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Annonce : Démesures
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 11:00:50 ( 92 lectures ) Articles du même auteur



Démesures.








Oh oui, que j’aime les démesures !

Démesures du cœur
Démesures dans les actes, les idées

Démesures de tendresse, de violence

Ô Divin absolu !
Sortez d’ici, ô limites encombrantes !
Je courtise l’infini, l’extase, l’envoi en l’air des corps fusionnés.

Démesures des sens à la Claire Fontaine du Beau…
Mariage harmonieux de la profonde Aversion des Mondes Engloutis avec l’Espoir infini des Aurores.

Tous au Puits verbal !
Tous à la Source, au Torrent virginal !

Baignade dans les constellations musicales, dans la Grande Ourse du Tube, de la Pâte…

Ô mon corps putride, palimpseste jauni de mes excès !

Ô Camarde !
Escalier infini que l’on monte instantanément
Ô génial Escher !
Ô Mathématique bleue immaculé, pays de tous les Théorèmes antiques !
Pays de l’Intangible au regard d’océan durable.

Ô Extrémité gauche de l’Hémicycle, berceau de l’Enfant Neuf aux joues roses !
Berceau de l’Egalité absolue…

Ô Idéal, ô Royaume du Progrès !
Ô Marche du Sel par le Mahatma !
Ô Marche éternelle vers l’Avant !

Ô Révolution !

Prends-moi dans tes bras !
Prends-moi…
…Pour étreindre enfin les Cieux du Savoir, les Cieux du Vrai !

Je Joue avec les mots, je sculpte la phrase superbe, je façonne le Dit ;
Je travaille la Matière Brute Verbale…
Je lave jusqu’au Pur ;
J’enrubanne le Laid, la Haine, le Sordide ;
Je défie ainsi le Sursis de la vie, le Temps…

Le Dit se fout pas mal de mes décompositions ;
Au contraire…
Il les sublime, les fait carillonner derrière la Mélodie de ma Voix

Danse brillante et allègre du Terne, du Morose…

Danse de l’Ecrivain, du Poëte, avec l’intarissable eau chargée en oligo- unités verbales…

Ô Ecriture !
Ô ma déraison !
Ma Femme plus belle que toutes Celles du Monde réunies…

Il m’arrive de me blottir paisiblement dans ton giron,
Mais à temps plein, je suis Ton Forçat, l’élève assidu de Tes leçons d’acrobatie amoureuse…

Les étoiles me torpillent
Tu me passes par-dessus, par-dessous
Tu te tortilles, chargée de frissons électriques
Tu ondules dans les Liquides
Tu gigotes comme un serpent à sonnette dans les sifflantes
Je ne sais pas combien de Bouches travaillent en même temps…

Ô Ecriture !
Ô mon doux pari de la vie !
Ô mon Paris agité, mon Sacré Cœur majestueux, mon Pigalle rose…
Ô Belle rue défrichée de mon martyr
Ô ma Rue des Martyrs bondée…

Ecriture… Capitale de mes coïts…
Butte insouciante au vin fruité…
Ô Livre ouvert de mes bordels psychiques…

Ô mon Paradis gagné au fil des vers et des verres…
Ô ma vestale facile…
Ma nonnette libertine…
Ma catin de Notre Dame…

Je T’appelle, Tu accours
Je Te fuis et Tu pleures
Je Te veux, et Toi, insatiable, Tu en redemandes

On s’aime dans les draps impeccablement propres du Ressenti, dans la chambre nuptiale du Château de la Sensibilité…

Un jour, j’irai Te voir dans Ton Paname ;
Je Te peindrai toute nue
parmi les ombres lumineuses des Modigliani, des Toulouse-Lautrec…









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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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