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Accueil >> newbb >> Surnaturel, mais vrai [Les Forums - Le RDV des Copains]

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Surnaturel, mais vrai
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Les moulages ectoplasmiques de Kluski
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Par l’équipe de l’IMI
Du 8 novembre au 31 décembre 1920 Gustave Geley organise à Paris 14 séances expérimentales autour de l’écrivain et poète polonais Franek Kluski (1874 - 1944) qui est aussi un médium aux dons absolument exceptionnels. Il manifeste la capacité de produire des matérialisations de « matière ectoplasmique », lumineuses dans la pénombre, très nettes pour tous les spectateurs, des apparitions à forme humaine avec une physionomie, des mouvements et une sorte de densité qui leur donne épaisseur et relief.

On ne peut expliquer comment il peut susciter ces apparitions, mais l’idée que Franek Kluski triche est exclue : il est étroitement maintenu immobile sur sa chaise, et d’ailleurs l’état de transe qui le saisit au début de l’expérience en fait un être prostré, et comme inerte.

Le directeur de l’Institut Métapsychique International veut essayer de garder de ces apparitions une preuve objective et durable de leur réalité, au même titre que la photographie, et pour cela, il a l’idée de réaliser des « moulages de membres humains matérialisés » dans des « conditions de contrôle indiscutable ». Pour y parvenir, on place près du médium un baquet contenant de « la paraffine fondue » . « ‘ L’entité’ qui se matérialise pendant cette séance conduite sous faible intensité lumineuse , 0 à 50 bougies » ...« est priée de plonger une partie de son corps dans la paraffine » avant de se dématérialiser. C’est le plus souvent une main, quelquefois iun pied ; une fois ce sera le bas d’un visage. L’opération produit de délicats gants de paraffine ( moins d’un millimètre d’épaisseur), dans lequel Geley et ses assistants coulent du plâtre.

Les participants obtinrent neufs moules dont sept de mains, un de pied et un moule du bas du visage qu’ils soumettront pour analyse à M. Bayle, directeur de l’Identité Judiciaire à Paris. Huit d’entre eux - bien qu’ils soient formés comme un membre d’adulte - ont la taille de membre d’un enfant de cinq à sept ans. La photographie de ces moulages, comme ceux qu’il obtiendra en septembre 1921 dans l’appartement de Kluski à Varsovie seront régulièrement reproduites . Aujourd’hui, bien sûr, il est tentant de voir les moulages de l’IMI comme de simples produit d’un habile manipulateur, qui aurait mystifié les chercheurs. Et pourtant, ils constituent encore à présent une énigme non résolue. Etant données les conditions expérimentales de leur obtention, personne n’a pu fournir une explication satisfaisante de leur éventuelle falsification.

Fondamentalement, Kluski n’avait que deux moyens de frauder : soit préparer d’avance les fragiles gants de paraffine, et se débrouiller pour les introduire en cachette dans le laboratoire, soit les fabriquant pendant la séance.

On peut rejeter sans difficulté la première hypothèse. Avant l’arrivée de Kluski, les expérimentateurs ajoutaient des marqueurs chimiques secrets à la cire liquide. Ces marqueurs se sont retrouvés dans l’analyse ultérieure des gants, établissant de manière irréfutable qu’ils avaient été produits lors de la séance même, et non d’avance. La deuxième hypothèse (la création des gants sur place) ne tient pas non plus, pour maintes raisons, dont la principale est la taille des membres. Parfaitement formés, ils ne correspondent ni à la taille du médium ni à celle d’aucun des participants à la séance, et ne peuvent être le produit d’aucun substitut non organique (comme une main de caoutchouc gonflable par exemple). A moins de soupçonner en bloc le groupe entier d’expérimentateurs, la conclusion est inéluctable : les moulages de Kluski sont d’authentiques productions paranormales, et constituent une preuve d’un pouvoir puissant de l’esprit sur la matière.


Posté le : 22/07/2014 14:29
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Re: Surnaturel, mais vrai
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Je ne connaissais pas dette expérience. C'est impressionnant. D'autres sont-ils parvenus à créer le même phénomène ?

