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Re: Défi du 27 juin 2015
Plume d'Or
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Chères amies Loréennes, chers amis Loréens,

Je vais finir par penser que j'arrive à la fin de la "bataille".
La compétition est rude. J'ai vraiment aimé tous vos écrits.

Puisque notre ami Kjtiti m'avait considéré comme venant d'ailleurs, je vais y rester.

Voici donc ma contribution à ce défi.
Je l'ai appélé tout simplement "la distribution des prix dans un pays d'alleurs".

Il était une fois dans un pays d’ailleurs
Un homme qui avait appris dans la douleur.
Il devint ministre des écoles avec honneur.
Il avait été un cancre de grande valeur,
Et voulut octroyer à ses frères des faveurs.

Contre toute attente, à l’assemblée nationale,
Il fit voter une loi cadre générale
Qui restructura la distribution des prix,
Mettant les premiers de la classe au crucifix,
Et ses sœurs, et ses frères aimés au paradis.

Il n’en avait vraiment pas une grande idée,
De cet espace à l’ésotérisme bardé.
Sa réforme en acquit un aspect loufoque
Qui finit par le faire passer pour un sinoque.
Cher lecteur, soyez en juge, sans équivoque.

Dans l’article premier, il était vraiment dit
Qu’en l’absence de cancre, sous peine de délit,
Aucune distribution des prix n’aurait lieu,
Dans l’école, et dans ses environs, à cent lieux.
De la sorte, tout cancre devenait un Dieu.

Dans l’article deux de la loi, le cancre élu
De la distribution ne pouvait être exclu.
Il en devenait le président de séance,
Et devait recevoir en toute circonstance,
Au minimum, un prix, pour sa douce attirance,
Pour la place qu’un premier n’avait pas voulu.

Dois-je vraiment continuer ami lecteur,
Devant cette loi à l’esprit fédérateur.
Si tu fus un cancre, pour faire ton bonheur,
Sache que dans l’article cinq de la loi,
Il est dit que si les cancres étaient en convoi,
Et que leur grand nombre était supérieur à trois,
Les frais étaient pris en charge par les bourgeois
De la ville en charge de la distribution.
Admettons-le, pour les cancres, quelle ascension !

Si vous le voulez bien, redevenons sérieux.
N’y aurait-il pas un texte un peu religieux,
Qui nous dit que les derniers seront les premiers.
Je salue les cancres dont je suis un allié.
J’ai redoublé trois fois pour de bonnes raisons,
Et je peux vous affirmer avec ma raison :
Rien n’est jamais gagné, rien n’est jamais perdu,
Tant qu’à l’espérance nous restons suspendus.

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 01/07/2015 23:11
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Re: Petit sondage auprès des défieurs
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Chère Couscous,

Je réagis en deuxième position, en diablotin.
Sans vouloir être des défis un assassin,
Qu'il me soit permis, sur un ton badin,
d'ajouter aux dires de Donald un brin :
Reposons nos neurones baladins,
deux mois seulement, enfin,
et puis nous reprendrons ce chemin,
qui, pour ma part, m'est bien divin.
Alors les défis seront notre nouveau destin.

Merci de nous offrir la possibilité de répondre à des défis. Ils sont stimulants. Ils nous permettent de nous dépasser, d'aller au delà de nous même.
J'ai beaucoup aimé y participer. Je souris encore au souvenir de l'enquête policière de Paul Hisser. Comme j'ai ri!

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques


Posté le : 27/06/2015 22:24
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Re: défi du 20 Juin 2015
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Bonsoir mes ami(e)s,

Me revoici, me revoilà,

Ah que oui! je compte bien boire un coup, plusieurs coups, avec modération sans modération, avec notre ami Kjtiti.
Il est un pilier de ce site, que dis-je, un mur porteur!

Pour répondre à ce défi, j'ai hésité entre l'humour et l'intériorité. J'ai opté pour l'intériorité, sans doute par humilité à l'égard de Kjtiti dont j'admire tant le talent, la saveur et l'humour. Je m'efface devant l'humour et me regarde un peu, sans nombrilisme, mais peut être avec un peu d'humour rebelle.

