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Re: Les expressions
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« A tue-tête »


Très fort, en parlant de la voix si fort que l'on casse et même 'tue' la tête.


Imaginer qu'on puisse "tuer la tête" d'une personne, donc la personne elle-même, rien qu'en parlant ou en chantant paraît un peu extrême même si le capitaine Haddock n'est pas loin de trépasser lorsqu'il entend la Castafiore chanter....

Mais cela vient simplement du fait qu'à notre époque, 'tuer' n'a pas tout à fait la même signification qu'au XVIe siècle, date de naissance de notre locution adverbiale.
En effet, le verbe 'tuer' a eu autrefois plusieurs significations, parfois en parallèle. Ainsi, vers 1150, si "tuer" signifiait bien "occire quelqu'un", comme maintenant, "soi tuer" voulait simplement dire "s'évanouir".
Au moment où cette expression est apparue, 'tuer' avait aussi le sens de 'frapper', la plupart du temps à la tête ; et, par extension, il voulait aussi dire 'fatiguer' ou 'exténuer'. Et là, on comprend bien qu'une personne qui chante trop fort à proximité fatigue.

Malgré son côté archaïque, cette expression est restée vivace alors que d'autres comme "à tue-chevaux" pour dire "très vite" ont disparu.
Mais là, on peut aisément supposer que la disparition des déplacements avec des chevaux a provoqué son oubli.
Alors qu'il existe encore des gens qui chantent très fort et de manière désagréable, au point qu'on soit parfois effleuré par l'idée de leur "tuer la tête" avant qu'ils ne tuent la nôtre.

Posté le : 05/11/2013 10:48
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Re: Les expressions
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« Une image d'Épinal »


Un cliché, un lieu commun
Une vision naïve, embellie ou stéréotypée de quelque chose


Épinal n'est ni un peintre ni un dessinateur.
Si vous passez par la Lorraine avec vos sabots dondaine et plus précisément dans le département des Vosges, vous y trouverez sa préfecture, Épinal, ville d'environ 33 000 habitants qui se niche le long de la Moselle.

C'est dans cette ville qu'en 1796, le dénommé Jean-Charles Pellerin a créé une imprimerie d'où, au XIXe siècle, sortaient en série[1] des images colorées qui pouvaient représenter aussi bien des situations vécues, comme des batailles ou des actes héroïques, par exemple, que des situations imaginaires pour illustrer les livres d'enfants, des images pieuses ou même des devinettes.
Ce type d'image était très apprécié surtout dans les couches peu éduquées de la société, et ce depuis le XVe siècle.
Alors qu'aujourd'hui on va chez un marchand de journaux acheter un magazine, autrefois c'étaient des images comme celles d'Épinal qui en faisaient office, vendues par des colporteurs.

C'est en raison des représentations souvent naïves contenues dans ces images et de leurs nombreuses couleurs vives, que notre expression est apparue avec le sens figuré indiqué.

C'est là l'apport principal de Pellerin et de ses successeurs : auparavant les images étaient fabriquées artisanalement, en petites quantités, alors que sa société a introduit des techniques de plus en plus productives.


Posté le : 06/11/2013 11:57
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Re: Les expressions
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« La loi de la jungle »


La loi du plus fort


Lorsque vous vous promenez dans une de ces jungles qui couvrent , pour le moment encore quelques endroits de notre planète, machette à la main, vous devez inévitablement faire attention aux animaux que vous êtes susceptible d'y rencontrer.
Si nombreux sont sans danger, d'autres peuvent vous poser quelques menus problèmes, du plus grand au plus petit comme certains gros félins, serpents, scorpions, araignées, guêpes ou fourmis, entre autres.
Dans ces contrées, pour tous les êtres vivants, et même si c'est un peu moins difficile pour l'homme bien équipé et au fait des risques auxquels il s'expose, survivre est une lutte de tous les instants où, souvent et comme en beaucoup d'endroits, c'est le prédateur le plus fort qui gagne, jusqu'à ce qu'il soit lui même croqué par encore plus fort que lui.

