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Re: Défi de printemps
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Et bien !

très impresssionnée par la rapidité de ton esprit créatif. Je peine encore pour ma part...

Tu as choisi les sonorités "eille" et "en" ce qui te permet de nombreuses combinaisons forts agréables à l'oreille !
"miel" que voilà un étrange cri de guerre digne d'une nuée d' abeilles !

Un grand merci pour ta participation !

Posté le : 11/03/2012 19:51
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Re: Défi de printemps
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merci lo ! alors je compte sur toi !!!

J'ai commencé à préparer ma participation, je tente un sonnet des saisons !

Posté le : 11/03/2012 11:13
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Défi de printemps
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Haut les cœurs ! L’hiver touche à sa fin !
Pour aider les beaux jours à reparaître, je vous invite à un petit défi de printemps : écrire un poème ou un texte court avec uniquement des mots qui contiennent les sonorités que l’on entend dans :
éveil du printemps

Exemple : révéler, veiller, endurer, principe, temporel => sont admis

Bon courage à tous et bonne inspiration !

Posté le : 10/03/2012 21:59
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Re: Vos Lectures
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Cristale, on m'a déjà parlé de ce livre dans mon entourage. Je me suis un peu bloquée sur le titre du livre que je trouve un peu trop commercial. Je vais le chercher en librairie pour me faire ma propre opinion...

Posté le : 09/03/2012 20:35
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Waaa ! c'est fou toutes ces versions de la même chanson !
J'ai quand même une tendresse pour le grand Brel, quelle puissance dans l'interprétation ! On ne s'en lasse pas !

Posté le : 03/03/2012 17:50
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Re: Défi : Il était une fois…
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La princesse qui vainquit le dragon de Britannia



Il était une fois, dans le pays de Britannia, une belle princesse aux beaux cheveux blonds ondoyants. Cette belle princesse s’appelait Alice d’Angleterre. Alice était belle, mais elle était fort triste. Son fiancé le chevalier Percy était parti sur son beau cheval blanc au sud du mur d’Hadrien pour terrasser le dragon Ambrosius.