J'ai appelé ma réponse, mon poème : le feu de ma colère. Joachim du Bellay, dont je me sens si proche, y trouve sa place.

Qu'Arielle me pardonne, j'ai un peu détourné le défi.

Oh colère, je t’en prie, réponds à ma voix
Devant la bêtise, je veux être aux abois,
Celle des autres bien sûr, mais la mienne aussi.
Ainsi peut être, j’irai dans son paradis.

Ici, je vous le dis, ma colère, je chante
De la vraiment à reconnaître qu’elle m’enchante,
Dans les faits, en la chantant, je déchante,
Et alors de nouveaux regrets contrits me hantent.

Ami(e), je finis par en perdre mon latin.
La colère, serait-elle donc mon destin?
D’aucuns diront que j’en fais parfois mon festin,
Mais, de tout cela, j’en doute chaque matin.

Pour autant, me comportant comme un diablotin,
Si le contenu d’un sublime écrit me fâche,
Par les effets de ma plume, je me défâche,
Mais alors, l’être atteint, sa colère, délâche,
Et par de nouveaux mots, je retourne à ma tâche.

Tout cela pourrait être un dialogue sans fin,
Si mes vers n’y mettaient pas un terme à la fin.
Les vers sont la douce espérance que je pose.
«Les vers chantent pour moi ce que dire je n’ose ».

Aujourd’hui je pardonne à ma douce colère
Qui, à mes actions, a porté beaucoup d’ombrage
Sans tirer aucune gloire de cet ouvrage
Que la vaine occupation de mon caractère.

Au plaisir de vous retrouver toutes et tous, encore et toujours.

Amitiés de Bourgogne, avec un verre de Chablis grand cru "Les Prieuses".

Jacques

Posté le : 26/06/2015 20:46
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Re: défi du 20 Juin 2015
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Cher Kjtiti,

Quel poème savoureux!
Et mon ami, pour faire mieux,
Il va falloir que Bacchus m'aide un peu.
Et si, de Touraine, je buvais un vin délicieux
Aux aromes fins de Kjtiti,
qui, de beaux vers, m'ouvrira l'appetit.

Merci de m'avoir cité dans ce poème.

Je te lève mon verre en chantant!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques



Posté le : 21/06/2015 16:55
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Re: Défi du 13 juin 2015
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Chère Couscous,

Le socle de cette histoire est bien réelle.
J'ai déplacé l'histoire à Dijon mais en fait elle concerne un pied à terre que nous avons à Courbevoie, utile à mes enfants qui ont fait ou qui font leurs études à Paris et à moi également, car, le plus souvent, en semaine, je suis à Paris. Tout ce qui a trait à la relation épistolaire est exact.
Sont inventés l'aristocrate, la venue de l'inspecteur à mon domicile et la conclusion.

Je vous ai fait grâce des douze couriers échangés au sujet de la taxe d'habitation de ce logement, que j'ai fini par payer, au delà des délais. J'ai craint un moment qu'ils veuillent me la majorer. Là, je serai sorti de mes gonds.

Le personnage de l'aristocrate me rappelle étrangement un aristocrate avec qui je travaille. Chut!

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 20/06/2015 20:59
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Re: Défi du 13 juin 2015
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Bonjour chrèes Loréennes et chers Loréens,

Je vous prie de trouver ma contribution à ce défi, qui s'inspire d'une historie qui nous est arrivé. Je l'ai agrémenté.

Je l'ai appelé : "la rencontre cocasse de mon inspecteur".