Merci Loriane

Couscous

Posté le : 09/08/2014 22:33
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Re: Surnaturel, mais vrai
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Oui, ces expériences ont été recrées en laboratoire, mais les résultats et les mesures qui ont été enregistrées ne sont pas communiquées. J'ai cherché des publications sur ces sujets, mais rien.
Les instituts de recherche métaphysique ( qui se multiplient dans le monde) sont d'une prudence de sioux et les rapports restent souvent confidentiels. La rétention d'informations est de mise dans ces domaines.
Si quelqu'un tombe sur des publications -mais sérieuses évidemment - je suis preneuse.

Posté le : 09/08/2014 23:37
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Re: Surnaturel, mais vrai
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Soeur Yvonne-Aimée de Malestroit Religieuse et médium

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Prévisions stupéfiantes, Stigmates, don d'ubiquité, ou bilocation, xénoglossie .. même Rome, et le général De Gaulle, en perdent leur latin .

Les stigmates d'Yvonne-Aimée de Malestroit

Yvonne-Aimée de Malestroit a été l'objet d'une multitude de phénomène extraordinaire. De nombreux témoins dignes de fois l'ont vu se faire sauvagement attaqué par le démon et a également souffert de ce que l'on appelle les stigmates du Christ.
Fait encore plus impressionnant, Yvonne a pu être vu à deux endroits différents au même moment et à plusieurs reprises des fleurs sont mystérieusement apparues autour d'elle.
Yvonne Beauvais était une religieuse française, également appelé Yvonne-Aimée de Malestroit ou bien encore encore Yvonne-Aimée de Jésus est née le 16 juillet 1901 à Cossé-en-Champagne et est décédée le 3 février 1951.
Six années après sa mort, son corps était toujours intacte dans son cercueil.
Le 1er juin 1960, la congrégation romaine du Saint Office met fin à son procès de béatification avec une interdiction formelle de publier le moindre ouvrage sur sa vie Cela fût partiellement levée en 1989.
Quelques années plus tard la congrégation romaine du Saint-Office a décidé de stopper son procès de canonisation suite à de nombreuses controverses sur les divers caractères miraculeux étant survenus durant sa vie.
Notamment divers cas de bilocation le fait de se trouver à deux endroits différents au même moment, stigmatisation, prémonitions et xénoglossie réussir à parler de nombreuses langues sans les avoir apprises.
En 1981, le père René Laurentin a réussi à obtenir la réouverture du dossier qui avait été clos par le Saint-Office.
Depuis cette date, de nombreux livres et ouvrages ont pu être réalisés concernant le cas d'Yvonne-Aimée de Malestroit.
Les stigmates d'Yvonne-Aimée de Malestroit

Peut-on prédire l'avenir ? Non, disent Bergson, et les théologiens classiques : sauf intervention mystérieuse du Dieu transcendant. En général on ne parle des prophéties qu'après leur réalisation, et le texte peut y avoir été conformé après coup. Ainsi, la plupart des exégètes pensent-ils prudent de ne dater les textes des prophéties bibliques qu'après réalisation. - Connaissez-vous des cas où la prédiction ait été écrite avec certitude antérieurement à la réalisation ? a demandé l'abbé Laurentin aux Bollandistes. - Nous n'en connaissons pas, a répondu le doyen. Les prédictions d'Yvonne-Aimée constituent donc un cas unique : une première. 1. Ses prédictions ont été écrites avant l'événement, par obéissance : La critique historique, la graphologie et les expertises en écriture le prouvent absolument. 2. Il s'agit souvent d'événements imprévisibles : en 1922, Yvonne-Aîmée a vu des hommes en vert envahir la France, tandis que des " cylindres " tombaient sur les villes. L'armée allemande n'avait pas encore adopté l'uniforme vert. Les prédictions précisent la date de la Deuxième Guerre mondiale : 1939. Yvonne a prévu ses 5 décorations de guerre, dont la Légion d'Honneur, que de Gaulle tint à lui remettre personnellement, et le " grand général " qui vint " la saluer " lui aussi, à l'occasion de la sixième. Elle a prédit à ses amis et à ses ennemis (des inconnus), la date de plusieurs morts, etc. 3. Elle l'a prédit sans rien y comprendre. Elle était humiliée d'écrire par obéissance de telles folies. Et cela éclaire la nature même des prophéties, y compris bibliques. 4. Ces prédictions ne sont pas une performance de diseuse de bonne aventure. Elles ont un rôle fonctionnel pour sa vie, pour sa mission, pour la France et pour le monde. La guerre mondiale a été " abrégée " lui dit Jésus et conduite à un dénouement heureux, grâce à l'offrande qu'elle avait faite de sa vie. Ce dossier invite à prendre au sérieux les charismes extraordinaires d'Yvonne-Aimée, que certains avaient déclaré surfaits, illusoires, voire hystériques. Mais surtout, ces prédictions ne sont que le surcroît d'un amour extraordinaire et d'une union hors série avec le Christ. Yvonne-Aimée m'a fait comprendre, disait Mgr Picaud (qui fut désigné, pour être son censeur et son directeur de conscience) jusqu'où Dieu peut aller, dans sa familiarité, pour qui vraiment se donne à Lui. C'est l'ultime leçon de cet incroyable, rigoureux... et passionnant dossier.