Ambrosius était un grand dragon noir de vingt mètres de haut, il était très fort et très méchant qui terrorisait les paysans, piétinait leurs récoltes et mangeait leurs moutons. Si l’un d’eux avait le malheur de se rebeller, Ambrosius ouvrait sa large gueule sombre comme le cratère d’un volcan et crachait quelques flammes sur les toitures en chaume des maisons des pauvres paysans.
Cela durait depuis des siècles, mais le roi de Britannia en avait plus qu’assez ! Il leva une armée pour dompter la bête. Le chevalier Percy, le plus brave des hommes du roi (et son futur beau fils) prit la tête de la courageuse troupe.
Alice était inquiète, elle avait beau s’occuper à filer la laine sur son rouet, à tisser de belles tapisseries aux couleurs vives et enjouées, la peur de perdre son fiancé Percy ne la quittait jamais.
Une nuit agitée et fiévreuse, elle vit Percy dans sa folie rêveuse. Il était prisonnier des grandes griffes du dragon. « Ton fiancé n’a aucune chance contre moi ! Non ! Hurlait Ambrosius, seul le plus vieil arbre de la forêt de Brocéliande connaît le lourd secret qui pourrait me vaincre à jamais ! » « Quel est ton secret ? Pitié ! » Pleurait la douce princesse, mais déjà le songe s’enfuyait et la jeune femme se réveilla haletante dans son grand lit glacé.
Dès lors, Alice n’eut qu’un seul désir : partir dans la forêt de Brocéliande, trouver le plus vieil arbre et connaître le secret du dragon qui sauverait Percy. « Tu n’iras nulle part, ma fille ! » exhorta la reine mère. Mais Alice était forte et courageuse. Son cœur noble ne pensait qu’à Percy. La nuit tombée, elle prit sa longue laine filée et s’en servit de corde pour s’enfuir du château par la fenêtre de sa chambre.
Elle chemina longtemps, s’arrêta et mangea peu. Demandant asile la nuit, chez l’habitant. Elle marcha quinze lieues en trois jours et deux nuits. Enfin elle parvint à la lisière de la forêt de Brocéliande.
La forêt de Brocéliande était dense : épaisses lianes, sombres méandres. Alice s’y enfonça comme dans l’antre d’une bête. Elle marcha longtemps, mais sa progression était lente. Elle cherchait le plus vieil arbre, mais comment le trouver parmi tous ces arbres centenaires ? Des ronces déchiraient sa large robe. Désorientée et fatiguée, elle s’endormit d’un sommeil lourd à l’orée d’une petite clairière.
« Que fait-elle, ici ? » une petite voix féminine teinta à son oreille.
« Elle a l’air si malheureuse ! Peut-être devrions-nous l’aider ? » S’interrogea une autre petite voix.
Alice ouvrit un œil et se dressa aussitôt de peur ! Deux petites fées au visage rond et au corps frêles d’insectes la regardaient avec curiosité.
« N’ai pas peur ! » exhorta la première petite fée. « Raconte-nous ce qui t’amène dans la digne forêt de Brocéliande ! »
« Oui, j’ai hâte de savoir ! » renchérit la deuxième fée.
« Nobles fées ! C’est un rêve prophétique qui m’a conduit en ces lieux… » Et la jeune princesse raconta son rêve.
« La pauvre jeune lady ! S’émut l’une des fées. Il faut absolument que nous la conduisions au sieur Sinequanon, le chêne ancestral ! ».
« Je doute que cette vieille branche… » Commença la deuxième fée, mais sa compagne lui lança un regard perçant et toutes deux tendirent la main vers la demoiselle afin de la lever de terre et de la conduire à travers bois.
Enfin elles arrivèrent toutes trois devant un arbre qui était sans conteste le plus vieux et le plus majestueux de la forêt. Ses longues racines, noueuses et vivaces se déployaient et serpentaient aux pieds d’un tronc puissant de la circonférence d’une ou deux maisons de métayers.
« Vieux Sinequanon ! » Hurla la deuxième fée, tout en frappant le tronc de l’arbre de son pied d’insecte.
« Qui ose me réveiller ainsi ? » tonna une voix forte, avant que deux yeux jaunes diaboliques ne s’éveillent dans la nuit.
« C’est moi ! La fée des sources ainsi que la fée des lacs ! Nous t’amenons une jeune fille qui souhaite te poser une question ! ».
L’arbre millénaire regarda la petite créature minuscule qu’était la princesse Alice et poussa un soupir de dédain. « J’écoute » renifla l’arbre.
« Je voudrais connaître le secret du dragon Ambrosius…»
« Le dragon Ambrosius ? » l’arbre souffla de dédain encore une fois. « Tu n’as qu’à le trouver toi-même, son secret! » Puis l’arbre ferma ses placides yeux jaunes et se rendormit. Alice eut beau crier et pleurer, rien ne semblait atteindre l’égoïste Sinequanon. Finalement, les fées et les animaux de la forêt entourèrent la jeune fille pour l’embrasser et la réconforter.
« Que vas-tu faire à présent ? Demandèrent les fées. Vas-tu rentrer au château de Britannia ? ». La jeune fille refusa tout net d’abandonner son périple et décida qu’elle continuerait seule jusqu’au dragon pour apporter son aide désespérée à son fiancé en danger.
« Dans ce cas, j’irais avec toi ! » Proposèrent les fées.
« Moi aussi ! Moi aussi ! » Décidèrent les animaux.
« Et moi aussi ! » décida au dernier moment l’une des jeunes branches de Sinequanone qui n’était pas solidaire de l’attitude désinvolte du reste de l’arbre. Elle se laissa tomber à terre, avant que l’une des fées ne la ramasse.
La petite troupe de fées et d’animaux partirent à l’aube. Un serf portait la jeune fille, un ours protégeait la route des dangers, un aigle jouait les éclaireurs, tandis qu’une armée de lapins, de campanules et de hérissons furetaient tout le long du chemin pour ramasser châtaignes, racines, champignons et fruits pour le bien être de la jeune fille.
Enfin, après six jours à marche forcée, après avoir escaladé le mûr d’Hadrien et pénétré les terres du sud, ils arrivèrent en vue du village de Cardway, où on avait signalé la présence d’Ambrosius, le dragon cruel.
Dès l’entrée du village, il régnait un climat de désolation : chaumières calcinées, routes défoncées, carrioles et charrettes éventrées… « fuyez-loi ! » Hurlaient les paysans. « Il va vous attraper, comme il a attrapé les hommes du roi! »
« Où est le dragon ? » demanda la jeune femme, déterminée mais aussi inquiète.
On lui indiqua un bosquet en bordure du village. Elle s’y dirigea résolument, accompagnée des animaux de la forêt de Brocéliande, sous le regard ébahi des populations désolées.
Le dragon dormait sur un coin d’herbe à l’endroit indiqué. Derrière lui, il y avait un arbre creux géant qui faisait comme un antre dont le dragon cachait l’entrée.
A l’arrivée d’Alice, il leva soudain la tête. Ses lourds yeux aux pupilles rouges clignèrent comme pour s’habituer à un trop plein de lumière. Il la regarda de toute sa hauteur. Surpris de voir cette petite dame à la robe rose déchirée accompagnée d’animaux et de fée. Elle lui faisait face avec détermination. Soudain elle se mit à genoux, les mains reliées en un signe de prière : « Je suis venue te supplier de libérer mon fiancé le chevalier Percy » implora la jeune femme.