- Jacques !
- - Oui mon amour, pourquoi crie tu ainsi mon nom dans la rue ?
- Parce que je suis horrifié par ce courrier.
- Quel courrier ?
- Le courrier que nous avons reçu, un courrier de l’inspection des impôts. Un courrier très original !
- Comment cela original !... Un inspecteur des impôts original ! … Cela n’est pas classique !... Laisse moi rêver, ils ont pris la décision de faire grève !
- Mieux que cela encore ! Notre maison est louée !
- Comment cela, notre maison est louée !
- Ce n’est pas à nous de payer la taxe d’habitation.
- Comment cela, ce n’est pas à nous de payer la taxe d’habitation ! alors ! Je vais finir par les aimer. Raconte moi !
- Je vais plutôt te lire le courrier. Ecoute c’est truculent.

« Monsieur,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre du 18 décembre 2014 dernier dans laquelle vous vous étonnez à nouveau de nos données fiables que nous avons recueillies au sujet de votre taxe d’habitation et vous insistez pour de payer votre taxe d’habitation.

Je tiens à vous rappeler les faits.

Dans un courrier du 4 décembre dernier, vous faisiez état que nous avions envoyé la taxe foncière 2014 et non pas la taxe d’habitation de votre logement, sis rue Fournerat à Dijon, que vous n’aviez pas opté pour la dématérialisation de la taxe d’habitation et qu’habituellement vous payiez par TIP.
Dans un courrier émanant de nos services, en date du 9 décembre, nous éveillions votre attention sur le fait que, pour nous, vous n’habitez pas ce logement qui est actuellement occupé par un locataire qui, lui, a visiblement opté pour la dématérialisation de ladite taxe Donc, tout naturellement, la taxe d’habitation 2014 de votre logement, toujours sis rue Fournerat à Dijon, a été mise à la charge dudit locataire qui occupait ce logement au 1er janvier 2014. Dans le même courrier, nous vous demandions de valider l’occupation de votre logement par ledit locataire. Nous vous rappelions également que vous aviez opté pour la dématérialisation lors de la télédéclaration de vos revenus 2013, le 11 mai 2014.
Après quoi, dans un courrier du 12 décembre, vous me disiez vivre avec votre famille dans le susdit logement.

Nous avons des doutes sur le bienfondé de vos dires qui nous apparaissent contradictoires. Aussi, désirons-nous vous rencontrer dans votre logement. Je me présenterai donc devant votre domicile, le 23 décembre prochain à 9h, pour éclaircir avec vous ce dossier épineux.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression »,…etc, etc,…

- Eh bien, effectivement, c’et un courrier très cocasse !
- Pourras-tu être là ce jour-là ou dois-je m’en occuper ?
- Je crois plus sage que nous soyons là tous les deux. Une présence féminine sera très utile dans la négociation !
- Je serai présent.

Trois jours se passent et le matin du 23 décembre se présente à nous. Nous sommes l’un et l’autre confortablement installés dans le canapé de notre salon, se demandant avec humour si nous sommes bien dans notre maison.
La sonnette résonne à 9h précises.

- Notre homme est ponctuel, me dit ma femme.
- J’espère que sa lucidité aura la même valeur que sa ponctualité.
- Allons lui ouvrir la porte !

Dès lors que la porte s’ouvre, se présente à nous un inspecteur des impôts à l’allure très britannique, et un peu coincé.
- Suis-je bien chez Monsieur Jean Joseph Bonnefoy de Dijon ?

Je ne peux m’empêcher de me dire en moi-même : et d’autres lieux découverts seulement à marée basse.

- Ah, non vous n’êtes pas !
- Comment cela je ne suis pas ! je suis bien ici !
- Oui, vous êtes ici, mais vous n’êtes pas chez Monsieur Jean Joseph Bonnefoy de Dijon et d’autres lieux … Vous êtes chez Monsieur et Madame Jacques Hosotte.
- Mais que me dites vous là ! Je ne suis pas chez Monsieur Bonnefoy.
- Vous êtes toujours là ! Mais vous êtes chez Monsieur et Madame Jacques Hosotte.