C'est de cette lutte permanente dans ce genre d'endroit où règne cette loi implacable que nous vient notre métaphore qui ne semble être employée que depuis la toute fin du XIXe siècle, probablement née à la suite du grand succès du Livre de la jungle de Rudyard Kipling publié en 1894.

Mais comme la force ne va pas forcément de pair avec la camaraderie et l'honnêteté, notre expression est bien entendu applicable dans ces milieux extrêmement gentils comme le sont les entreprises où, pour réussir à monter dans la hiérarchie et à gagner plus de pouvoir et d'argent, le prédateur doit impérativement pousser sur le bas-côté quelques-uns de ses collègues auxquels, pendant un moment, il aura dû faire croire à une indéfectible amitié, le temps d'endormir leur méfiance avant de planter dans leur dos le poignard qui va stopper leur progression et lui laisser le champ libre.

Posté le : 07/11/2013 15:34
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Re: Les expressions
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« Le chèque en bois »

Chèque impayé

Il faut remonter aux locutions "de bois", qui date du XIIIe siècle, et "en bois", qui date du XIVe, locutions qui servaient à désigner des choses artificielles ou fausses comme "une jambe de bois" ou bien "un sabre de bois" , assez logiquement, puisque ce matériau était abondant, peu coûteux, et permettait aisément de fabriquer des imitations d'autres choses.

C'est une de ces locutions qu'on trouvait au figuré dans "visage de bois" pour désigner la porte d'entrée restant désespérément fermée chez une personne qu'on était venu visiter, et qu'on retrouve aujourd'hui aussi dans quelque chose d'également très utilisé par les faux culs, mais je ne citerai personne, car il faudrait plusieurs pages : "la langue de bois".

Le chèque en bois désigne donc un faux chèque, un chèque artificiel, non pas en tant que bout de papier imprimé dans le local secret de la cave à côté des billets de 35 euros, mais en tant que faux moyen de paiement car le montant ne pourra jamais être touché, le compte débiteur n'étant pas assez alimenté.

EXEMPLE
D'autres arnaques utilisant illégalement des logos d'entreprises reconnues promettent de s'enrichir vite en travaillant à la maison.
La victime est rétribuée pour répondre à des enquêtes de consommation et, toujours selon le même schéma, reçoit un chèque en bois d'un montant supérieur à celui annoncé et doit verser la différence à un tiers.
Le Monde - Article du 4 avril 2008

Posté le : 08/11/2013 08:11
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Les expressions
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« Casser sa pipe »

Mourir.

L'origine exacte de cette expression n'est pas véritablement connue.
Elle est employée avec ce sens depuis la fin du XVIIe siècle.

Elle semble apparaître pour la première fois dans les Mazarinades en 1649 où elle est utilisée au sens d'enrager, crever de rage.

Des personnes ne connaissant pas la présence de l'expression dans les Mazarinades ont essayé d'en placer l'origine postérieurement à leur date de parution.

Voici deux des 'explications' proposées :

- Sur les champs de batailles des guerres napoléoniennes, les chirurgiens n'ayant pas d'anesthésiant pour opérer, plaçaient une pipe en terre cuite entre les dents du patient pour qu'il la morde au lieu de crier. Le soldat qui succombait au cours de l'opération laissait tomber sa pipe par terre où elle se cassait.

- Au théâtre, un acteur qui interprétait souvent le rôle de Jean Bart dans une pièce de boulevard, avait toujours une pipe en bouche sur scène pour interpréter ce personnage. Un jour, au cours d'une réprésentation, la pipe est tombée, s'est brisée et l'acteur s'est affaissé, mort.

A vous de choisir celle qui vous plaît le plus, en sachant qu'aucune des deux n'est la bonne.