SŒUR YVONNE-AIMÉE DE MALESTROIT

Chers Ami(e)s,
Nous voici comme promis avec la Sœur Yvonne-Aimée de Malestroit. Quel personnage !...
Voici pour commencer quelques ouvrages « sur» elle avec, en particulier, la somme en 5 volumes de l'abbé René Laurentin. Le reste suivra dès que possible, et je vous notifierai lorsque la biblio sera complète.
Celles et ceux que l'astrologie intéresse peuvent cliquer ICI.
Belles découvertes à chacune et chacun de vous !
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La sainte enfance 1901 - 1922
Après un silence contraint d'un quart de siècle pendant lequel il avait été interdit d'écrire sur Yvonne Beauvais, le cardinal Seper, préfet de la Congrégation de la foi, a invité l'abbé René Laurentin à reprendre l'étude de ce dossier hors du commun. La vie brève qu'il a publiée en 1985 : Un amour extraordinaire - Yvonne-Aimée de Malestroit, a été plébiscitée à plus de 30000 exemplaires.
Fondatrice et première supérieure générale des Augustines Hospitalières, Mère Yvonne-Aimée fut reconnue héroïne nationale par le général de Gaulle. Il tint à la décorer personnellement. Sa conduite généreuse et risquée pendant la guerre n'était qu'une manifestation de sa charité sans bornes.
Après huit monographies exploratoires sur ses charismes, une étude d'ensemble s'imposait. Cette biographie en plusieurs volumes s'achèvera par un bilan des charismes ordinaires et extraordinaires et, surtout, de la sainteté qui les inspire.Voici d'abord l'enfance d'Yvonne Beauvais. Jamais les premiers pas d'une destinée ne furent plus significatifs et plus décisifs. À neuf ans, elle écrit de son sang un pacte de don total au Christ, que suit et vérifie à la lettre une ascension irrésistible et sans défaillances, mais à travers une nuit spirituelle semée de rares étoiles.
La sainteté des enfants est le plus caché des chefs-d’œuvre de Dieu. C'est une chance rare d'y pénétrer, grâce à une documentation unique en son genre. Yvonne a beaucoup à nous apprendre en notre siècle où la crise de l'éducation proprement chrétienne fait dire à Daniel Ange : Ce sont les saints du siècle prochain qu'on assassine. »
Cette vie est un aboutissement, écho limpide de cette enfance.
Après trois nouvelles années de silence, l'abbé Laurentin la publie sous sa seule responsabilité, solution jugée préférable, en dialogue avec les autorités qui n'ont pas à préjuger du résultat. Selon la méthode qui a fait le succès de ses autres biographies, le père Laurentin cherche, non à discuter ou à démontrer, mais à montrer. Cette vie limpide parle d'elle-même.

