C'est aussi la période qui est très tranquille... Même moi qui suis une aficionada de ce site, manque en ce moment à l'appel...

Merci Loriane pour cette chouette accroche musicale !

A la manière de notre ami chanteur qui met à l'honneur les "Marcelle", je propose d'écrire une ode, un poème, un hommage aux vieux prénoms.
Il est temps d'exhumer les "Eudes" et autres "Léontine" !
Plus le prénom est ancien, désuet ou difficile à porter, plus vous rentrez dans l'esprit du défi.

Une autre possibilité est de chanter les louanges d'un prénom ridicule : Charlotte aux fraises et autres Salade de Fruits seront enfin réhabilités !!!

Bon courage à tous !

(c'est plus une atmosphère que des souvenirs réels)


Au alentour du 14 juillet, les journées se trainaient en longueur. L’école était terminée, et comme l’univers tout entier tournait autour de l’école, l’univers avait renoncé à ses circonvolutions habituelles. Alors, le temps s’étalait immobile pendant un mois ou deux.

En famille s’était rare que nous allions admirer le feu d’artifice. Mes parents n’aimaient pas trop les lieux où il y avait foule. Ils se disaient pacifistes. « Je crois qu’ils redoutent un soulèvement spontané des sans-culottes… » Commentait ma sœur qui avait sa part d’ironie pour chacun d’entre nous.

Avec ma sœur nous nous glissions hors de la maison aux alentours de 23h, humant l’air doux de la nuit, guettant des yeux les restes lointain de quelques feux de Bengale. « On devrait s’enfuir de cette maison de vieux ». Disait ma sœur, l’intrépide.

Mais je ne répondais pas.

Au final, on ne s’est jamais enfuies nulle part. Pour ma part, je poussais le devoir filial jusqu’à regarder d’un œil morne le défilé des armées à la télévision en compagnie de mon père, alors que je rêvais secrètement du bal des pompiers.

Alors ?
Quelqu'un veut prendre son tour pour continuer l'histoire ???
Sinon, je préviens que je m'y colle et ce sera pas joli joli !!!!

Merci de vous signaler, si vous êtes intéressés

J'ai commencé un petit résumé car on commence à avoir pas mal de participations.
Merci de me signaler si j'ai oublié des éléments importants.

Episode 1 / Loriane
Un jeune homme rentre s’en va en voiture à la tombée de la nuit rejoindre sa maison familiale qu’il n’a pas revue depuis longtemps. Il y va par obligation car la maison se délabre. Alors qu’il roule dans la campagne et que les routes se font étroites et la nuit de plus en plus sombre, le jeune homme ne reconnaît plus les paysages de son enfance. Il se retrouve malgré tout devant la maison de famille qu’il découvre recouverte de taches brunes et totalement effrayante.

Episode 2 / Bacchus
De nature prudente et cartésienne, le jeune homme s’approche des taches qui semblent se mouvoir et produire des signaux lumineux (mais peut-être est-ce le reflet de la lune ?) la peur commence à sérieusement monter lorsqu’il réalise en touchant les tâches qu’elles sont chaudes, vivantes et vibrantes…

Episode 3 / Bacchus
Dans une atmosphère de plus en plus cauchemardesque, le jeune homme poursuit son examen des taches vibrantes. Comme elles reflètent la lumière, il espère qu’il s’agisse d’un métal, ou d’un phénomène chimique ou naturel dû au vieillissement de la pierre. Mais soudain une chose inconnue lui attrape la jambe (peut-être une plante grimpante ?) Pris de panique, il se réfugie à l’intérieur de la maison pour trouver de la lumière, mais comprend que l’électricité ne fonctionne pas. Il est donc dans le noir, face à une menace inconnue, totalement terrorisé. Dehors, un oiseau lugubre semble assister impassible à la scène.

Episode 4 / christianr
Une fois dans la maison, la menace des plantes grimpantes se poursuit, celles-ci (peut-être de nature métallique ?) semblent former un dôme tout autour de la maison, masquant toutes les ouvertures et le peu de lumière de la lune. Le jeune-homme expérimente alors dans la maison, des sensations terriblement pénibles : froid, chaud, pression, vibrations, lumière jaune-orangée… Il pense qu’il va mourir, lorsque soudain, le calme revient.

