PIERRE PERRET :
===============Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin, est un auteur-compositeur-interprète français. Il réside dans la commune de Nangis (Seine-et-Marne).
Chanteur populaire et auteur reconnu, Pierre Perret s'illustre par un répertoire hétéroclite composé tour à tour de chansons enfantines, comiques, grivoises, légères ou engagées, qui naviguent entre humour et tendresse. En marge de la chanson, il a publié de nombreux ouvrages sur la langue française et plusieurs sur la gastronomie, son autre grande passion.
[right][img align=right width=300]http://www.welovemusic.fr/wp-content/uploads/wlmv1/artist/
4985_pierreperret_b8.jpg[/img]
[/right]
[b]CES CITATIONS :
==============« L'argent est fait pour être dépensé sans compter... sur les autres. »
« Les belles gonzesses, c'est comme le camembert, on ne peut pas les garder longtemps. »
Savoir être jeune est un art qu'on apprend toujours trop tard. »
« Un intellectuel est un type qui est rassuré quand il n'est pas compris. »
« Quand on a “une dent” contre quelqu’un, il est inutile de mâcher ses mots. »
« Dans le plaisir à deux on peut échanger ses pensées. Dans la masturbation on sait jamais à qui causer. »
« Le patriotisme a au moins ceci de bien : le héros ne sait jamais qu'il est mort pour rien. »
« Il ne faut jamais dire Fontaine... Il faut dire : Patron, un muscadet ! »
« Il faut savoir ménager la chèvre et le chou quand on est bouc émissaire. »
« Zut ! : pauvre injure libératrice des culs-bénits et autres indécrottables bourgeois qui n'ont jamais osé lancer le fameux MERDE libérateur ! »
« On manque de sous pour la recherche contre le cancer.Heureusement qu'on en a pour les centrales nucléaires.
« Un ami véritable ne doit pas te demander si tu possèdes une carte American Express... il doit te confier la sienne. »
« Trop parler nuit. Le jour aussi d'ailleurs. »
« Celui qui parle à coeur ouvert est souvent invité à fermer sa gueule. »
« Le type qui a le coeur sur la main et le cul entre deux chaises ne peut que finir à l'hôpital. »
« Bien mal acquis ne profite jamais à celui qui n'était pas dans la combine. »
« Pour ne pas avoir d'emmerdes dans la vie, il faut : hurler avec les loups, baiser avec sa femme et ne pas contrarier son patron. »
« Les femmes savent bien où le bât blesse... C'est pour ça qu'elles n'en mettent plus. »
« Etre amoureux, c'est avoir la cervelle à marée basse. »
« Une banque : une plantation d'oseille. »
« Et les Américains, si on ne les avait pas découverts, ils seraient où aujourd'hui ? »
« Merde : ce mot est une friandise. Seuls les crétins de haut vol ne l'utilisent jamais. Un mot qui se crie, qui se hurle, qui se susurre, semurmure, se savoure. C'est le mot qui console, dont on a besoin. »
« La sagesse populaire dit la femme de "sexe faible", ce qui prouve
que la sagesse populaire peut parfois dire des conneries. »
« Etre heureux, c'est un travail à plein temps. »
Pour bien cuisiner il faut de bons ingrédients, un palais, du coeur et des amis.
« Les amis des mes amis sont toujours des cons. »
« Trouvez-moi un seul curé pressé d'aller au paradis ! »
Perdre sa respiration n'est pas grave... surtout si c'est au moment de recevoir l'absolution.
Mieux vaut tard chez Régine que tôt à l'usine.
« Le mouchoir, c'est un parc à huîtres. »
C'est souvent quand quelqu'un est en train de prendre son courage à deux mains qu'il se prend les pieds dans le tapis.
L'argent ne fait pas le bonheur... de celui qui me l'a prêté!
Le plus grand malheur d'un homme, c'est sa lucidité
Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire faire le surledemain par quelqu'un d'autre.