La sainte enfance

L'essor mystique et l'impossible vocation 17 mars 1922 - 17 mars 1927 -
Yvonne Beauvais a 20 ans. Son enfance (tome 1) avait été une longue nuit spirituelle. Et soudain, en juin 1922, Dieu se dévoile et son essor mystique commence. Elle reçoit une mission paradoxale pour renouveler un couvent fervent mais piégé par des rivalités internes. Elle est favorisée de charismes multiples et exceptionnels, donc discutés. Quelques années plus tard, ils feront de la première fondatrice d'une Fédération de monastères selon un modèle adopté par Pie XII, une héroïne nationale, décorée par de Gaulle.
Cette période, qui va du 17 mars 1922 au 17 mars 1927, est la plus dramatique et la plus mouvementée de sa vie. Elle est aussi la mieux connue, car les témoins, étonnés, notaient au jour le jour, et elle-même reçut de ses directeurs, soucieux d'y voir clair, l'ordre de tout noter. C'est l'histoire extrême d'un amour vertigineux traversé d'épreuves mystiques inouïes, allant jusqu'aux sévices démoniaques, physiques et moraux. Satan avait-il discerné en elle un adversaire redoutable ? Dieu ne ménage pas plus ses amis qu'Il ne s'est ménagé et n'a ménagé Sa mère. Vivant le pire sans regret, elle rayonnait la joie, et poursuivait une suractivité créative extraordinairement variée, malgré une santé désastreuse.
En 1960, le Cardinal Ottaviani arrêta définitivement la cause de béatification d'Yvonne-Aimée, pour des raisons de prudence (peu après celle de la polonaise Sœur Faustine). Après 25 années de silence, le Cardinal Seper invita l'abbé Laurentin à discerner cette vie. Le Cardinal Ratzinger, leur successeur, confirma l'autorisation de continuer l'étude, sous sa seule responsabilité pour ne pas engager l'Église. Le travail est poursuivi par une équipe interdisciplinaire. Après les monographies sur les Prédictions, Stigmates, Bilocations, Charisme pour les pauvres et la Direction spirituelle, le tome 2 de la biographie paraît, avec le soutien d'un éminent comité de patronage.

L'essor mystique et l'impossible vocation

Premiers pas dans la vie religieuse 18 mars 1927 - 7 mai 1932, De la mort manquée à la survie improbable -
Premiers pas dans la vie religieuse
La grande épreuve et les gloires 1932 - 1946,
L'irrésistible ascension -
Quatrième de couverture
Ce livre évoque l'irrésistible promotion de Mère Yvonne-Aimée durant la période cruciale de sa vie. Ses charismes reconnus et son rayonnement la font nommer, avec dispense d'âge, maîtresse des novices, puis Supérieure locale et enfin générale de la Fédération des Augustines hospitalières qu'elle a fondée.
La guerre de 40 est, pour elle, l'heure de toutes les épreuves. Elle fait des prodiges pour accueillir le flot des réfugiés et des blessés. Le 5 juillet 1941, elle reçoit, devant témoins, la plus haute grâce mystique, accompagnée de signes remarquables. Dans son couvent, occupé par les Allemands, elle accueille le Général en chef de la Résistance de l'Ouest et les blessés, maquisards et parachutistes, avec un sang-froid qui les sauve.
Elle rencontre en même temps ses pires épreuves, prédites depuis 20 ans : En février 1943, à Paris, la Gestapo l'arrête et la torture ; quelques mois après, en mars-juin 1943, un prêtre ami interprète ses réussites comme fruit d'un pacte avec Satan, et prépare un procès pour la déposer.
En 1944, les menaces allemandes s'aggravent. Malestroit est miné, promis au sort d'Oradour, mais le départ précipité des occupants permet d'éviter le drame. Avec la Libération, elle surmonte tous les obstacles et accueille, dans la simplicité, la gloire civile et la reconnaissance religieuse. Le 22 juillet 1945, le Général de Gaulle vient à Vannes la décorer personnellement de la Légion d'Honneur. Il reste en relation avec elle jusqu'à sa mort.
Mais elle relativise : « Résistance, connais pas, conclut-elle. Nous avons pratiqué la charité ».
Pie XII reconnaît et généralise le modèle collégial de Fédération promu par elle, en avance sur le Concile, alors qu'il était refusé depuis longtemps. Le pape reçoit Mère Yvonne-Aimée à Rome en 1946. Quelques intimes sont alors témoins d'une transfiguration qui atteste que le ciel est à l'unisson.
Ce livre est concret et passionnant. Ce qu'il évoque paraissait aux auteurs eux-mêmes invraisemblable, mais la rigueur et l'authenticité des témoignages convergents qui étayent ce livre le rendent incontestable.
La grande épreuve et les gloires
Gloire et nuit jusqu'au grand départ (juillet 1946 - 3 février 1951, Supérieure Générale » - Présentation de l'éditeur
Les quatre premiers volumes de cette biographie ont évoqué, avec toutes les exigences de l'Histoire moderne, mais de manière vivante et toute en « suspense », la vie mystique et dramatique, cloîtrée mais aussi faite de multiples voyages, de Mère Yvonne-Aimée. Ce cinquième tome évoque les ultimes gloires et les profondeurs cachées des dernières années terrestres d'une des plus grandes mystiques du XXe siècle.
Les charismes extraordinaires des périodes précédentes sont devenus rares, c'est maintenant l'histoire d'une grande malade ; debout, bien qu'à bout de forces, elle lance efficacement la Fédération qu'elle a fondée. Elle se rend d'abord à Rome pour tout mettre au point. Pie XII a discerné, puis adopté, ce modèle novateur qu'elle a créé envers et contre tout, modèle qui avait été longtemps bloqué à Rome. Elle fait ainsi revivre les origines antiques d'un Ordre qui remonte à saint Augustin, et devance le retour aux sources de Vatican II, car c'est le modèle collégial et communautaire de la grande Tradition de l'Église. Le Pape l'en remercie en audience privée. Elle mena cette œuvre sans secrétaire, dans des locaux modestes, retrouvant la chambre n° 3, lieu de ses premières grâces mystiques.
Au cours de ses cinq dernières années, elle visite les 30 communautés de l'Ordre : elle ira huit fois en Angleterre et, là, les charismes reparaîtront.
Le 3 février 1951, au soir d'une journée bien remplie, alors qu'elle se prépare à partir pour l'Afrique du sud, billet en poche, et qu'elle a fermé ses dernières valises, c'est le départ tant souhaité vers Dieu, départ qui était différé depuis sa mort manquée du 2 décembre 1927.

