L'amant de tout et de rien

Date 05-10-2015 00:00:00 | Catégorie : Poèmes


Mon corps tout entier tremble
Que vois-je ? Serait-ce elle ?
Du moins qu’est-ce qu’elle lui ressemble
Mon cœur qu’as-tu ? Vent, tout cela est-il réel ?

Quelle journée, quelle matinée, ma vie
Tout-à-coup elle prend sens et quel sens
Et je la sens et je la vois, enfin je vis
Seigneur des seigneurs serait-ce toi qui me récompense

Ouranos est-ce bien votre fille que je vois
Pausanias cher ami c’est la Céleste n’est-ce pas ?
Ourania je te vois dansante, riante, je te sens dans mon cœur
L’Amour enfin, quelle joie, quel bonheur !

Tout ce qu’on dit est donc vrai
Absolument, les couleurs magnifiques
La béatitude, la verte jalousie, tout est avéré
La souffrance, les larmes, tout est indéniable, véridique

Ce gouffre nommé solitude et qu’il y a
Entre ce que je ressens pour elle
Et ce que pour lui plaire lui dire je dois
Qui se creuse, profond, quand inaccessible sont leurs bretelles

Et plus candide encore est cette rage, ce prurit
Qu’a notre plume et qui fait que l’on dégoise
En vers, en prose, en mot, en dessin, « je t’aime, oui »
Alors on écrit, on écrit et nos larmes ponctuent nos phrases

Ourania, espèce de péripatéticienne que m’as-tu fait ?
Cruelle, vile, malicieuse, déesse qui se joue des mortels
Les hommes t’ont donc déçu et ainsi tu imagines te venger
Je te déçois encore plus, mortel soi,t mais doté d’une cervelle

Toutes vos machinations et manœuvres j’ai découvert
Vous vouliez me faire aimer l’amour et pour toujours indécis
Pensant me rendre sinoque, pour vous ce que Cronos fut pour votre père
J’arrache la toile de mensonges que vous montiez et révèle ainsi

La triste femme que vous êtes réellement
Déguisée en Ourania, vous êtes en réalité Pandème
Mais chère amie vous qui m’avez trompé astucieusement
Je vous remercie car maintenant l’amour j’aime

Je le vois sous toute sa splendeur et magnificence
Ayant omis la Toute-Puissance de l’Amour, de votre homonyme
Je sens que la mangerez chaude votre vengeance
Peut-être que vous devriez laissez refroidir le plat, suivre la maxime

Un homme qui aime détient le plus grand des pouvoirs
Imaginez bien que pour avec Pandème discuter
J’ai du voyagez jusqu’aux Cieux et Saint-Michel voir
L’homme pour son amour est enclin à tout sacrifier

Inlassable romantique au velléitaire caractère
Amoureux de l’amour, je suis l’allégorie de tout ceux
Qui comme moi aiment tout, n’ont rien, parfaits célibataires
L’ « Amator omnia et nihit » je me nomme et pour être heureux
Je vous conseille mes amis de me fuir comme la noire peste
Aimez tout, n’oubliez rien, priez Pandème, je m’occupe du reste.




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