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Annonce : Chuis tout perdu…
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 17:55:39 ( 85 lectures ) Articles du même auteur



Chuis tout perdu…




Chuis tout perdu quand Elle s’absente
à tire-d’aile, d’aile, d’aile,
à coups d’Elle, d’Elle, d’Elle…
Je me retrouve toujours quand je m’absinthe
A tire-larigot, go ! Go !


… To go on a journey…


Je me perds en vain sur Son front,
foi de tire-au-flanc, flanc, flanc…
Alors pour me noyer,
je me flanque par terre,
ou en l’air,
…ou au pastis !
…et je pisse, pisse, pisse
…un litre bu d’anis
…sans profession de foi…
…sans profession sans foi…
…sur les Murs de mon foie, foie, foie…
…sur les parois des églises…
Et je sèche mes coups d’larmes
à tire-larigot, go ! Go !


… When he gets going he never stops…


Chuis tout perdu quand Elle me déouaille, aïe ! Aïe ! Aïe !
Chuis tout perdu quand Elle m’aligne,
Tire-ligne, ligne, ligne,
au même rang que toutes Ses brebis…
Je voudrais de Sa part un bis, bis, bis ;
un bis en fourrure encore plus blanc que le blanc du temps règlementaire,
un ter en vison toujours plus blanc que le bis…
Je pallie tout en tire-bouchonnant, nanan, nanan,
j’ai tant soif que je bois le galbe de la boutanche
et puis son goulot pulpeux et puis ses hanches de verre,
toujours à tire-larigot, go ! Go !


… Six months gone…


Chuis tout perdu de n’être que par intermittence,
et de naître des cuisses d’une alouette,
de n’être un visage passager qu’à pouvoir contempler,
-sans répulsion ni tourments-
Dans le miroir de Ses yeux*…
Chuis tout éperdu devant Sa glace de bain, bien ! Bien !
J’me détends et me lave
Dans la suavité de Sa voix qui savonne…

Puis je vais au salon ;
je bave au piano
et égrène mes accords,
en faisant fondre mon paquet d’os comme un musichien…

Je La fais revenir et je fais mijoter…

Et La- voici qui me dit :
« la recette est mal venue,
mais Je ne dis jamais la vérité toute nue, nue, nue…
Restez dans les nues, nues, nues ;
volez toujours nu-ailes,
parmi les ombrelles, elles, elles,
en grandissant,
affectivement… »

Elle retourne dans mon asile, île, île, île
et me tend comme un chant
un remède au gardénal…

Alors, pour combler ce vide la bouteille,
je vide des tubes de pastel, tel, tel,
tel Modigliani tel Lautrec…
J’me crée un bordel sur toile
avec mes étoiles et mes voiles…
J’inscris des tirelires, lyres, lyres,
jamais oxydées, dé, dé
par la probabilité, tétée,
proche de l’unité…
J’inscris des tirelires, lyres, lyres,
dessous des nombrils, îles, îles, îles…

Maudits soient-ils…

Les nuisettes en soie
de soi
posent toujours soit pour sa pitance incertaine,
soit pour sa Villageoise à boire
à tire-larigot, go ! Go !


… After I’m gone…



* = Clin d’œil à Nougaro pour sa chanson Regarde-moi:
« Car ton regard/Si pur de tout reproche/Est le seul, le seul miroir/Où je ne sois pas trop moche/Où je puisse encore me voir… »




Brignais, 30/01/2010.





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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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