Posté le : 09/08/2014 23:42
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Re: Surnaturel, mais vrai
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Conscience après la mort


Eben Alexander : un neurochirurgien raconte sa propre expérience de mort imminente

Au-delà, Conscience, EMI, mort, NDE

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Dr Eben Alexander, La preuve du Paradis ou Voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie…, Guy Trédaniel éditeur, 2013.

Le 10 novembre 2008, le Docteur Eben Alexander, neurochirurgien et chercheur de renommée internationale, ayant enseigné notamment à la Faculté de médecine de Harvard et en exercice dans les plus grands hôpitaux américains, est plongé dans un coma qui se prolongera durant sept jours.

La cause en sera diagnostiquée quelques jours plus tard ; il s’agit d’une maladie rare puisque moins d’un adulte sur 10 millions la contracte spontanément chaque année, à savoir une méningite liée à la bactérie Escherichia coli.

Il est probable que le docteur Alexander avait été contaminé quelque mois auparavant lors d’une visite au Centre Médical de Tel Aviv, en Israël, où le docteur s’était rendu afin de coordonner un programme de recherche sur la chirurgie du cerveau par ultrasons.

Dans un tel cas de méningite bactérienne, la bactérie attaque d’abord la couche externe du cerveau, le cortex. Nous savons que ce dernier est responsable de la mémoire, du langage, de la sensibilité visuelle et auditive et du raisonnement logique.

Or pendant toute cette période de coma subi par le docteur Alexander, l’ensemble de son néocortex – la surface externe du cerveau, considérée comme essentielle à la production de la conscience – était éteint. Inopérant.

Il ne s’agissait pas, nous dit-il, d’une inactivation temporaire liée à un arrêt du cœur intervenu pendant quelques instants. Dans ce cas, explique-t-il, « mon néocortex n’était plus dans le coup ».

Or, contre toute attente, et alors que les médecins envisageaient de le « débrancher », devant la dégradation majeure de son état clinique sans espoir de guérison, le docteur Alexander est revenu à un état de conscience normal en ne présentant au final, fait incroyable, aucune séquelle neurologique.