Ma femme intervient alors :

- Monsieur ?
- Veuillez me pardonner. Je me présente : Monsieur … Artus …. De Longeligne, inspecteur des impôts stagiaire, diplômé de sciences politiques, en formation à l’inspection des impôts, dans votre bonne ville !
- Très honoré ! Puis-je vous proposer de nous rejoindre dans notre salon, si cela vous agrée, lui dis-je avec un petit air précieux.
- Avec plaisir, je vous en remercie.
- Puis-je vous proposer un café, lui dit ma femme.
- Bien volontiers, je vous en remercie.

Nous en profitons l’un et l’autre pour nous éloigner dans la cuisine afin de lui préparer son café et d’échanger quelques mots entre nous.

- Il va nous le faire aristo !
- Il faut que nous éclaircissions cette affaire au plus vite, me dit ma femme. Nous n’allons pas y passer la matinée.
- Je suis bien d’accord avec toi.

Une fois le café préparé, nous retournons au salon. Après lui avoir servi une tasse de café et quelques chocolats de derrière les fagots, je décide, d’un commun accord avec ma femme, d’ouvrir le feu du dialogue.

- Avez vous bien reçu tous nos courriers ?
- Oui, et ce sont bien eux qui m’amènent ici. Votre maison est très jolie. Et elle a de bien jolis tableaux. Vous avez bien raison de la louer.
- Mais Monsieur, nous ne la louons pas, nous l’habitons.
- Qui me dit que vous n’êtes pas Monsieur Bonnefoy ?

Je reviens avec ma pièce d’identité.

- En voici la preuve ! Vérifiez vous-même.
- C’est bien exact, vous êtes bien Jacques Hosotte.
- Mais alors où est Monsieur Bonnefoy. Vous louez un étage de la maison ?
- Nous habitons, ma femme et moi, le rez-de-chaussée, el premier étage et le second étage de la maison. Nous ne sous louons pas notre maison.
- Mais ! Nos services ont été informés que vous déménagiez à Courbevoie et que, par conséquent, naturellement ce logement avait été loué.
- L’un de vos agents s’est permis une déduction bien osée ! Notre logement de Dijon est notre résidence principale.

Ma femme revient avec tous les documents preuves des impôts payés depuis ces dernières années. Elle présente à cet inspecteur stagiaire les copies des déclarations d’impôts dématérialisés et les copies des TIP des taxes d’habitation.
Après quelques minutes d’échange sur ces documents, l’inspecteur des impôts nous dit, de manière très gêné :

- Je vais me documenter pour connaître la cause de notre erreur.

Il nous quitte la tête basse, nous salue très aimablement et rejoint ses services.
En se plongeant dans notre dossier, il tombe sur une note interne nous concernant :

Monsieur JH, locataire de bonne foi habitant le logement, sis 4 rue Fournerat, a décidé de payer ses impôts et ses taxes par la voie dématérialisée…

Quelques jours après, nous recevons une lettre d’excuses signée de la main de Monsieur Artus de Longeligne.
Je ne peux pas m’empêcher de dire à ma femme :
- Je serais d’avis que l’on crée un impôt sur la distraction. Je crois que l’on comblerait les nombreux déficits.
- Jacques, en matière de distraction, tu t’y connais, me dit ma femme.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 20/06/2015 11:21
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Re: défi du 20 Juin 2015
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Bonsoir Arielleffe,

Vrai, je peux!
Je vais donc essayer d'être coléreux, mais sans blâmer!

Très chouette défi. Je vais y prendre du plaisir. Marier le plaisir et la colère, c'est pas simple.
Marier l'humour et la colère, peut être que cela sera plus facile!

Je reviendrai donc.
Merci pour ce défi.

Bon week end.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 20/06/2015 00:00
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Re: Défi du 6 juin 2015
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Chère Couscous,

Je note encore la présence d'une poêle à frire.
Je pense qu'il faudrait à tout prix mettre Paul Hissier sur cette affaire, nom d'un barbu!

Je partage l'avis de Donald. Quel savoir!

J'admire ton imagination.
Merci très chère Couscous.