Le dragon la regarda, il sembla réfléchir. Puis il éclata d’un grand rire sonore. Il se dressa sur ses pattes, ce qui le fit paraitre encore plus immense. Il dégagea sa grande queue dentelée du tronc creux de l’arbre mort. A l’intérieur, une vingtaine de soldats du roi, entassés, attendaient au désespoir, de servir de repas à l’infâme animal. « Alice ! » Appela Percy, affolé de voir sa fiancée en ce lieu de péril. « Percy ! » Gémit la jeune femme apitoyée de découvrir l’armée du roi en si mauvaise posture ! Fortement amusé par le spectacle donné par les deux amoureux transis et désespérés, le dragon se roulait par terre, tour à tour gloussant puis s’esclaffant devant le pathétique de cette scène.

Soudain, alors qu’il se trouvait au raz du sol, tordu de rires, il découvrit à terre la branche de l’arbre Sinéquanone qui avait suivi la troupe des animaux. Là, il s’arrêta de rire, il ne plaisantait plus du tout. Il se mit à trembler, ses larges naseaux crachotèrent des vapeurs inquiètes. Sans dire un mot, sans chercher à lutter, il se leva et s’enfuit en courant, détalant aussi vite qu’un jeune lévrier.

On ne sut jamais quel pouvait être le secret de l’arbre Sinéquanone qui faisait si peur au dragon, mais on planta aux quatre coins du royaume de jeunes pousses du vieil arbre afin d’éloigner pour toujours l’infect cracheur de feu. Le dragon se terra au fin fond de l’une des iles Anglo-Normandes d’où l’on entend souvent des mugissements amères que l’on prend parfois pour le rugissement de la mer contre les rochers. Alice et Percy se marièrent au printemps avec la bénédiction des fées, des animaux, et des âmes magiques de la forêt de Brocéliande.

Posté le : 01/03/2012 20:38
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Re: Défi : Il était une fois…
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Merci, loriane pour ce beau récit. Et merci pour la dédicace à mes deux petits marmots qui sont grands amateurs de contes.

A mon tour, je poste mon histoire, en espérant que tu auras le temps de la lire !

Posté le : 01/03/2012 20:34
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Bod dylan ! cool... Je le préfère jeune, plus beau garçon...


Hop ! un petit truc à la mode chez les djeunes, mais je trouve qu'il y a une atmosphère.

http://youtu.be/HO1OV5B_JDw

Posté le : 23/02/2012 20:13

Edité par Loriane sur 03-03-2012 12:52:50
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Sul a ruin.
Il y a des dizaines de version de cette balade irlandaise (dont celle de notre Nolwenn nationale), mais ma préférée c'est celle-ci

http://www.youtube.com/watch?v=dLPo_rPZPts&feature=fvst

Posté le : 20/02/2012 19:19
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La culture générale pour passer les concours de l’administration ?
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Bonjour,

Une question qui vous passionnera peut-être ou pas. Pour ma part, je m’interroge.

En ce moment, il est question de supprimer l’épreuve d’histoire pour le bac scientifique, et la culture générale pour les concours de l’administration.
Concernant le bac s, on voit bien les intérêts de réduction d’effectifs enseignants qui soutiennent tout ça.

Pour la culture générale aux concours, je me pose des questions.
Il est avancé que cette épreuve serait discriminatoire puisque tout le monde n’a pas le même accès à la culture… Or l’administration, c’est l’égalité des chances, il parait.

Je suis moi-même dans l’administration, et pour y accéder, j’ai subi comme les autres un oral de culture général.
Je m’intéresse à la lecture et à l’écriture, mais je ne considère vraiment pas que j’aie une culture livresque. J’ai eu le sentiment, au cours de l’entretien que l’on jugeait surtout, ma capacité à faire face à un sujet inconnu (l’intérêt du sport dans la société, un sujet paaaaassionnant), et à tenir des propos cohérents et organisés. Critères qui sont intéressants pour tout employeur, public ou privé.
Au final, personne ne m'a reproché de n'avoir pu citer les grands penseurs (la preuve, on m'a recrutée).

Bref, sous couvert de grandes idées généreuses, je vois dans tout cela un net recul de toutes les disciplines culturels dans l’enseignement et la mise en avant d’une éducation de masse (ça c’est pas nouveau), basée sur l’utilitaire et non sur l’épanouissement de la personne.

Quelqu’un a un avis ????

Posté le : 16/02/2012 12:28
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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