Guérison miraculeuse, certes ! Mais ce qui interroge le plus, c’est le récit que nous fait le docteur Eben Alexander de cette expérience. Parce que ce qu’il a pu « vivre » à l’occasion de cet événement, « c’est que la mort du corps et du cerveau n’est pas la fin de la conscience », mais « que l’expérience humaine continue au-delà de la tombe ».

Ce qu’il résume sous cette forme : « J’ai rencontré la réalité d’un plan de conscience qui existait totalement indépendamment des limitations de mon cerveau ».

Ce récit me paraît intéressant parce que provenant d’un homme de science et justement spécialiste de cette matière que constitue le fonctionnement du cerveau. Parce que provenant d’un homme informé des expériences de NDE intervenues à l’occasion d’arrêts cardiaques. « Des histoires extraordinaires, sans conteste. Mais tout cela était, de mon point de vue, du pur fantasme ».

Telle était sa vision des choses : « si on ne dispose pas d’un cerveau en état de marche, on ne peut pas être conscient … Quand la machine est cassée, la conscience s’arrête »

Or voilà que libéré de son identité corporelle, et de tout souvenir terrestre, il vit une expérience étrange, un voyage au-delà de notre monde, non pas voyage onirique mais ultra réel, aussi loin nous dit-il et l’a-t-il ainsi senti « de l’illusoire que l’on puisse se trouver ».

Son livre est le récit de cette expérience dont il s’est senti obligé de rendre compte bien qu’il n’ignore pas qu’elle soit tellement étrangère à notre compréhension ordinaire qu’elle fera nécessairement l’objet d’un grand scepticisme, semblable à celui dont il faisait preuve lui-même à l’écoute des récits de NDE dont il prenait connaissance.

Il nous décrit ainsi les étapes de ce voyage. L’immersion profonde dans un monde souterrain sous la forme d’un « point de conscience solitaire », conscience sans mémoire et sans identité. « Repensant à cet endroit, j’en suis venu à l’appeler » nous dit-il, « le Monde Vu du Ver de terre ». Puis émergence dans un monde lumineux à la réalité mille fois plus intense que notre monde terrestre pour accéder à des mondes supérieurs à la vibration plus haute, des espaces où questions et réponses ne font qu’un, au « cœur », à la matrice du système !

C’est donc à un grand panorama de l’invisible et de la face spirituelle de l’existence que le docteur Eben Alexander nous dit avoir eu accès et qu’il essaie de nous faire percevoir via des mots insuffisants pour transmettre la réalité vécue. « Un peu comme essayer d’écrire un roman en utilisant seulement la moitié de l’alphabet »

« Nous sommes loin de la réflexion scientifique ? » questionne-t-il ; « Eh bien, je ne suis pas d’accord. Je reviens de cet endroit et rien ne pourrait me convaincre qu’il ne s’agit pas là de la plus grande vérité émotionnelle de l’univers, mais également de la plus importante vérité scientifique »

Et de conclure : « Dans mon ancienne vision du monde, “spirituel” n’était pas un mot que j’aurais employé au cours d’une conversation scientifique. Je pense désormais que c’est un mot dont nous ne pouvons pas faire l’économie ».

Il me semble personnellement que nous avons tous pu expérimenter, sous une forme atténuée et de manière plus ou moins obscure, plus ou moins floue, certaines des réalités exprimées par le docteur Alexander dans son livre. Par exemple, ce sentiment irrationnel d’être à la fois dérisoire mais néanmoins relié, protégé. Cette conviction que la vraie pensée est pré physique ; que notre effort est souvent celui de la ramener en termes de déduction linéaire ou d’analogie pour lui donner vie vis à vis des autres et parfois en nous-mêmes. Que notre Moi véritable est libre.

Je me dis que ce savoir que le docteur Alexander est allé chercher via ce grand voyage, peut-être existe-t-il en nous mais que, plongés dans la rumeur de ce monde matériel, nous ne savons plus l’entendre. À nous alors de descendre dans notre guide intérieur pour prêter l’oreille aux enseignements que couvrent les bruits et l’avidité de l’instant.

