon de modifier cette Obscurité avilissante. C'est de fuir cette Nuit angoissante et de franchir cette Porte Stupéfiante ; sans songer aux terrifiantes implications dont ils sont les jouets insouciants ; puisque négligeant les Épreuves de leurs lointains Parents imprévoyants...
Dominique




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