Episode 5 / Bacchus
Bien que le calme soit revenu, le héros (qui se nomme Luc) est désormais prisonnier à cause de la matière végétale ou métallique, suintant d’un fluide visqueux qui forme un mur tout autour de la maison. Mu par l’instinct de survie, Luc cherche une lampe de poche, puis une lampe à pétrole, avant de se préparer à manger et finalement de se saouler au whisky afin de noyer son stress dans l’alcool. Il pense aussi à une certaine Nathalie qui doit le rejoindre le lendemain. Finalement il s’endort, mais à son grand désespoir, les plantes sont toujours là quand il se réveille à 9 heures du matin ! Une issue mystérieuse se présente pourtant sous la forme d’une trappe ouverte dans un coin du salon.

Episode 6 / Bacchus
Tiraillé entre le sentiment que la chausse-trappe au milieu du salon représente un danger tiré de l’esprit machiavélique de son auteur Bacchus, et le besoin de faire quelque chose pour s’en sortir, Luc descend finalement l’escalier de la trappe tandis que le mécanisme se referme derrière lui et qu’il se retrouve enfermé dans une petite pièce entièrement tapissée de la plante métallique. Un fauteuil de métal se propose à lui se révélant fort confortable. Un bouton apparaît soudain dans le métal, qui ne demande qu’à être pressé. Après force hésitation, Luc presse le bouton, actionnant un mécanisme hurlant audible depuis la clairière alentour.
A des années lumières, un peuple extraterrestre menant des missions de reconnaissance sur différentes planètes de la galaxie, reçoit le signal du retour d’une sonde d’exploration ramenant depuis la terre une créature vivante.

Episode 7 / Shoupi
Vingt ans plus tard, surmontant le terrible tabou familial, Faith , la fille de Luc et de Nathalie revient sur les lieux de la disparition de son père. Luc a, en effet cessé de donner signe de vie la fameuse nuit où les plantes de métal l’ont agressé et ce ainsi que toute la vieille demeure familiale dont il ne reste plus que les fondations. Impétueuse ainsi que désireuse de restaurer la mémoire de son père, Faith s’engouffre avec une lampe de poche dans les inquiétantes fondations de la maison, alors qu’elle y découvre une énorme excavation ainsi que les reste d’une matière minérale inquiétante et surnaturelle. Evoluant dans les ténébreux restes de la maison, la jeune fille brune découvre soudain une lumière bleue. Courageuse ou inconsciente, elle tente de s’en approcher.

Episode 8 / Loriane
Luc continue cependant à vivre dans un état de béatitude désincarné sur la planète des Loriens, étrange peuple extraterrestre vivant sur une planète géante entourée de trois lunes. Il partage désormais le savoir des Loriens grâce à des modes de communication supérieurs et extrasensoriels. La raison de son enlèvement lui est ainsi révélée par communication télépathique. Soigneusement préparée par les Loriens, celle-ci a pour but de réparer le patrimoine génétique sérieusement détérioré des habitants de l’étrange planète. Partageant la science des extraterrestres, il découvre que sa fille possède également des caractéristiques génétiques susceptibles de convenir aux loriens. Il assiste passivement aux évènements en s’émerveillant de l’existence de cette fille tant aimée.

Episode 9 / Saulot
L’étrange dégénérescence dont souffrent les loriens n’a été que partiellement résorbée grâce aux avancées de la science effectuée sur le génome de Luc, mais il est déjà question de rapatrier Faith pour poursuivre les recherches médicales entamées. Mais une partie du peuple lorien ne voit pas ces manipulations génétiques d’un bon œil : il s’agit des adeptes d’une nouvelle religion très puissante, il s’agit des fervents d’Asclépias le dieu de la médecine. Ceux-ci, sont prêts à trahir la vocation pacifiste de leur peuple, afin d’assassiner Luc et Faith et mettre un terme sanglant aux dérives scientistes. Arthos, sur recommandation de son esprit maléfique (Rachelieu), engage donc un assassin de la pire espèce d’extraterrestre : Ravilloc afin d’accomplir la basse besogne. Luc est en premier lieu très menacé.

Ravilloc savait qu’il était aisé de tuer Luc. Son esprit d’assassin avait déjà combiné tous les scénarios possibles, tout en faisant attention à ne pas laisser ses pensées décryptées par les loriens dont les antennes extrasensorielles étaient constamment en alerte. Il sentait la méfiance des loriens à son égard – pacifistes, certes, mais passablement xénophobes ! – Les habitants de Loria se pensaient meilleurs car ils avaient réussi à maitriser toutes leurs passions, mais ils avaient cette tare terrible issue du sentiment de supériorité ! C’était détestable, la façon dont les loriens traitaient les aridiens ainsi que les autres races avec cette passion désincarnée d’honnêtes botanistes, méprisant des cultures millénaires, reléguant tout ce qui n’était pas eux au rang de plantes ou d’animaux.