L'avocat, c'est bon, et le marron, délicieux. Hélas! l'association des deux...
La tendresse sauve tout ….
Quand l'amour a mis les bouts.
Le patriotisme a au moins ceci de bien: le héros ne sait jamais qu'il est mort pour rien.
Il y a des coups de foudre qui font des bleus au coeur."
A quatre vingt balais peuchère - Je me dis putain bonne mère - Que j'ai bien fait d'en profiter."
Paroles de la chanson "Le zizi"
Afin de nous ôter nos complexes
Ô gué, ô gué
On nous donne des cours sur le sexe
Ô gué, ô gué
On apprend la vie secrète
Des angoissés d´ la bébête
Ou de ceux qui trouvent dégourdi
De montrer leur bigoudi
Une institutrice très sympathique
Nous en explique toutes la mécanique
Elle dit nous allons planter le décor
Ô gué, ô gué
De l´appareil masculin d´abord
Ô gué, ô gué
Elle s´approche du tableau noir
On va p´ têt´ enfin savoir
Quel est ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir
Et sans hésiter elle nous dessine
Le p´tit chose et les deux orphelines
{au refrain}
{Refrain:}
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p´tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
Des zizis y´en a d´toutes les couleurs
Ô gué, ô gué
Des boulangers jusqu´aux ramoneurs
Ô gué, ô gué
J´en ai vu des impusilfs
Qui grimpaient dans les calcifs
J´en ai vu de moins voraces
Tomber dans les godasses
Çui d´un mécanicien en détresse
Qui a jamais pu réunir ses pièces
Y a le zizi tout propre du blanchisseur
Ô gué, ô gué
Celui qui amidonne la main de ma sœur
Ô gué, ô gué
J´ai vu le zizi d´un curé
Avec son p´tit chapeau violet
Qui juste en pleine ascension
Fait la génuflexion
Un lever de zizi au crépuscule
Et celui du pape qui fait des bulles
Le zizi musclé chez le routier
Ô gué, ô gué
Se reconnaît à son gros col roulé
Ô gué, ô gué
J´ai vu le zizi affolant
D´un trapéziste ambulant
Qui apprenait la barre fixe à ses petits-enfants
L´alpiniste et son beau pic à glace
Magnifique au-dessus des Grandes Jorasses
J´ai vu le grand zizi d´un p´tit bedeau
Ô gué, ô gué
Qui sonne l´angélus les mains dans le dos
Ô gué, ô gué
Celui d´un marin breton
Qui avait perdu ses pompons
Et celui d´un juif cossu
Qui mesurait le tissu
Celui d´un infirmier d´ambulance
Qui clignotait dans les cas d´urgence
{au refrain}
J´ai vu le p´tit zizi des aristos
Ô gué, ô gué
Qui est toujours au bord de l´embargo
Ô gué, ô gué
J´ai roulé de la pâtisserie
Avec celui de mon mari
Avec celui d´un Chinois
J´ai même cassé des noix
Avec un zizi aux mœurs incertaines
J´ai même fait des ris de veau à l´ancienne
{au refrain}
Paroles de la chanson "Lily "
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu´on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d´Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu´on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s´est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L´accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l´appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s´il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l´épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l´Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s´unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c´est pour conjurer sa peur Lily
Qu´elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l´enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l´amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
PIERRE PERRET ET LA CUISINE ….
==============================
La recette de Pierre Perret
Comme je le disais l'autre jour, avant de détourner la recette, il faut que j'aie une base.