Posté le : 08/11/2013 11:20
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Re: Les expressions
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« De but en blanc »


Brusquement, sans détour.

Cette expression date du XVIIe siècle. Elle est d'origine militaire.

Elle a remplacé la locution "de pointe en blanc" où 'pointe' désigne l'endroit duquel on pointe ou on vise, dans le cas d'une arme à feu.
Le 'blanc', c'est tout simplement la cible, dans le cas d'un entraînement au tir.
Le 'but' est ici une déformation de 'butte' venu de la "butte de tir" point d'où on tire, encore utilisé de nos jours par les archers. Ce 'but' ne désigne donc pas ici la cible ou le but à atteindre, comme on pourrait le croire, mais le point de départ d'un tir de courte portée, en ligne directe, duquel on tire rapidement, sans visée longuement préparée, ce qui explique la notion de brusquerie.

A opposer au tir à distance qui nécessitait des mesures et un réglage particulier pour faire décrire une courbe en hauteur au projectile, le tout prenant un temps certain et ne pouvant donc être une action brusque.

Le verbe 'pointer' pour "diriger vers la cible" a été repris au début du XXe siècle pour le jeu de boules.

Posté le : 09/11/2013 11:28
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Re: Les expressions
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« Manger, bouffer de la vache enragée »


Vivre dans la misère.
Mener une vie de dures privations.


De nos jours, la vache folle est devenue un problème préoccupant pour la santé.
Qui sait ? Peut-être que vous ou moi avons déjà une multitude de petits prions vigoureux qui grouillent dans notre cerveau et qui le grignotent lentement mais sûrement ? Mais vu le rythme auquel ils travaillent, nous ne le saurons que dans quelques années, si la grippe aviaire ou le virus Ebola entre autres nous épargnent d'ici là.

Quoi qu'il en soit, bien avant que l'homme ne joue aux apprentis sorciers avec la nourriture des animaux, il y avait déjà la vache enragée.

Cette expression date en effet du XVIIe siècle sous la forme "manger la vache enragée".
Les gens très pauvres n'étant pas vraiment regardants sur la nourriture, ils pouvaient être amenés à manger des animaux écartés de la consommation normale pour des raisons d'hygiène ou de maladie.
Ce serait ensuite le mélange de "mener une vie enragée" propre à ceux qui doivent lutter pour arriver à survivre et "manger de la vache malade" qui aurait donné naissance à notre expression.

Il faut pas paniquer ! Entre les chauffards, les tremblements de terre, les attentats ou les artères bouchées, on a bien d'autres raisons de passer de l'autre côté. Sans compter le futur changement accéléré du climat qui nous attend, auquel expressio contribue un peu votre ordinateur et le mien qui tournent inutilement et consomment de l'électricité, participant ainsi très indirectement à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, et qui va nous amener une cohorte de soucis dont on n'a pas encore idée dont, peut-être, nous obliger à manger de la vache enragée.
N'oubliez pas : carpe diem !

De nos jours, par méconnaissance de l'origine de l'expression et parce son sens semble évident, beaucoup de gens croient à tort que cette expression signifie quelque chose comme "être très énervé ou excité" ou "être de mauvaise humeur", comme si le fait de manger un animal lui-même excité par la rage, transférait les symptômes chez le mangeur.


Posté le : 11/11/2013 11:44
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Re: Les expressions
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« Friser le ridicule »


Se dit d'une personne ou d'une situation qui n'est pas loin de susciter des moqueries


Certes, à l'époque des précieuses ridicules de Molière, les hommes portaient souvent des perruques frisées qui, de nos jours, donneraient l'air complètement ridicule. Mais vous n'allez pas m'en faire une salade si je vous dis qu'il n'y a strictement aucun lien entre ces frisures-ci et ces ridicules-là.