À regarder : http://vimeo.com/63574743



Posté le : 11/08/2014 20:42
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Re: Surnaturel, mais vrai
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FRANCESCA et FLORENCE DEUX ÂMES pour un corps

Histoire réelle
DEUX AMES pour un corps



Au sortir d’un choc ou d’un coma, certains se découvrent dotés d’une nouvelle identité. Altération neurologique ? Dissociation de personnalité ? Intercession d’âmes vagabondes ? Gros plan sur ces moments où nous ne savons plus qui nous sommes.

Toutes les nuits, nous perdons conscience. De ce que nos rêves nous laissent entrevoir, elle part explorer d’étranges territoires. Mais que penser de phénomènes encore plus extraordinaires ? En crise de somnambulisme, certains commettent dans leur sommeil des actes à des années lumières de leur personnalité ordinaire. Au réveil d’un choc ou d’un coma, d’autres se disent porteurs d’une toute nouvelle identité.

Identités multiples

Dans Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz raconte l’histoire – vraie – d’Alexandra Toselli. Il y a 40 ans, le 8 février 1974 à 11h15, l’antiboise est victime d’un œdème pulmonaire dans l’atelier de céramique où elle travaille. 20 minutes – dont 4 de mort clinique – plus tard, elle est en salle de réanimation à l’hôpital. Là, elle reprend quelques secondes ses esprits : « Où suis-je, que m’est-il arrivé ? » interroge-t-elle. On lui répond qu’elle a eu un accident. « Ah oui, je me souviens, j’étais sur mon scooter, je me suis retournée pour faire signe à une amie », s’entend-elle dire. Le personnel soignant la détrompe, puis l’informe que sa sœur l’attend. Sa sœur ? Quand il lui demande son nom, elle répond « Florence »… Puis sombre dans un coma profond.

A son réveil, trois mois plus tard, elle est toujours habitée par l’étrange sensation de ne pas se reconnaître dans celle qu’on lui dit qu’elle est. Qui est cette Alexandra ? Qui sont ces gens censés être ses proches ? La jeune femme se sent à côté d’elle-même, son image dans le miroir la déconcerte. Dans le huis-clos de son intériorité, elle continue à héberger l’identité et les souvenirs d’une Florence. Le choc l’a-t-il rendue amnésique ? Souffre-t-elle de dissociation de personnalité ? Il ne s’agit ni d’hallucination ni de schizophrénie – Alexandra est stable émotionnellement, sa pensée est structurée. La situation n’a rien de surprenant : un traumatisme ou un coma peut entraîner une forme de dissociation psychique, amenant l’individu à manifester des formes nouvelles de personnalité ou d’intelligence.

Capacité extra-sensorielle

Est-ce la raison pour laquelle Alexandra est désormais plus féminine, plus affirmée ? Petit à petit, l’antiboise retrouve son identité et sa conscience, mais la perception d’une présence à ses côtés ne la lâche pas, se sentant tantôt Alexandra, tantôt Florence, tantôt les deux. A sa sortie de l’hôpital, elle finit par se dire qu’il s’agit là d’un « mauvais cauchemar »… Jusqu’à découvrir incidemment, par l’une de ses collègues, qu’une étudiante en droit s’est tuée en scooter le 8 février 1974 à 11h23, soit 8 minutes après sa propre perte de connaissance, à moins de 300 mètres de l’atelier où elle se trouvait.

Alexandre fouille les archives de Nice Matin, trouve le nom de la jeune femme : Florence Gandolfo. Elle fait des recherches, rencontre la mère de l’étudiante, et découvre alors que tous les détails de la vie de Florence dont elle se « souvenait », sans rien connaître de son existence au départ, sont exacts : les circonstances de son décès, la décoration de sa chambre, les chansons qu’elle aimait, les endroits qu’elle avait visités… Florence n’était pas sortie de son imagination !

Comment est-elle parvenue à capter ses souvenirs ? Les dissociations de personnalité, suite à un traumatisme, s’accompagnent souvent de capacités parapsychologiques. « N’avez-vous pas eu un frère décédé dans un accident de la route ? » demande un jour Alexandra à un homme qui en reste pantois – car c’est bien le cas. De la même manière, la conscience d’Alexandra est-elle parvenue à capter, par l’intermédiaire de champs subtils, des informations sur Florence au moment de son accident ?