Je vous livre donc ici ce que Pierre Perret appelle "Mon cassoulet" dans son Petit Perret Gourmand.1051241_3024986
Ingrédients (pour 8) :
1 kg de haricots Tarbais
300 g de tomates fraîches pelées et épépinées
4 ou 6 confits d'oie(cuisses et ailes selon grosseur)
1 livre de saucisse fraîche
100g de couenne de porc
2 cuillérées à soupe d'huile d'arachide
6 gousses d'ail
2 oignons
1 bouquet garni
1 clou de girofle dans la moitié d'un oignon
sel assez
poivre moulu frais
Préparation :
Pendant la nuit, laissez tremper dans un récipient les haricots secs dans l'eau pure (à moins que les haricots de soient frais). Le lendemain, faites-les bouillir 1/2h dans cette eau. Rajoutez-en car ils en auront bu en gonflant. Une fois cuits, égouttez-les.
Faites revenir 10 minutes dans une cuillérée de graisse d'oie (celle des confits) et deux d'huile d'arachide, les tomates, l'oignon haché (et l'ail à la fin).
Passez ensuite les confits à la poêle à feu très doux, afin uniquement de les dégraisser. Les mettre à part.
Faites griller la saucisse après l'avoir piquée à la fourchette pour qu'elle évacue son eau en cuisant. Réservez-la.
Mettez ensuite dans une grande marmite en fonte ou un poêlon en terre si possible les haricots, tomates, oignon piqué de girofle, ail, couenne et le bouquet garni. Faites cuire à feu moyen pendant 1h30 environ après avoir recouvert d'eau de 4 à 5 cm. Poivrez au moulin.
Rajoutez ensuite à tout cela les confits entiers et à la saucisse coupée en morceaux, le tout enfoui dans les haricots. Rajoutez de l'eau pour recouvrir le tout.
Faites cuire à feu très doux sur la braise ou au four pendant une heure environ. Retirez le plat, renouvelez cette opération 7 fois en ayant laissé refroidir votre cassoulet à chaque fois, vous "crevez" la peau qui le recouvre et rajoutez toujours un peu d'eau à niveau.
On peut, la toute dernière fois, poser sur le poêlon un moule à gateau plat à petit rebord et l'emplir de braise rouge afin de gratiner le cassoulet. Ceci est valable pour ceux qui n'ont pas le temps ou la patience de le faire réchauffer si souvent.
Conseil :
Afin qu'il n'attache pas, vous pouvez tapisser le fond d'un rond de couenne sur toute la surface du poêlon. Vous pouvez aussi frotter d'ail tout le tour du poêlon, intérieur et extérieur, comme le font encore les "mémés" de mon pays. C'est encore meilleur !
Voilà donc les conseils de monsieur Perret.
Je vais essayer de partir de cette recette là pour la mienne.
Miam ! Et bon appétit biensur !
LES PROVERBES EN FRANCOIS OU EN LANGUE FRANCOYSE :
====================================================Il nest chasse que de vieulx chiens.
Il n'est chasse que des vieux chiens.
Proverbe de Cholières ; les Matinées, VII (1585).
Explication: Vieux est cité dans le sens de l'expérience de la vie et du savoir.
Autrement dit, plus on avance dans l'âge, plus on acquière de l'expérience.
Il vault mieux Dex prier que ses saincts.
Il vaut mieux prier Dieu que ses saints.
Ce proverbe très ancien provient des Gaulois.
La variante moderne est "Mieux vaut s'adresser à Dieu qu'à ses saints".
Les gens sont tousjours gens de bien jusques ilz soyent prins au faict.
Les gens sont toujours des gens bien avant qu'ils ne soient pris sur le fait.
Proverbes anciens écrits en françois.
Les petits présens entretiennent l'amitié.
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié.
Ce proverbe français est de Montesquieu.
LES REPARTIES OU MOTS HISTORIQUES:
====================================
Jean-Sylvestre BAILLY (1736 - 1793)
=============================
Je tremble, mais c'est de froid.10 novembre 1793
Astronome et littérateur, président de la Constituante, puis maire de Paris, Bailly fut, comme tant d'autres révolutionnaires de la première heure, condamné à mort par la convention.