Car s'il n'y a aucun doute sur le sens de ridicule, le verbe friser, lui, n'a rien à voir les bigoudis.
En effet, vous avez sûrement déjà entendu, à propos de quelqu'un ayant failli mourir dans un accident de voiture, par exemple, qu'il avait " frisé la mort ".
Or, vous n'en douterez certainement pas, si la mort s'inquiète du tranchant de sa faux, elle n'a que faire de l'état de son inexistante chevelure.
Ici, le verbe friser a le même sens que frôler ou effleurer, soit " passer très près, à proximité immédiate ".
Cette acception particulière de ce verbe nous vient du début du XVIe siècle sans que l'étymologie en soit claire.

Partant, quelqu'un qui frise le ridicule, c'est simplement quelqu'un qui s'en approche très près, mais réussit tout juste à l'éviter, volontairement ou pas.
Et ce ridicule, lorsqu'on a fait plus que le friser ou le frôler, on y donne ou on s'en couvre, mais il ne faut surtout pas en avoir peur, car il ne tue pas.

Posté le : 12/11/2013 12:09
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Re: Les expressions
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« Yoyoter de la cafetière / touffe / toiture / mansarde »


Être fou, déraisonner.
Divaguer, dire n'importe quoi.

En argot, la 'cafetière' désigne la tête depuis le milieu du XIXe siècle. Il en est de même, à des dates différentes, de la touffe de cheveux la toiture ou la mansarde qui désignent toutes des choses haut placées, comme notre tête ou notre cerveau.
Mais notre expression, elle, ne date du milieu du XXe.

'Yoyoter' vient simplement du yoyo, ce jeu très ancien que certains considèrent comme complètement absurde, au point de juger ceux qui le pratiquent comme un peu dérangés.
Par extension , celui qui yoyote de la cafetière ou d'une autre version argotique de la tête est vu comme bon à envoyer à l'asile.

Chez les prisonners, 'yoyoter', c'est passer des objets à une cellule voisine à l'aide d'une ficelle au bout de laquelle pendent les objets et à laquelle, après avoir sorti l'ensemble par la fenêtre, on imprime un mouvement latéral de balancier suffisant pour atteindre la fenêtre du voisin.

Chez les gardés à vue, 'yoyoter' ou 'faire du yoyo', c'est raconter n'importe quoi au cours de l'interrogatoire de police.

Posté le : 13/11/2013 13:09
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Re: Les expressions
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« Cucul la praline »

Niais, ridicule.

Qu'est-ce qu'une praline ?
Pour les Français, c'est une amande entourée d'une croûte de sucre parfumé ou coloré. Pour les Belges, c'est un bonbon au chocolat.
Et pour les truands, c'est une balle d'arme à feu. Les deux premières sont souvent appréciées, la troisième un peu moins.
Le nom vient du Maréchal de Plessis-Praslin dont le cuisinier inventa la confiserie, la version française au XVIIe siècle.

'Cucul' ou 'cucu' est un simple redoublement enfantin de 'cul', sans qu'on sache vraiment pourquoi il est devenu un adjectif synonyme de niais ou ridicule.
Pour une raison tout aussi incertaine, on lui a accroché un substantif féminin supposé l'intensifier, comme dans "cucul la praline", "cucul la fraise" ou bien "cucul la rainette", par exemple.

Cette expression date de la première moitié du XXe siècle. Colette, en 1933, employait 'cucu'.

Certains prétendent que ce qualificatif vient des Seychelles, à Praslin, où on trouve une grosse noix de coco à la forme très suggestive qu'on appelle le "coco-fesses" .
'Fesses' et 'Praslin' auraient donné cucul la praline.
C'est probablement une galéjade, d'autant plus que le lien entre cette noix et 'niais' ou 'ridicule' n'est pas très facile à établir.

Une cuculle est un peu moins ridicule qu'un cucul, puisqu'il s'agit de la capuche d'un moine.

Posté le : 14/11/2013 11:59
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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