Ravilloc les haïssait ! Il comprima en lui une bouffée de haine alors qu’il dépassait un groupe de citoyens loriens qui le saluèrent avec des gestes d’une lente politesse.
Oui, tuer Luc serait d’une facilité transcendante. Les loriens n’avaient pas d’armes, l’état de béatitude dans lequel ils avaient plongé Luc depuis près de vingt ans l’avait rendu mou et lent. Ses muscles s’étaient atrophiés. Ravilloc l’avait vu plusieurs fois en public, il avait été surpris de la ressemblance quasiment physique qu’il ressentait entre ce malheureux humain et les loriens.

Enlever Faith serait nettement plus difficile. Devait-il attendre qu’elle soit rapatriée sur Loria ? Devait-il aller la chercher sur terre ? Le meurtre de Luc allait déclencher l’alerte. Ravilloc décida qu’il devait attendre patiemment l’arrivée de Faith. Il y aurait d’émouvantes retrouvailles entre le père et la fille. Là, il frapperait vite et fort. Un double meurtre, puis il disparaitrait dans la nature. Les millions de zols qu’il avait en sa possession assureraient sa fuite vers Aridia ou vers une autre planète où les loriens n’avaient aucun contrôle en dépit de l’idée qu’ils se faisaient de leur toute puissance.

Ravilloc rejoignit le taudis des bas fonds de la ville lumière dans lequel il avait établi son quartier général. Là, il s’assit sur la couche minable de sa chambre. Il pensa un instant qu’il était à présent millionnaire. L’ironie de cette pensée le fit sourire. Il joignit ses deux mains aux longs doigts agiles, semblables à des crochets et adressa ses prières aux anciens dieux d’Aridia. Débarrassé de sa haine par sa prière, Ravilloc sentait à présent couler dans ses veines une froide résolution.

Cher Jean-Jacques,

Je ne suis point trop philosophe et n’ai point trop les capacités de discourir avec toi sur ce qu’est la liberté ainsi que sur la véritable nature de l’Homme et encore moins saisir la portée de ton contrat social.

J’ai lu comme beaucoup à l’école tes « confessions » ainsi que tes « rêveries du promeneur solitaire ». Il y a certainement lieu de louer le caractère novateur de ces écrits qui sont les ébauches de l’autobiographie moderne. Mais c’est le portait d’un homme fort peu sympathique que tu brosses toi-même : souvent faible, malmené par les autres, agité par un sentiment de persécution.

Tout dire sur soi, viser la transparence des actes et des sentiments, voilà bien l’un des maux de notre société moderne, exaltant le moi dans l’impudeur la plus totale. Je gage que si tu avais vécu à notre époque tu aurais certainement ouvert un compte facebook…

Je suis allée sur le lieu de tes dernières rêveries : le jardin d’Ermenonville (ce n’est pas trop loin de chez moi). J’y ai ressenti une sorte de désolation à la vue de ta tombe vide (il faut dire que c’était l’automne). Oui, un grand vide en fin de compte. C’est un peu notre histoire à toi et à moi : tu veux te donner entièrement à tes lecteurs mais parfois, ils ne parviennent pas à te recevoir.

Mais comme dirait Loriane, j’ai certainement une vision trop scolaire de ton œuvre à laquelle je souhaite longue vie et de nombreux lecteurs plus zélés que moi !

Cordialement,
Emma

Oh joie ! Je vois qu'il y a encore des participations pour ce défi !
Saulot : ton approche du conte est originale, tu décides de t'adresser à un public un peu plus âgé. C'est un conte pour les pré-ados et les ados, ce qui te permet d'avantage de fiction et des intrigues un peu élaborées.

Pour résumer j'accroche bien à cet univers celtique et fantaisy.
Merci pour le partage !

Je trouve que "métronome" c'est vachement poétique comme titre, d'abord parce que le fil conducteur c'est le métro et pourquoi le nom des stations de métro est un héritage de l'histoire (métro+nommer) et puis, en même temps le métronome est l'instrument qui donne le tempo en musique - qui donne la mesure du temps en quelques sorte...

Bref, encore un comment taire qui sert à rien....

J'ai été absente du site quelques jours, je vois que ça prend forme, bravo !
Ben dites donc, c'est ambiance loup garou au clair de lune !!!

Luc ! Courage ! que la force soit avec toi !

Je prendrais un tour ce week end si ça dérange pas. Mais entre temps, ça peut encore progresser... Suspens...