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 07/06/2015 20:18
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Re: Défi du 6 juin 2015
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Cher Donaldo,

Tu as vraiment le sens des belles trouvailles et des expressions truculantes.
Je ne peux pas me passer du plaisir d'en extraire trois de ton texte très bien écrit et élégant :

"Son bas ventre commence à germer" : on se demande bien ce qui a pu irriguer son bas ventre!
"Ses neurones du haut croisaient les hypothèses" : mais que faisaient donc les neurones du mileu?
"Ses neurones du bas accéléraient son rythme cardiaque" : quel anatomiste tu fais mon ami! Je vais te faire recruter dans le groupe de cliniques où j''officie. Ta nouvelle vision de l'anatomie du cerveau mériterait que l'on s'y attarde.

J'ai vraiment beaucoup aimé ton texte. Je comprends encore mieux ta précédente intervention. Tu étais déjà dans les voies du Seigneur, imbibé sans doute de ses vignes!

Merci à toi d'avoir honoré ce défi par ce texte très drôle. Je suis toujours très admiratif des textes que tu nous proposes.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 07/06/2015 14:24
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Re: Défi du 29 Mai 2015
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Mon cher Exem,

Je pensais pouvoir mettre mon texte plus tôt, mais il n'est jamais trop tard!

Voici ma prose qui répond à ton défi d'une manière sinon détournée, du moins royale. Je te rassure : je ne suis ni paranoïaque, ni rêveur. Encore que!
Je te laisse découvrir ma réponse que j'ai appelée :

Ma nuit de noces ou celle d’un autre.

Ecoutez Gentes Dames et Preux Chevaliers l’histoire rocambolesque de la huitième nuit de noces de notre bon Roi François, alors que notre monarque allait sur ses 70 ans.

Notre grand Roi tenait absolument que sa dulcinée se présente en être virginal sur la couche royale. Sa Grâce, royale naturellement, y tenait réellement, par peur sans doute d'être moqué d'une femme d’expérience, si Sa Majesté n’officiait avec succès en un tel équipage.

Deux heures avant la nuit de noces, il s’exprime ainsi auprès de son grand Chambellan des Affaires Privés. Ce dernier avait eu fort à faire depuis que son monarque de patron avait papillonné, de gauche et de droite, pendant plus de 40 ans, et convolé en justes noces – tous les historiens n’en sont pas convaincus, à la minute où je vous parle-, sept fois avant celle dont je vous narre l’histoire.

- Etes vous certain que l’élue que vous m’avez choisie soit demeurée virginale?
- Je vous l’assure Votre Majesté. Ses parents nous l’ont garanti et le Grand Inquisiteur des Affaires Sexuelles a vérifié la présence de son hymen.
- Ah! Vous me voyez tout pimpant devant cette fraîcheur à venir de la première relation de l’épousée.

Après avoir remercié son Grand Chambellan, pas celui des Affaires Sexuelles, l’autre, l’époux royal rejoint l’épousée dans la chambre royale dont les murs sont couverts de tapisseries illustrant la vie amoureuse d’Aphrodite. Avec tout le respect que je lui dois, à son âge, un peu de pornographie artistique n’allait pas faire de mal à la libido royale. L’élue se présente devant son illustre époux dans une chemise de nuit transparente. Elle porte également un corset qui met en valeur une poitrine somptueuse et délicate qui, à l’instant même des regards croisés entre les deux époux, a créé chez notre divin monarque des effets très physiologiques et terrestres. Le corps de sa Majesté est alors parcouru de désirs tendres, coquins et malicieux.

Il s’approche de son Altesse Royale, Eléonore, fleurit ses deux joues de baisers tendres et entreprend, avec envie, de lui délasser son corset. Sa respiration devient plus rapide. Dès lors que le corset de la belle est enlevé, sa royale Seigneurie retire avec empressement la chemise de nuit et ses baisers voluptueux et enivrants courent tout au long de son corps, au galbe longiligne. Ici, sur ses seins, ses baisers s’arrêtent quelques instants, pour le plus grand bonheur de son Altesse, si l’on en croit ses réactions, là, ils s’arrêtent sur son sexe pour donner lieu à quelques cris discrets dont sa Grâce Royale se sent honoré.