Il faisait déjà froid et il pleuvait ce 10 novembre 1793, le jour fixé pour son supplice, et le bourreau n'en finissait pas de préparer sa sinistre machine. Transi jusqu'à la moelle, Bailly grelottait de manière incoercible.
"- Tu trembles, Bailly, lui dit, gouailleur, un assistant du bourreau.
- Oui, mon ami, mais c'est de froid."
CAMBRONNE (1770 - 1842)
======================
La garde meurt mais ne se rend pas! Merde !18 juin 1815
Sur le champ de bataille de Waterloo, l'artillerie anglaise foudroit la garde française qui répond à chaque décharge par une fusillade de moins en moins nourrie. Entre deux décharges le général Anglais crie en français : "Grenadiers, rendez-vous ! ".
Cambronne réplique " la garde meurt mais ne se rend pas ! "
Le général anglais commande le feu. La garde française reforme le carré ; "Grenadiers, rendez-vous ! Vous serez traités comme les plus beaux soldats du monde !" reprend la voix stricte du général Anglais.
Cambronne réplique à nouveau "La garde meurt mais ne se rend pas !" Tous ceux qui sont proches de Cambronne répètent cette phrase, reprise bientôt par tout le carré. Les Français essuient une nouvelle terrible décharge. Les soldats français reforment encore le carré et ouvrent le feu à leur tour…
Les soldats anglais les cernent de toutes parts et les implorent de se rendre.. "Grenadiers rendez-vous ! rendez-vous !"
C'est alors que fou d'impatience et de colère, Cambronne lâche le fameux "Merde !"
COLBERT (1619 - 1683)======================
Qu'au moins, il me laisse mourir tranquille.
1683D'un abord glacial, aussi peu soucieux de plaire que possible, Jean-Baptiste Colbert fut un ministre à-tout-faire. Pendant vingt-deux ans il servit Louis XIV avec patience, indifférent au tumulte de la Cour, à l'hostilité de la bourgeoisie comme à celle des petits nobles que leurs titres, incertains, exemptaient des charges de l'impôt jusqu'à ce que, précisément, les enquêteurs de Colbert fissent voler en éclats leur prétendue noblesse.
Louis XIV n'aimait guère son trop sérieux ministre; il lui préfèrait Louvois, plus courtisan et qui flattait son goût pour les brillantes campagnes militaires.
Lorsque Colbert, épuisé par des années d'un labeur écrasant, s'alita, le roi lui écrivit "de prendre soin de lui, de tâcher de se rétablir".
Colbert, mourant, refusa d'ouvrir le message royal, disant: "je ne veux plus entendre parler du roi; qu'au moins il me laisse mourir tranquille".
LES QUESTIONS EXISTENTIELLES :
==============================
Pourquoi l'expression "prendre son pied" alors qu'un pied est probablement la partie la moins sensuelle qui soit ?
Pourquoi les châtaignes glacées s'appellent les « marrons glacés » ?
Pourquoi dit-on : "trouver chaussure à son pied" alors qu'on en a deux, de pieds ?
Pourquoi l'abeille, alors qu'elle est plus utile que la guèpe, meurt si elle pique une fois et la guèpe, cette crevure, continue de m' enquiquiner quand je mange ma salade?
Sacrée vieillesse :
"VIEILLIR" C'EST QUAND... Ta femme dit : "Chéri, montons à notre chambre faire l'amour," et que tu réponds:
"Chérie, je ne pourrai pas faire les deux!"
"VIEILLIR" C'EST QUAND... tes amis te disent que tu as des beaux souliers en crocodile et que tu es nu pied
"VIEILLIR" C'EST QUAND... tu es tout excité devant une belle fille et ton "pacemaker" ouvre soudainement la porte du garage
"VIEILLIR" C'EST QUAND... "passer une belle nuit…" veut dire que t'as pas eu à te lever pour faire pipi.
Il faut regarder la vie avec humour… de toute façon, on n'en sortira pas vivant .
Bonne semaine à tous.