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Accueil >> xnews >> Les trous noirs - Poèmes - Textes
Poèmes : Les trous noirs
Publié par christianr le 30-10-2012 16:44:45 ( 1415 lectures ) Articles du même auteur



Des soleils assourdissants
Envahissent subitement mon univers
De violentes tempêtes solaires
Bouleversent mes océans
Vents, raz-de-marée et tonnerres
Mon monde est vacillant.

De la désolation naît un mouvement
Du néant vient la consolation
De bienveillants trous noirs
Aspirent mon chaos vivement

Le vide est là
Le vide sacré
Le vide qui crée.
Je vous aime bienveillants trous noirs.

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Auteur Commentaire en débat
christianr
Posté le: 01-11-2012 14:36  Mis à jour: 01-11-2012 14:36
Plume d'Or
Inscrit le: 17-03-2012
De: Boisbriand, Québec
Contributions: 125
 Re: Les trous noirs
Citation :
Cette menace astrale intangible, lointaine et silencieuse donne tout son sens à l’angoisse exprimée par le personnage.


Tu as très bien compris l'analogie. Effectivement, nous n'entendons pas le son dans l'espace. Symbole de mon mal compris que par ceux qui peuvent l'entendre.

Citation :
Donc pour conclure, j’ai bien aimé ton texte qui me pousse à la rêverie et vers des choses qui me sont familières et qui me parlent.


Merci beaucoup, j'apprécie.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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