Autant Sa Majesté ne faisait pas attention à ma personne – en effet le protocole exigeait la présence du premier médecin du Roi lors de la nuit de noces du monarque-, autant, notre grand monarque fut agacé par l’arrivée subite du Président du Grand Conseil Royal.

- Votre Majesté, les troupes espagnoles tentent de reprendre la ville de Perpignan.
- Vous ne voyez pas que je suis en pleine action.
- Mais votre Majesté, le Secrétaire d’Etat aux Affaires Extérieures m’a demandé de vous prévenir impérativement. Il souhaite s’entretenir avec vous. Il souhaite vivement que vous convoquiez le Grand Conseil.
- Dites lui que je désire conclure la bataille que je mène actuellement.
- Comme il vous plaira votre Majesté.
- Ma tendre et douce, reprenons nos affaires, si cela vous agrée!

Cette intervention intempestive avait réfréné les ardeurs d’Eléonore.

- Votre Majesté ne préférait-elle pas reporter notre nuit de noces à plus tard?
- Jamais m’entendez-vous, jamais je n’ai manqué à mes devoirs, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons commencer ma Mie!

Le Roi n’ajoute rien à cette réponse et fait glisser ses doigts le long de ses seins, puis le long de sa moelle épinière, pour finir sur ses jambes. De nombreuses caresses remontent ensuite, avec frénésie, sur les cuisses de son Altesse Royale qui retrouve alors des sensations voluptueuses.
Après quelques minutes de ces caresses si sensuelles qui ont manifestement un effet sur la belle, son Altesse Royale, pardon, sa Majesté frémit, laisse ses désirs concupiscents monter et son sexe turgescent désire alors entreprendre une pénétration royale.

C’est alors qu’au milieu des cris de sa Majesté et de son Altesse, à nouveau, le Président du Grand Conseil Royal fait son entrée dans la chambre nuptiale.

- Votre Majesté, la garnison du château se révolte et désire se plaindre à sa Majesté de leurs conditions déplorables de logement et de nourriture.
- Mais vous avec décidé de nuire à mes élans sensuels!
- Votre Majesté, ils arrivent, vous ne pouvez pas les recevoir dans cette tenue!
- Ces gens, ce peuple, finiront pas faire des révolutions et par nous tuer !
- Ma Douce, si vous le voulez bien, je vais recevoir ces gens puis nous reprendrons notre devoir royal.

Quelques minutes plus tard, le Président du Grand Conseil rassure sa Majesté. Ce n’était qu’une fausse alerte.

Cette fois-ci, sa Majesté se décide à mener une stratégie de volupté entreprenante. Il se met à dévorer l’intimité de son Altesse. Après un tel envoûtement, ses gémissements se font de plus en plus forts et s’accélèrent. Leurs soupirs se fondent dans la nuit et sa Majesté en profite pour se placer contre le corps de son aimée. Puis il fait ce qu’il avait prévu de faire; il entreprend une voluptueuse pénétration. Dans les minutes qui suivent, claironne la jouissance des deux corps de leurs Seigneuries, à l’unisson…

- Jacques, Jacques, réveille toi.
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi, me tapes tu ainsi ?
- Eh bien, je te rappelle que cette nuit, c’est notre nuit de noces.
- Oui, oui, puisque tu le dis!
- Oui, eh bien, plutôt que de bénéficier de la narration dans tes rêves d’une nuit de noces royale, il me serait plus agréable de pouvoir connaître la mienne ! Parce que, pour l’instant, j’ai bien eu droit à quelques préliminaires mais je n’ai pas goûté à toutes les joies de la fusion de nos deux corps. J’ai beaucoup aimé la dernière partie de ton rêve dont tu m’as fait profiter à haute voix. J’aimerais bien que nous mettions ce scénario en pratique, mon amour.
- Ce que mon aimée désire, je le ferai avec bonheur!

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 06/06/2015 21:14
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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