Qu'il est doux de ne rien faire, ou l'oisiveté consentie

Date 01-11-2013 12:40:00 | Catégorie : Poèmes


Quand mon être est sensible aux prémices du temps
Qui doucement se hâte, en préservant l’instant
J’aime à me reposer, ne rien faire et rêver
Entendre la rivière rouler sur les galets
Contempler la campagne, ou les champs de blés mûrs
Bercés par le vent doux, se balancent à l’azur
J’observer la fourmi, affaneur incessant
Qui besogne sans cesse, et vole en passant
Un grain d’orge à l’épi, prévoyante avisée
Elle hait cette cigale au chant de désœuvrée
La mésange, en son bec un lombric appétant,
Rejoint ses oisillons qui piaillent bruyamment
L’abeille solitaire hésite, et puis se pose
Sur l’épiaire sauvage aux tendres teintes roses
Là, pour passer le temps, je m’étends sur
la mousse
Le soir tend à venir et la clarté s’émousse
Les nuages cotonneux font un ciel ombré
gris
Evadé d’un tableau de François Daubigny
Le bruit de l’onde proche, me semble somnifère
Je sommeille et m’endors sur cette fraiche terre
Puis m’exhibe à Morphée, ce jeune homme aux pavots
Qui sait d’un cauchemar, faire un songe fort beau

01/11/2013




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