« Mon Amie la fée »
En mon plaisant pays, Dans, un tas de galets, Se cache une fée jolie, Dont je garde le secret.
La prime fois que je la vis, Elle n’était pas plus grosse Que rageante et rayée lébie, Obéissante au dieu Bélos.
Elle virevoltait autour de moi, M’obligeant à ouvrir ma main, Et s’y poser créant grand émoi, Afin, d’elle, je fasse l’examen.
Tant de beauté, en si petit minois, Lui donnant si parfaite harmonie, Ne peuvent qu’aller de bon aloi, Avec mon envie de m’en faire une Amie
Que j’aime maintenant, lors de mes sorties, La faire apparaître d’un claquement de doigts, Afin quelle vienne habiter mes rêveries, de ses espiègleries, Qu’elle me lancera, en poignée, pour en faire des éclats de joie.
(JR.)
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