Deux âmes pour un corps

Certains vont plus loin. Dans les années 70, une ancienne journaliste à la Maison-Blanche, Ruth Montgomery, a popularisé le concept de walk-in, selon lequel l’âme d’un défunt pourrait prendre possession d’un corps blessé ou en détresse, afin de le revivifier de son énergie spirituelle puis de s’en servir comme véhicule, afin de terminer une mission sur Terre. Il s’agirait « d’un contrat passé entre les deux âmes », note Alexandre Grigoriantz dans Prête-moi ton âme. Si au bout de quelque temps, le walk-out, c’est-à-dire la personne qui a prêté son corps, préfère le réintégrer, elle peut « revivre comme avant, tout en conservant des liens avec son walk-in ». L’écrivain T. Lobsang Rampa prétendait ainsi avoir transmigré de son corps de tibétain dans le corps d’un anglais afin de poursuivre son œuvre. On vit parfois avec le cœur d’un autre ; pourrait-on vivre avec l’âme d’un autre ?

Les phénomènes de possession, la sensation d’être visité par des esprits, de voir son monde intérieur, ses pensées et ses actes envahis par une présence invisible, sont universels. On les retrouve « dans toutes les populations et dans toutes les classes sociales », rappellent la psychologue Isabelle de Kochko et la psychanalyste Djohar si Ahmed dans le Manuel clinique des expériences extraordinaires. Régulièrement, les journaux font écho de méfaits commis par des gens en crise de somnambulisme : sont-ils responsables ou non des agissements de leur inconscient, ou de ce qui prend alors le contrôle de leur corps ? La justice, parfois, a du mal à trancher… Est-ce en nous, hors de nous ? Pour Isabelle de Kochko et Djohar si Ahmed, la question est plutôt de savoir comment intégrer ces expériences – souvent difficiles à vivre car elles bouleversent nos repères habituels et la fiabilité de la réalité ordinaire –, et comment les mettre à profit dans un cheminement évolutif. Bref, qu’ont-elles à nous apprendre ?

Trouver le sens

Le 28 février 2013, un homme est retrouvé inconscient dans la chambre d’un motel de Californie. Ses papiers indiquent qu’il s’appelle Michael Thomas Boatwright, qu’il est né en Floride et qu’il a 61 ans. Pourtant, lorsqu’il se réveille aux urgences du Desert Regional Medical Center de Palm Springs, il dit s’appeler Johan Ek et ne parle que suédois. De sa nationalité américaine, de sa langue maternelle, il n’a aucun souvenir. L’homme ne comprend rien aux questions des infirmières, il est incapable d’y répondre. La photo sur la carte d’identité ne lui rappelle rien. Qui est-il ? Quatre mois plus tard, sans pouvoir l’expliquer, l’homme se sent toujours scandinave. « Ce gars, Michael, ce n’est pas moi. Je suis toujours Johan », témoigne-t-il, non sans douleur. Tout ce qu’il sait de Michael Boatwright, on le lui a appris. Mais au fond, qui décide de son identité ? Un bout de papier ? Ce qu’en disent les autres ? Ce qu’il ressent au plus profond de lui ? Là où sont les liens qui l’ont le plus nourris ? L’homme a effectivement vécu en Suède dans les années 80. Que veut lui dire sa conscience ? Depuis le 20 août 2013, pour essayer de se reconstruire, il vit là où il se sent pour l’instant chez lui : en Scandinavie.

Petit à petit, Florence s’est estompée de la vie d’Alexandra, mais elle n’en est jamais complètement partie. Pour l’antiboise, sa présence n’a jamais été un poids ni une menace ; plutôt une aide, un conseil, une personnalité complémentaire à la sienne. Selon elle, si l’étudiante défunte lui a emprunté son corps, ou plutôt lui a prêté son âme, c’est pour faire passer un message à sa mère, et à tous ceux qui perdent un être cher :« Rien n’est terminé quand on est mort. La vie continue de l’autre côté. »

En attendant, rien ne sert de trop nous attacher à ce que nous croyons être. D’un moment à l’autre, tout peut changer. Nos consciences, comme le monde, révèlent parfois bien des faces cachées.

Manuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod – InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)
Collection : BIEN ETRE PSY

Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz
Editions Trajectoire (Mai 2014 ; 160 pages)

Posté le : 06/07/2015 16:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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